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La civilisation de l'amour arrive, êtes-vous prêt?
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Livre électronique411 pages4 heures

La civilisation de l'amour arrive, êtes-vous prêt?

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À propos de ce livre électronique

Dieu n’a pas dit son dernier mot. Il n’a pas envoyé Jésus pour parler de théologie, mais pour parler d’amour avec Ses lois d’amour. La purification par le feu de l’Esprit Saint arrive. La civilisation de l’amour se situe entre la fin des temps et la fin du monde. C’est l’ère de paix, là où il n’y aura plus de larmes, de maladies et de morts pour ceux qui auront fait le bon choix.
Nous avons jeté dehors notre Créateur autant dans la pratique que dans notre cœur. Que l’on y croie ou pas, tout se passe et se passera dans l’Église catholique. Nous avons oublié que nous avons une âme et qu’elle est immortelle !
Nous qui reconnaissons les signes de la fin des temps dans un monde endormi et athée, nous sommes ridiculisés et nous ne sommes pas pris au sérieux. Dieu a, depuis le début des temps, utilisé des prophètes pour nous enseigner et nous avertir. Il le fait encore aujourd’hui. Qui prend cela au sérieux ?
Pouvions-nous vraiment prendre la chance de mettre Dieu de côté ?
LangueFrançais
Date de sortie16 sept. 2020
ISBN9782897753726
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    Aperçu du livre

    La civilisation de l'amour arrive, êtes-vous prêt? - Un enfant de Marie

    Jean-Paul II

    PRIÈRE À SAINT JOSEPH

    Souvenez-vous, ô très chaste époux de Marie, mon aimable Protecteur, saint Joseph, que l’on n’a jamais entendu dire que quelqu’un ait sollicité votre protection et imploré votre secours sans avoir été consolé. Je viens avec confiance me présenter devant vous et me recommander à vous avec ferveur. Ne rejetez pas mes prières, père virginal du Rédempteur, mais écoutez-les avec bonté et daignez les exaucer. Amen.

    Préliminaire

    En témoignage de respect et d’obéissance envers le décret du Souverain Pontife Urbain VII, nous déclarons n’attribuer aux faits narrés dans ce livre que la foi méritée par tout témoignage humain. Nous déclarons également que les jugements exprimés n’entendent pas anticiper celui de notre Sainte Mère l’Église, à qui l’auteur se soumet dévotement.

    Déclaration

    La confusion qui règne aujourd’hui dans l’Église nous indique qu’il est grand temps de revenir à la base : La Parole de Dieu, les dix commandements et le catéchisme. Il nous faut revenir à l’unité avec le Pape et suivre le Magistère qui, depuis 2000 ans, à travers les tempêtes a su garder le cap. Mes droits d’enfant de Dieu me dictent de témoigner aux évêques et aux prêtres l’obéissance. Vos enfants se meurent parfois par manque de vérité dans vos enseignements. Votre silence à défendre l’enseignement de l’Église est inacceptable. Un prêtre m’a dit : « Tu vas prêcher dans le désert. » Il n’a pas compris que je réponds tout simplement à la demande du Pape François d’aller vers vous, les évêques et les prêtres, afin que vous nous donniez le lait de la doctrine. Voici ce que le catéchisme et le droit canon expliquent à ce sujet.

    Catéchisme

    Nº 900

    Parce que, comme tous les fidèles, ils (les laïcs) sont chargés par Dieu de l’apostolat en vertu du baptême et de la confirmation, les laïcs sont tenus par l’obligation et jouissent du droit, individuellement ou groupés en associations, de travailler à ce que le message divin du salut soit connu et reçu par tous les hommes et par toute la terre ; cette obligation est encore plus pressante lorsque ce n’est que par eux que les hommes peuvent entendre l’Évangile et connaître le Christ. Dans les communautés ecclésiales, leur action est si nécessaire que, sans elle, l’apostolat des pasteurs ne peut, la plupart du temps, obtenir son plein effet (cf. LG 33).

    Droit Canon

    Can. 212

    § 2. Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux Pasteurs de l’Église leurs besoins, surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits.

    § 3. Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes.

    AVANT-PROPOS

    Ce livre s’adresse tout particulièrement aux évêques, aux prêtres français et à toute la France. La France est élue par Dieu pour une grande mission. Tout simplement parce qu’après le refus d’Israël d’accueillir le Messie, Dieu a choisi une autre nation pour poursuivre son dessein. Il a choisi la France. Israël avait un roi et la France aussi avait un roi. Hélas, Israël et la France faillirent à leur mission à certains moments de leur histoire. Chaque fois que l’homme a désobéi à la Parole de Dieu, aux dix commandements et a mis Dieu de côté, les catastrophes, les maladies, les guerres et la famine survenaient.

    Pensons au peuple d’Israël qui est resté quarante ans de plus dans le désert à cause de sa désobéissance. Fort heureusement, ils eurent aussi des moments d’obéissance à Dieu, ils étaient prospères et en paix.

    Pensons aussi au roi Charlemagne¹ qui, dans une période d’obéissance, a construit des églises, des évêchés et a protégé son peuple et le pape. Il était respecté de tous, il ne faisait pas la guerre pour faire la guerre, il a rempli sa mission devant Dieu. Par contre, il y a eu ceux qui, comme le roi Louis XIV², ont désobéi. Par suite de sa désobéissance à la demande de consacrer la France au Sacré-Cœur, il a vu sa famille décimée. Tout comme le roi Sédécias³, dernier roi d’Israël qui a lui aussi désobéi et tout perdu.

    En l’honneur de tous les saints que la France a donnés à l’Église, j’ose avec amour et audace aller vers vous, peuple franc pour vous dire de reprendre votre mission en main. Qui suis-je pour vous demander cela ? Un de vos petits-enfants du Québec qui provient du Val de Quint dans le Dauphiné. Si la France est la fille aînée de l’Église, le Québec est sa petite-fille. J’ai à cœur votre mission, elle me rejoint énormément, car nous sommes du même sang. Je veux vous rejoindre pour vous amener à cette prise de conscience. Je suis, aussi, un enfant de Marie. Vous savez, la Très Sainte Vierge Marie qui apparaît depuis longtemps chez vous. Celle qui vous a souvent sauvés et qui tente sans arrêt de vous interpeller.

    Un cri du fond du cœur est lancé du Québec vers vous, peuple franc. Déjà plusieurs personnes se sont mobilisées dans la prière un peu partout en France et ailleurs pour votre réveil. Les temps sont arrivés pour vous, soulevez votre pays avec les deux Cœurs Unis : le Sacré Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. Dieu le Père attend votre repentir, comme Il attendait le repentir de Ninive⁴ à la prédication de Jonas. Maman Marie vous supplie, avec tous les saints du ciel et les saints Anges depuis déjà plusieurs années. Rappelez-vous tout ce qu’ils ont fait pour les grandes victoires de la France. Qu’attendez-vous ?

    Ce repentir tant attendu doit émerger de votre cœur. Et c’est surtout avec les évêques et les prêtres que vous allez y arriver. Et vous, évêques de France, dans les sept églises de l’Apocalypse, vous êtes laquelle ? La rebelle ou l’obéissante ?

    Ne tuez pas les prophètes comme Israël l’a fait. Vous savez ce que les prophéties disent concernant la France⁵. Faites-nous oublier ces prophéties ! Consacrez-vous au Cœur Sacré de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, n’attendez pas de descendre au plus bas ! Mon espoir est de contribuer à votre éveil et de participer à cette évangélisation. Le moment est arrivé d’en faire un peu plus pour vous, les enfants de la fille aînée de l’Église et pour votre pays si cher à Dieu. Demandez cette grâce de conversion par maman Marie. Elle attend cela depuis longtemps. Osez, le temps presse, il est minuit moins cinq ! Comme le dit Marthe Robin⁶ : « La France va descendre très bas, va se relever et va évangéliser le monde. » Voici, en ce sens, un extrait des entretiens de cette âme mystique avec le père Bernard Peyrous⁷.

    Marthe Robin

    La France va descendre jusqu’au fond de l’abîme, jusqu’au point où l’on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d’elle, après l’avoir conduite à sa perte. Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. Elle sera sauvée, mais ni par les armes ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain… La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. C’est elle qui sauvera la France et le monde…

    Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second « avènement » du Saint-Esprit. Ce sera une ère nouvelle et à partir de ce moment se réalisera la prophétie d’Isaïe sur l’union des cœurs et l’unité des peuples… Après le nouvel « avènement » du Saint-Esprit qui se manifestera plus particulièrement en France, celle-ci réalisera vraiment sa mission de fille aînée de l’Église et l’épreuve, en la purifiant, lui rendra son titre perdu.

    Prière de Marthe Robin pour la France.

    Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France ; préparez le cœur de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour elle, pour toutes les autres nations, pour l’Église tout entière.

    Ô Père, ô mon Dieu, que le cœur de tous vos élus tressaille maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix et votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission et imposez-leur vous-même tout ce que vous voulez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix, ô mon Dieu, mais de votre unique désir, de votre unique volonté d’amour.

    Ô Maman chérie, ne les laissez ni s’égarer ni se tromper.

    Plusieurs Papes, dont saint Jean-Paul II, vous l’ont rappelé. Le 1er juin 1980, il a lancé au Bourget : « France, fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Voilà votre mission et voilà la promesse de votre baptême, défendre le Pape et l’Église contre ses ennemis. Les rois de France avec Clovis⁸ en tête ont reçu le droit divin pour accomplir cette fonction. La France attend le Grand Monarque⁹ dont on a prophétisé l’avènement.

    Comme dans l’Ancien Testament, Dieu a inspiré des prophètes comme Noé et Abraham pour parler à son peuple, aujourd’hui encore, il ne cesse d’envoyer des prophètes pour informer ses enfants. Marcel Van en est un autre. Il nous fait comprendre combien Dieu aime la France et combien l’Amour est important. Mes chers(es) frères et sœurs nous avons oublié d’où l’on vient (de l’Amour de Dieu). Et où l’on s’en va (vers Dieu qui est l’Amour). L’amour se vit, Jésus a vécu l’amour et nous a fait comprendre comment vivre d’amour. Tellement, qu’Il l’a vécu jusqu’à sa mort en croix. Quel exemple ! Lisons ce beau message que Marcel Van¹⁰ a reçu.

    Marcel Van écrit, en 1945.

    Van, n’oublie pas le pays que J’aime le plus, tu entends ? Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d’autres... Cette petite fleur, c’est celle que J’ai choisie pour être ta sœur aînée, Thérèse¹¹... Van, considère cette fleur-là et comprends ceci : c’est en France que mon amour s’est tout d’abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l’univers, la France, sacrilègement l’a fait dériver dans l’amour du monde, de sorte qu’il va diminuant peu à peu. C’est pourquoi la France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que J’aime particulièrement. J’y rétablirai mon amour. Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, Je n’attends désormais qu’une chose : que l’on m’offre suffisamment de prières.

    Alors, mon enfant, de la France, mon amour s’étendra dans le monde. Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout. Surtout, prie pour les prêtres de France, car c’est par eux que J’affermirai en ce pays le « Règne de mon Amour. »

    Ô mon enfant, prie pour le pays que J’aime particulièrement. Ah ! La France. Si on ne prie pas, elle sera encore une fois malheureuse, et le Règne de mon Amour ne pourra que difficilement s’y établir. Van, ne doute pas de ce que Je viens de te dire, en voyant que la situation en France est déjà un peu plus stable. Mon enfant, Je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prévenir, car l’Ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Il faut beaucoup prier... France ! France ! Promets-tu d’être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le Règne de mon Amour dans le monde ? Van, n’oublie pas le pays que J’aime le plus, tu entends ? C’est en France que mon Amour s’est tout d’abord manifesté. Ô monde, Dieu veut maintenant te transformer au moyen de l’amour ; il faut que tu vives dans l’amour. Cependant, pour en arriver là, il faudra beaucoup de prières, car le monde s’oppose encore à l’amour.

    Pour moi, tout ce que je sais, c’est que Jésus veut rétablir en ce monde le règne de son Amour ; c’est par le lien de l’Amour qu’il veut ramener l’unité dans le monde, faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son amour deviendra un pilier de feu qui soutiendra le monde sur le point de se disloquer.

    Mes humbles prières vous accompagnent, peuple franc, louez Dieu pour son immense amour pour vous tous. Louez Dieu pour cette libération qu’Il fait en ce moment dans vos cœurs. Bon courage, et dans la Divine Volonté, j’implore le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus, par la Très Sainte Vierge Marie, sur vous tous.

    INTRODUCTION

    Dieu m’a prouvé qu’il existe vraiment. Il m’a enveloppé de son amour infini dans tout mon être de la tête aux pieds, devant le Christ vivant dans le Saint-Sacrement. Qui aurait dit qu’un jour, la parole de Dieu sortirait de ma bouche, de moi qui ai un cœur d’enfant, qui suis très sensible et pas très à l’aise devant les gens. Je suis le premier surpris et dépassé par cet appel à la prise en charge d’un message très important et très délicat. Ne me jugez pas, surtout, laissez tout simplement descendre l’Esprit Saint rempli d’amour dans votre cœur, et vivez la charité.

    Tout a commencé à Halifax, en 1986, alors que j’étais membre des Forces armées canadiennes. C’est là-bas que l’amour de Dieu m’a frappé et que j’ai reçu cette grâce qui a changé toute ma vie. Permettez-moi de vous raconter. Jacques, un de mes amis, assistait à des rencontres sur la parole de Dieu qu’animait un pasteur. Un beau jour, il m’a invité et je lui ai répondu : « Pourquoi pas ! ». Le soir venu, un ami de Jacques vint nous chercher. En route vers l’église, il m’a parlé de Jésus. Soudainement, j’ai senti une chaleur douce et pleine d’amour monter en moi, mon cœur s’est mis à battre de plus en plus vite et je me suis mis à pleurer d’une joie immense et incompréhensible.

    Alors, j’ai compris que quelque chose d’extraordinaire m’était arrivé et Jésus en était la source. Je ne voulais pas tout cela, cela se faisait tout seul, c’était plus fort que moi. C’est à ce moment que j’ai décidé de le suivre, de partir à la recherche de la vérité et, surtout, de comprendre pourquoi cela m’arrive à moi. Cette merveilleuse expérience dure depuis trente-trois ans.

    Du jour au lendemain, j’avais changé d’attitude. Je lisais beaucoup la Bible et j’assistais aux réunions de ce mouvement religieux deux à trois fois par semaine. Ce mouvement était surtout axé sur le retour du Christ (la fin des temps), d’où mon intérêt. Les membres étaient très sympathiques et je les respectais beaucoup. Depuis ce temps, je mets ma confiance en Dieu et je me laisse guider par sa merveilleuse providence. Ma vie est remplie de joie, d’amour et de bonheur ; les petits et les gros problèmes finissent par s’arranger pour le mieux.

    Depuis ces moments intenses, mes recherches ne cessent de s’accroître. Entre 1986 et 1988, j’ai lu quelques livres, surtout la Bible, et ce, sans vraiment d’aide extérieure. Souvent, j’interprétais des passages de la Bible « tout croche », incorrectement, surtout au début. J’allais m’en rendre compte plus tard...

    J’ai quitté l’armée en 1988 et je suis revenu chez moi, à Amqui. À mon arrivée, je me suis joint au mouvement le Renouveau. C’était un groupe de jeunes adultes qui échangeaient sur la parole de Dieu. C’était un cheminement de foi. Le groupe était animé par le curé de la paroisse, des religieux(ieuses) et des laïques. J’ai eu la chance d’approfondir davantage mes recherches et d’avoir des personnes-ressources pour répondre à mes questions. Voilà ce qui me manquait au début. C’est avec ce groupe que j’ai vécu d’autres expériences spirituelles, dont une en particulier, chez la famille Myriam¹² à Lac-au-Saumon, dans leur chapelle. Alors que nous étions réunis pour la prière devant le Saint-Sacrement, je me suis senti attiré vers le Tabernacle. Arrivé devant celui-ci, j’ai vécu la même chose qu’à Halifax, mais l’émotion était considérablement plus intense. J’étais sur la pointe des pieds, en larmes, enveloppé de chaleur de la tête aux pieds. Ce fut un moment très puissant, vécu dans la paix. Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire ce type d’expérience, mais ce jour-là, Jésus m’a fait comprendre qu’Il était là, présent dans l’Hostie. Que Dieu soit loué !

    J’ai beaucoup reçu de Dieu et ce livre est mon témoignage de Dieu devant les Hommes. Dieu me demande de faire sa volonté et je me dois d’aller jusqu’au bout, soit d’obéir à son appel. Saint Luc, dans cette citation, nous le révèle avec force.

    (Lc 12, 47-48)

    ⁴⁷ Le serviteur donc, qui, malgré la volonté de son maître, n’a rien préparé et a désobéi, sera battu d’un grand nombre de coups. ⁴⁸ celui qui, d’autre part, ignorant la volonté de son maître, aura fait des choses répréhensibles sera battu de peu de coups. On exigera beaucoup à qui beaucoup a été donné. Plus on a confié à quelqu’un, plus on exigera de lui.

    La plupart des gens ne peuvent pas comprendre ceux qui ont vécu une pareille expérience. C’est ainsi que l’incompréhension, les jugements critiques et la méfiance s’installent, mais, avec la grâce de Dieu, on peut vivre en paix et aller de l’avant. Oui, l’Église catholique est voulue par Dieu, par son Fils Jésus-Christ. Toutes ces lectures que j’ai faites me l’ont confirmé. J’ai côtoyé de très bons prêtres durant mon cheminement avec le feu de l’Esprit Saint et la volonté de sauver des âmes. Merci d’avoir été placés sur ma route. Pauvre France, pauvre Québec et pauvre Humanité. L’homme a mis Dieu de côté encore une fois.

    Maintenant, l’heure est au réveil. Il est temps, en tant que peuple, que l’on revienne vers Dieu, comme l’enfant prodigue, afin de redécouvrir sa grande miséricorde et de chérir le don de Dieu qu’est notre épanouissement spirituel.

    Dans ce livre, je vous parlerai de Jésus, de l’Église, de l’âme et surtout de signes de son second Avènement. En lien avec mes recherches, je vous parlerai de la réincarnation, de la mort, des médiums, du tarot, de Satan, des Anges Gardiens et d’apparitions de la Vierge Marie. Ma recherche s’inspire d’écrits de l’Église catholique, de prophètes, de papes, d’évêques, de saintes, de saints et de bien d’autres. Ce travail fait suite à une profonde réflexion sur mon cheminement spirituel. Je vous invite à prendre connaissance de ce message d’espérance.

    Au matin du premier janvier 1995, une voix intérieure me disait d’écrire ce livre : raconter ce que j’ai appris sur la « parousie », sur la fin des temps, et sur ce que sera le retour du Christ en nous et sur terre. J’ai vingt-neuf ans, à l’époque, et souvent les gens se disent : « Il n’est pas sérieux, il est fou ! Comment parler d’expérience, surtout avec Dieu ? » Détrompez-vous : j’ai toute ma tête. Presque vingt-trois ans plus tard, je retravaille sur cet écrit et j’écoute mon cœur pour répondre à la demande du Pape Benoît XVI. Voici ce qu’il écrivait, le 11 octobre 2012, à l’ouverture de l’Année de la foi.

    L’Année de la foi sera en pratique l’année du catéchisme, a déclaré le pape Benoît XVI : « Un des graves problèmes de l’Église est la mauvaise connaissance de la foi, l’analphabétisme religieux ; qui nous empêche de grandir... Il convient donc de nous réapproprier cet argument, non comme liste de dogmes et de commandements, mais richesse d’unité, comme une réalité unique révélée dans sa profondeur et dans sa splendeur. Faisons notre possible pour le renouveau catéchistique, afin que la foi soit connue et par elle, Dieu et le Christ. Si la vérité est connue, c’est l’unité dans la vérité qui grandit. Tout ce qui n’est pas humilité ou foi commune détruit l’unité et l’espérance, rend invisible le visage de Dieu. Avec compétence et conviction, il nous faut rendre visible la philosophie de la foi, sa grande sagesse et son rationalisme ». Dépendre des rumeurs du monde et « de ses opinions, de tout ce que pense et veut l’opinion, de la dictature médiatique » prouve que la foi n’est pas adulte.

    De plus, le pape François nous demande de sortir de notre confort pour aller évangéliser :

    « Tout baptisé est un missionnaire évangélisateur ». Les moyens et les termes pour la remplir sont bien « bergogliens ». « Un évangélisateur ne doit pas avoir constamment une tête d’enterrement. » Avec « joie et enthousiasme, il doit aller sans crainte chercher ceux qui sont loin, inviter les exclus ». « Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort » rappelle François.

    Medjugorje où la Très Sainte Vierge apparaît depuis 1981 ne cesse de rappeler l’importance de revenir à Dieu. De prendre position, dans un monde qui veut vivre sans Dieu. Son enseignement confirme l’évangile et l’enseignement du Magistère, « les tièdes je les vomirai, dit Jésus (Ap 3, 15) ». Comme nous sommes durs d’oreille.

    Message du 2 juin 2011 Mirjana :

    Chers enfants ! Alors que je vous invite à la prière pour ceux qui n’ont pas connu l’amour de Dieu, si vous regardiez en votre cœur, vous comprendriez que je parle de beaucoup d’entre vous. Le cœur ouvert sincèrement, demandez-vous si vous désirez le Dieu vivant ou si vous désirez le mettre à l’écart et vivre à votre guise. Regardez autour de vous, mes enfants, et regardez où va le monde qui pense faire tout sans le Père et qui erre dans les ténèbres de la tentation. Je vous offre la lumière de la vérité et l’Esprit Saint. Selon le plan de Dieu, je suis avec vous pour vous aider afin qu’en vos cœurs triomphent mon Fils, sa croix et sa résurrection. Comme Mère, je désire et je prie pour votre union avec mon Fils et son agir. Je suis là, décidez-vous ! Je vous remercie.

    J’ai décidé de faire ma part et d’oser parler de Dieu dans un monde qui veut vivre sans Lui. Oui, je parle de fin des temps, c’est un sujet que le monde ne connaît pas et dont il ne veut pas entendre parler à cause de la peur et des catastrophes. Mais comme mon directeur spirituel me le dit souvent : « Préparons-nous aux petites venues de Jésus de tous les jours. » Ce livre auquel je me consacre avec plus d’expérience, plus de foi, plus de paix, se veut aussi un guide d’évangélisation. Je suis plus prêt aujourd’hui qu’il y a vingt-trois ans. Tout en sachant bien qu’il me manque beaucoup de connaissances et de compétence. Je ne crois pas que l’on doit être parfait pour parler de Dieu. Je suis loin d’être un théologien, mais mon cœur est prêt. Je me remets entièrement à Jésus par la Très Sainte Vierge Marie. Et je vous demande pardon d’avance si, par quelque propos que ce soit, je vous blesse, car ce n’est aucunement mon but.

    Oui, je crois en Dieu et en la Sainte Église Catholique, et je crois que chacun de nous avons une mission : la mienne est de vous parler de Dieu et de vous dire que Jésus-Christ reviendra, qu’il y aura un second avènement, que vous avez une âme et qu’elle est plus importante que votre chair.

    Comme saint Jean-Paul II nous le dit : « Le Christ a deux natures, divine et humaine » et nous devons dire oui à l’Église et oui au Christ. Aujourd’hui, nous entendons les gens dirent : « Je crois en Dieu, mais je ne pratique pas. » Nous ne pouvons pas séparer les deux. Voici ce que saint Jean-Paul II nous explique avec une grande clarté.

    JEAN-PAUL II

    OUI À L’ÉGLISE

    Allocution du Saint-Père au cours de l’audience générale du 24 juillet 1991.

    1. Nous avançons dans le cycle de catéchèses consacrées à l’Église. Nous avons déjà expliqué que la profession de cette vérité dans le Symbole présente un caractère spécifique, en ce que l’Église n’est pas seulement l’objet de la foi, mais aussi son sujet. Nous sommes nous-mêmes l’Église dans laquelle nous professons notre foi. Nous croyons en l’Église et nous sommes en même temps l’Église qui croit en l’Église qui prie. Nous sommes l’Église dans sa visibilité qui exprime sa foi dans sa propre réalité d’Église, qui est divine et humaine : deux dimensions si inséparables l’une de l’autre que si l’une d’elles devait tomber, toute la réalité de l’Église ainsi que Jésus-Christ l’a voulue et l’a fondée s’annulerait. Cette réalité divine et humaine est organiquement liée à la réalité divine et humaine du Christ. L’Église est en un certain sens la continuation du mystère de l’Incarnation. En effet, l’apôtre Paul disait de l’Église qu’elle est le Corps du Christ (cf. 1 Co 12,27 ; Ep 1, 23 ; Col 1 24), tout comme Jésus comparait « l’ensemble » christico-ecclésial à l’unité de la vigne et de ses sarments (cf. Jn 15, 1-5). Il découle de cette prémisse que le fait de croire en l’Église, le fait de prononcer à son égard le « oui » de l’acceptation de la foi, est une conséquence logique de tout le « credo », et en particulier de la profession de foi dans le Christ, Homme-Dieu. C’est une exigence logique interne au Credo que nous devons garder à l’Esprit de façon particulière de nos jours, quand nous entendons de nombreuses personnes séparer l’Église du Christ. Et même les opposer, par exemple lorsqu’ils disent : « Le Christ oui, l’Église non. » Une opposition qui n’est pas tout à fait nouvelle, mais qui a été relancée dans certains milieux du monde contemporain. Il est donc bon de consacrer la catéchèse d’aujourd’hui à un examen serein et approfondi de la signification de notre oui à l’Église, par rapport à l’opposition que nous venons de mentionner également.

    3. La logique du mystère de l’Incarnation synthétisée dans ce « oui au Christ » comporte l’acceptation de tout ce qui, dans l’Église, est humain, par le fait que le Fils de Dieu assuma la nature humaine, solidaire avec la nature contaminée par le péché de la descendance d’Adam. Bien qu’il fut absolument sans péché, il prit sur lui tout le péché de l’humanité : Agnus Dei qui tollit peccata mundi. Le Père « l’a fait péché pour nous », écrivait l’apôtre Paul dans la deuxième Épître aux Corinthiens (5, 21). C’est pourquoi la tendance à pécher des chrétiens (dont on dit, parfois non sans raison, qu’ils « ne sont pas meilleurs que les autres », la tendance à pécher des ecclésiastiques eux-mêmes ne doit pas susciter un comportement pharisaïque de séparation et de refus, mais doit plutôt nous inciter à une acceptation plus généreuse et plus confiante de l’Église, à un oui plus convaincu et plus méritoire en sa faveur, car nous savons que précisément dans l’Église et par l’Église cette tendance à pécher devient l’objet de la puissance divine de la Rédemption, sous l’action de cet amour qui rend possible et réalise la conversion de l’homme, la justification du pécheur, le changement de vie et le progrès dans le bien, parfois jusqu’à l’héroïsme, c’est-à-dire jusqu’à la sainteté. Comment nier que l’histoire de l’Église est remplie de pécheurs convertis et pénitents, qui, une fois revenus au Christ, l’ont suivi fidèlement jusqu’à la fin ? Une chose est certaine : la voie que Jésus-Christ – et l’Église avec lui – propose à l’homme comporte de nombreuses exigences morales, qui engagent au bien, jusqu’au sommet de l’héroïsme. Il faut donc discerner si, lorsque l’on prononce un « non à l’Église », on ne cherche pas en réalité à fuir ces exigences. En cela plus qu’en toute autre chose, le « non à l’Église » équivaudrait à un « non au Christ ». Malheureusement, l’expérience montre qu’il en est souvent ainsi. Par ailleurs, on ne peut pas ne pas observer que si l’Église – malgré toutes les faiblesses humaines et les péchés de ses membres – reste dans son ensemble fidèle au Christ et ramène au Christ de nombreux de ses fils qui ont manqué aux engagements de leur baptême, c’est grâce à la « puissance d’en haut » (cf. Lc 24,49), de l’Esprit Saint qui l’anime et la guide sur son chemin périlleux dans l’histoire.

    4. Nous devons cependant ajouter que le « non à l’Église » est parfois fondé non pas sur les défauts humains des membres de l’Église, mais sur un principe général de refus de médiation. En effet, certaines personnes, tout en admettant l’existence de Dieu, veulent instaurer avec lui des contacts exclusivement personnels, sans accepter aucune médiation entre

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