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Ne t’avoue jamais vaincu
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Ne t’avoue jamais vaincu
Livre électronique114 pages1 heure

Ne t’avoue jamais vaincu

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À propos de ce livre électronique

"Ne t’avoue jamais vaincu" est un recueil de liturgies minutieusement transcrites de l’oral à l’écrit, avec une fidélité qui conserve la force brute de la parole originelle. Sans artifice littéraire, ce texte incarne une tradition orale précieuse, désormais accessible à tous. Conçu avec le désir d’inspirer les jeunes à redécouvrir le plaisir de la lecture, cet ouvrage rappelle la puissance irremplaçable des mots consignés.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Vladimir Pustan est le président de la fondation chrétienne à but non lucratif CIRESARII. Diplômé de l’Institut de Théologie Pentecôtiste de Bucarest, il est à la fois pasteur et docteur en philosophie. Il enseigne l’homilétique à l’École de Prédication « Ciresarii », une institution qu’il a fondée à Cluj-Napoca, en Roumanie. Reconnu dans le monde entier pour son engagement religieux et académique, Vladimir est également un auteur prolifique avec plus de quatorze ouvrages publiés en Roumanie.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie7 oct. 2024
ISBN9791042246389
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    Aperçu du livre

    Ne t’avoue jamais vaincu - Vladimir Pustan

    Le handicap

    1 Samuel 17 : 33-36

    Saül dit à David : « Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse ». David dit à Saül : « Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant ».

    C’est avec nostalgie que je me souviens d’une soirée qui, personnellement, a marqué ma vision des choses. J’étais invité à participer, dans une de nos grandes églises, à un service d’Évangélisation. J’ai eu la chance et la bénédiction de rencontrer là-bas un serviteur de Dieu spécial. La cérémonie du culte, la prière, le chant de cette soirée, tout m’a touché le cœur, mais surtout l’homme qui célébrait les louanges et l’Action de grâce. Ce jeune homme m’a charmé par la puissance de son chant. À la fin du programme, je me suis dirigé vers lui avec l’intention de lui dire que je remercie Dieu pour le service qu’il a célébré. C’est lui qui a ouvert le premier la bouche pour me dire : « Frère Vladimir, je veux que tu pries pour moi, j’ai un cancer en phase terminale et les médecins m’ont donné seulement deux mois à vivre. » Je suis resté sans voix…

    La première pensée qui m’est venue à l’esprit fut : « Homme, si tu as seulement deux mois à vivre, pourquoi restes-tu là, dans cette chaleur, et pourquoi t’inquiètes-tu pour que le frère Vladimir ait son microphone bien posé, pour que la chanson soit bien chantée et pour changer les chansons au vidéoprojecteur ? Pars et profite de la vie durant ces deux mois qui te restent à vivre ! » Le mécréant qui est en moi n’a pas résisté à la tentation, aussi, j’ai prononcé ces mots : « Jeune homme, n’y a-t-il pas assez de monde ici ? » Il m’a regardé avec compréhension et il m’a répondu : « Dieu, qui m’a fait tellement de bien, ne va pas me laisser, ne serait-ce qu’un moment, sans lui rendre grâce. J’ai fait le serment sacré de chanter, jusqu’au moment où je tomberai dans l’église et les autres me porteront pour m’amener à l’hôpital. Mais, tant que je suis capable de tenir le microphone dans une main et le livre de chansons dans l’autre, je rendrai grâce à mon Dieu. Toi, prie pour moi chaque jour, et je vais t’appeler chaque mardi soir pour te dire que je suis encore vivant. Quand je ne t’appellerai plus, tu sauras que je suis parti chez mon Père et que c’est là-bas que je chante. » Je suis retourné à l’Église où je prêche, et j’ai dit à mes frères qu’il fallait qu’on prie pour Miticā. L’église, comme une seule personne, a commencé à intercéder auprès de Dieu pour ce jeune homme. Depuis, plusieurs mois sont passés, et Miticā m’appelle tous les mardis soirs. Il est allé faire une visite médicale à Cluj, et les médecins lui ont dit qu’il est en bonne santé, grâce à Dieu ! Depuis, partout où il va, Miticā représente un témoignage sublime de la puissance de Dieu et de son amour.

    J’ai intitulé ce cycle de liturgie : « Ne t’avoue jamais vaincu ! » parce que dans la guerre avec le diable, mes chers, il n’existe pas de récompense, comme dans les jeux d’échecs, il n’existe que des vaincus ou des vainqueurs. Satan ne fait pas de prisonniers, il ne connaît pas la pitié ; il tue sur le champ de bataille, car la Bible nous enseigne qu’il est un criminel.

    Dans la lutte quotidienne avec Satan, tu peux être soit vainqueur, soit vaincu – il n’existe pas de moyen terme. Le plus intéressant est le fait que, dans ce combat, à ceux qui sont vainqueurs, on ne dresse pas de monuments… Mais à ceux qui sont vaincus non plus… Ils meurent inconnus, et quand ils meurent, sur leur croix – celle de ceux qui sont vaincus –, reste marqué un terrible mensonge : « Ici repose le serviteur de Dieu. »

    Le diable souhaite obtenir de toi deux choses dans cette vie : Premièrement, il veut que tu ne rencontres jamais Dieu, que tu n’aies jamais entendu parler de Lui. Si tu es invité à l’Église, il va prendre soin que tu n’y arrives pas ; si tu es invité à lire la Bible, il va prendre soin que tu ne le fasses pas – pour ne pas découvrir Jésus Christ en elle. Satan va faire l’impossible pour t’empêcher de connaître Jésus Christ : il va faire en sorte de t’éloigner de tes frères croyants, de tous ceux qui pourront t’aider à arriver à la lumière. Il va mettre devant toi les mauvaises herbes de l’Église de Dieu pour que tu puisses t’arrêter et montrer d’un doigt accusateur pour dire : « Regarde le pêcheur ! Regarde, il se vante, il prétend qu’il est repenti. Pourquoi devrais-je me repentir ? Je vois combien beaucoup d’entre eux sont hypocrites… Je les vois qui vivent une vie profane. » Alors Satan est heureux, il est très content de son œuvre. Il se dit : « Tu ne rencontreras jamais Jésus Christ, tu vas mourir et tu vas aller au fond de l’enfer ! »

    Mais le diable pourra te perdre… et ce sera ta chance de rencontrer Dieu.

    Après, fais un serment dans l’eau du baptême – car c’est seulement celui qui croit et reçoit le baptême qui sera sauvé. C’est la loi biblique qui est valable depuis deux mille ans, et qui reste valable jusqu’à aujourd’hui. Tu renaîtras, tu sentiras la victoire du Saint-Esprit dans ta vie, mais le jour de ton baptême, de ton engagement avec Dieu, le diable sera très triste et il pleurera, très en colère de t’avoir perdu. Pendant que les anges dans le ciel se réjouissent et chantent, il rebondit sur ses sabots avec colère… Mais tu te trompes si tu crois que la lutte pour ton âme a cessé. Je ne connais pas un caractère plus persévérant dans tout l’univers, après Dieu, que le Diable. « Même si maintenant il m’a échappé », se dit-il, « et qu’il est arrivé dans le troupeau de Jésus Christ, je vais le poursuivre, je vais chez lui, car je veux le reprendre avec moi. » Si dans cette mission il a du succès, tu souffriras terriblement ! Il aspire à te convaincre de ne pas servir Dieu, et il va faire tout ce qu’il pourra pour t’empêcher de chanter, de te laisser prier de tout ton cœur, de ne pas faire le jeûne ou de ne pas te prosterner avec sincérité. Le diable se contente même de quelqu’un d’inerte comme une souche dans l’église baptiste ou pentecôtiste.

    Le baptême t’est resté en mémoire comme un souvenir cher à ton âme. Peut-être regardes-tu derrière toi et es-tu reconnaissant pour ce que tu as été. Par moment, tu es sensible à une chanson, une liturgie peut t’émouvoir et il t’arrive même de pleurer pendant une messe particulière. Malgré tout ça, le diable te regarde avec satisfaction et il est très content du travail qu’il fait à ton égard.

    Une personne comme toi peut rester toute sa vie dans une église sans lui créer de gêne dans son travail. Pour lui, tu n’es qu’un pauvre malheureux, un croyant sans pouvoir, sans vigueur.

    Pour éviter ta rencontre personnelle avec Jésus Christ, et après l’avoir connu au plus profond de la vérité, le diable va te frapper de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. Peut-être n’es-tu pas conscient encore de l’ennemi sans peur qui se cache à l’intérieur de chacun d’entre nous. Le philosophe français Marcel Jouhandeau disait : « Je n’ai pas peur de Dieu, mais de moi-même ; étant libre je pourrais ne pas lui ouvrir la porte. » Étant jeune, pris dans la liberté de ton âge et dans l’opinion erronée que tu as le pouvoir de contrôler ta vie, il est possible que tu n’ouvres pas la porte au Fils de Dieu. Un repentir faible et sans utilité, accompli difficilement, sans joie, avec des compromis, c’est tout ce que le diable souhaite. Un repenti de paille.

    Un de mes amis, prêtre orthodoxe avec la bénédiction de Dieu, me disait : « Frère Vladimir, je prie tellement pour ceux qui sont inscrits au grand livre de mon église afin qu’ils soient inscrits aussi au grand livre de Dieu, dans le Livre de La Vie, haut dans le ciel. » Il me disait que sa plus grande peine était, dimanche après dimanche, de se retrouver devant son église,

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