La chrétienté, le plus haut grade du mysticisme

Par Noëlla K. Cecilia

"La chrétienté, le plus haut grade du mysticisme" réinvente le christianisme, le présentant sous l’angle d’un mysticisme élevé. Cet ouvrage révèle une dimension spirituelle souvent occultée dans la foi chrétienne à travers une analyse fine des rituels, du sacrifice et de la prière. Bénéficiant d’une érudition rigoureuse et d’une approche afrocentrée affirmant que « Jésus est noir », l’auteure propose une vision audacieuse du Christ. Elle met en lumière l’universalité du christianisme et sa capacité à concilier les opposés en fusionnant des concepts spirituels issus de traditions diverses. Cette œuvre ouvre de nouvelles perspectives sur la foi, non pas seulement comme croyance mais comme une voie puissante vers l’union mystique. C’est un guide essentiel pour toute personne désireuse d’approfondir sa quête intérieure.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Noëlla K. Cecilia s’engage à faire entendre la voix des enfants des rues et des victimes de violences. Son parcours personnel devient une source d’inspiration pour la jeunesse, montrant la voie pour surmonter les épreuves. Elle incarne ainsi un message fort de ténacité et de résilience, invitant chacun à trouver l’énergie de se relever.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 3 déc. 2024
• ISBN: 9791042248529

Aperçu du livre

Dieu,

le plus haut grade du mysticisme

Quelqu’un m’a demandé : « Noëlla, crois-tu au titre de ton livre ? Est-ce que le christianisme est du mysticisme ? » Je suis de ceux qui croient que le christianisme a un problème avec les mots et la langue. On s’attarde beaucoup sur les mots sans vraiment les comprendre, et finalement, cela devient toute une histoire en soi.

J’ai l’impression qu’il y a des mots que certains chrétiens ont décidé de ne plus entendre, et lorsqu’ils les entendent, cela peut ébranler leur croyance. Ils vous jugent et vous placent dans le camp de ceux qui ne croient pas, utilisant des termes comme « Illuminati » ou « faux prophète ». Pourtant, ce que je raconte ici est tout à fait réel. Je ne peux jamais nier la grandeur de celui que j’appelle le Dieu de l’impossible. « La chrétienté, Dieu, le plus haut grade, le plus haut sommet du mysticisme. »

Par définition, nous devons d’abord clarifier ce qu’est le mysticisme. Selon le dictionnaire Le Robert, le mysticisme est : « Croyances et pratiques se donnant pour objet une union intime de l’homme et du principe de l’être (divinité, nature, idée…). Mysticisme chrétien, islamique. » Donc, il y a des mystiques qui croient en la nature, et d’autres en une divinité. Le dictionnaire français reconnaît et affirme qu’il existe un mysticisme chrétien.

Et Noëlla ajoute qu’il faut pratiquer et intégrer à votre vie un mysticisme christocentrique. Cela signifie une vie mystique dont le centre est Jésus-Christ, car le mysticisme vise à unir l’humanité au principe de la création.

Les autres, les idolâtres, appartiennent à un mysticisme où le fétiche est le centre de leur croyance. S’ils adorent l’eau, l’eau est le centre de leur mystique. On parle de mysticisme lorsqu’on évoque une union entre l’humanité et une divinité. Certains adorent la nature, croyant aux arbres, aux fleurs, aux fruits, aux extraterrestres, tandis que d’autres choisissent de croire en l’homme. Par exemple, Beyoncé a une secte mystique.

Vous voyez qu’en réalité, l’adoration n’a de sens qu’avec le mysticisme, car elle relie l’humanité à une divinité. Parmi tous les mysticismes qui peuvent exister sur terre, le christianisme est au-dessus de tous. Jésus est le sommet de tous les mysticismes. Je suis ici pour vous le démontrer tout au long de ce livre.

Laissez-moi vous dire que les livres d’histoire n’ont pas été écrits par des prophètes ; à l’école, les livres n’ont pas été écrits par des docteurs de la parole ni par des évangélistes, mais par des archéologues et des chercheurs. Ils ont fait des découvertes, trouvé des crânes humains, en ont évalué l’âge, et ont estimé des millénaires. Ensemble, ils ont cherché un repère pour compter les années.

Lorsqu’ils ont découvert ces ossements, au Moyen Âge, ils ont décidé de diviser le temps en deux périodes : la préhistoire et l’histoire. Et quand les mystiques – francs-maçons, rosicruciens, bouddhistes, chrétiens, musulmans, même les athées – se sont retrouvés ensemble, ils ont convenu d’une chose : que l’an 0 correspond à la naissance de Jésus-Christ de Nazareth. La seule chose sur laquelle ils étaient tous d’accord, c’est que Jésus-Christ est le repère historique du temps.

On ne peut pas compter le temps, ni les mois, ni les années, ni les heures, sans commencer par Jésus. Ils ont tous compris qu’il fallait dépasser le temps de Pharaon, des vaudous ou de la sorcellerie, et commencer à compter à partir de Jésus.

Un nom dont le monde entier convient que sa naissance marque le début : Jésus-Christ de Nazareth. Nous devons laisser de côté la philosophie, mais il faut alors nous expliquer pourquoi, dans l’histoire, on parle souvent de 500 ans avant ou après