Les horloges du destin

Par Lucien Corbin

Plongez dans Les Horloges du Destin, un thriller dystopique où les limites du temps et de la réalité s'effacent.

Edgar Wills, un horloger solitaire, découvre une montre ancienne capable de manipuler les boucles temporelles et de révéler les secrets enfouis d'un univers fracturé. Mais à quel prix ? Guidé par une femme mystérieuse et traqué par des hommes en gris déterminés à préserver l'ordre du système temporel, Edgar doit explorer l'Interstice, un espace étrange entre les secondes, où la réalité vacille et les choix deviennent des paradoxes temporels.

Inspiré par l'univers de Philip K. Dick, ce récit mêle science-fiction philosophique, mystère, et suspense psychologique. À travers des thèmes comme la manipulation du temps, l'identité, et les anomalies temporelles, Edgar affronte une vérité troublante : peut-on briser un cycle infini, ou sommes-nous condamnés à y rester piégés à jamais ?

Parfait pour les lecteurs qui aiment :

   Les récits sur les voyages temporels et les paradoxes.
   Une ambiance dystopique à la frontière du réel.
   Des histoires philosophiques dans le style de Philip K. Dick et Christopher Nolan (Inception, Tenet).
   Les thrillers psychologiques avec une pointe de mystère.

• Langue: Français
• Éditeur: Lucien Corbin
• Date de sortie: 27 janv. 2025
• ISBN: 9798230806936

Aperçu du livre

1  Le murmure du temps

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Edgar Wills était horloger par nécessité, non par passion. Il n’aimait ni les chiffres, ni les engrenages, et encore moins les journées monotones passées à réparer des montres. Pourtant, le temps semblait l’avoir choisi. Les horloges, d’un tic-tac presque hypnotique, lui murmuraient des secrets qu’il ne parvenait jamais à saisir pleinement. Ce n’étaient pas des mots, mais des rythmes, des notes d’un langage ancien et mystérieux qui résonnait dans les tréfonds de son esprit.

Depuis l’enfance, Edgar entretenait une étrange relation avec le temps. Il passait des heures à démonter et remonter des mécanismes dans l’atelier de son grand-père, fasciné par les rouages complexes, mais troublé par une impression qu’il ne pouvait expliquer. À chaque tic, une vérité lui semblait à portée de main, et à chaque tac, elle s’évanouissait. Ce lien inexplicable le suivait encore, des années plus tard, dans son propre atelier niché au fond d’une ruelle pavée et oubliée par le tumulte de la ville.

Chaque matin, Edgar ouvrait la vieille porte grinçante, saluait le chat du voisin qui somnolait près de la vitrine, et s’installait derrière son établi. L’odeur du bois vieilli et de l’huile de mécanisme emplissait l’air. Les jours défilaient dans une routine rassurante : les réparations minutieuses, les pauses café près du poêle, et les conversations éphémères avec des clients qui semblaient tout aussi déconnectés du temps que lui.

Mais Edgar savait que quelque chose le guettait, tapi dans les ombres du quotidien. Il le sentait. À chaque battement d’horloge.

Un soir, alors qu’il s’apprêtait à fermer boutique, la brume s’épaissit de manière inhabituelle. Une chape opaque enveloppait la ruelle, rendant les lampadaires flous, comme des halos perdus dans le néant. Les