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Escaliers vers le ciel
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Livre électronique146 pages1 heure

Escaliers vers le ciel

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À propos de ce livre électronique

Dieu n’est pas un concept philosophique ou un fruit de l’imagination humaine, il est l’Être par excellence, une Personne que l’on rencontre un jour… ou l’autre.
Aller dès maintenant à la rencontre de Dieu, c’est cela, le pari de Blaise Pascal que ce livre propose de réinscrire dans le contexte actuel.
S’appuyant sur les Écritures, des témoignages de personnes qui ont rencontré Dieu, des révélations directes de Jésus-Christ à l’occasion d’expériences mystiques où Il dévoile la puissance de sa miséricorde, ainsi que d’importantes découvertes et études scientifiques, ce livre a pour but de redire simplement ce qu’est la Révélation, la Rédemption, le Salut, le pardon, Le Silence, la Prière, La Présence réelle et la vie future… dans un monde où ces mots sont devenus incompréhensibles pour beaucoup d’entre nous; et s’il peut éclairer, même faiblement, un être lecteur voulant se rapprocher de Dieu, vers la première marche de l’« escalier pour le ciel », il aura atteint son but.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Pierre Loiret - Elevé par des parents dans la foi catholique depuis sa plus tendre enfance et passionné de musique et de mathématiques, l'auteur a suivi une carrière de cadre dans la finance et dans l’industrie, après une formation d’ingénieur et d’économiste. À l’issue d’une vie professionnelle variée comportant de multiples contacts internationaux, il a ressenti le besoin de traduire dans l’ouvrage "Escaliers pour le ciel" le désir de transcendance qui habite tout être humain, quel qu’il soit.
LangueFrançais
ÉditeurSaint-Léger Editions
Date de sortie10 juil. 2024
ISBN9782385222857
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    Aperçu du livre

    Escaliers vers le ciel - Pierre Loiret

    Dédicace et remerciements

    À mon père,

    Remerciements à

    mon épouse Anne,

    nos enfants André, Camille,

    Pauline et Christophe,

    Alexis Milcent,

    Guillaume Drago,

    Marc Andrieux,

    à Jean-Louis Giard,

    à Dom Bertrand Perrin

    et à Dom Jean Pateau,

    en cordial hommage

    Préface

    Y a-t-il un au-delà ? Dieu existe-t-il ? Ces questions ont traversé les siècles, apportant tantôt le repos, tantôt le tourment au cœur de l’homme. Dans les premiers âges, les gens simples répondaient instinctivement « Oui ». Quelques savants doutaient. Aujourd’hui, la situation semble inversée : beaucoup ne croient plus à l’existence de Dieu et préfèrent se tourner vers la magie, le spiritisme, ou encore des mystiques plus ou moins exotiques. Les savants, quant à eux, impuissants à expliquer la prodigieuse organisation de l’univers, postulent volontiers une Intelligence susceptible d’en rendre compte et qui serait à l’origine de tout. Albert Einstein affirmait en ce sens :

    Ma religion consiste en une humble admiration envers l’esprit supérieur et sans limites qui se révèle dans les plus minces détails que nous puissions percevoir avec nos esprits faibles et fragiles. Cette profonde conviction sentimentale de la Présence d’une raison puissante et supérieure se révélant dans l’incompréhensible univers, voilà mon idée de Dieu¹.

    De fait, seule une Raison supérieure peut rendre raison de l’existence de l’univers. Telle est la conclusion de nombreux scientifiques. De façon plus profonde, c’est à ce point qu’aboutissent les philosophes en usant des outils propres à la métaphysique. Ils partent du constat qu’en tout existant, doivent être distingués d’une part sa nature – ce qu’il est – et d’autre part le fait qu’il soit : il est. Or sa nature ne comporte pas de soi le fait d’exister, elle est seulement une mesure d’être : il faut donc que ce fait d’exister vienne d’un autre, dont la nature soit purement et simplement d’exister (sinon on repousserait la cause de cette existence à l’infini, et on tomberait dans l’absurde). Cet autre, c’est Dieu².

    Cependant, les découvertes de la science et de la métaphysique ne suffisent pas pour affirmer l’existence d’un Dieu personnel, d’un Dieu qui prend l’initiative de s’adresser à l’homme et d’inviter celui-ci à un dialogue, à une rencontre ; d’un Dieu qui veut venir habiter en chaque homme : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. » (Jn 14, 23) ; enfin, d’un Dieu qui en preuve d’amour offre sa vie pour ses amis sur une croix : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15,13) Seule la Révélation apportée par le Christ révèle le vrai visage de Dieu à celui qui veut bien y consentir dans la foi. Ce pas, tous ne le font pas. Einstein s’y refusait absolument et assimilait les religions « aux superstitions les plus enfantines³. »

    Des questions subsistent pourtant. Ainsi, l’actualité particulièrement tragique de ces dernières années n’est pas sans ramener au premier plan la lancinante question qui hante l’histoire de l’humanité : si cette Intelligence a un Cœur, pourquoi laisse-t-elle au mal un tel pouvoir dans le monde ?

    Au xviie siècle, le philosophe et savant Blaise Pascal (1623-1662) a renoncé à user des preuves métaphysiques de l’existence de Dieu, jugées faibles et inefficaces pour toucher le plus grand nombre, sans pour autant nier leur validité⁴. Il a préféré utiliser une apologétique du cœur, selon sa célèbre formule : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas⁵ » ; voie plus intuitive, susceptible de mieux toucher ses contemporains⁶.

    Mais peut-on vraiment développer une voie d’intuition, plus synthétique, au sujet de Dieu et de l’au-delà promis ? Pierre Loiret pense que oui, et engage ses lecteurs dans un passionnant parcours, qui, partant de la mise entre parenthèses de tout préjugé, considère humblement ce que la réalité laisse transparaître de ce qui demeurera toujours au fond un mystère. Au cours des pages, l’auteur nous invite à discerner les traces d’un Dieu bon et tout-puissant, à méditer sur le sens de la permission du mal en élargissant le regard au-delà de l’expérience immédiate pour l’ouvrir à l’accueil du plan divin sur l’homme et la création (ainsi nous rencontrerons les anges, la difficile question de la liberté humaine et de la toute-puissance de Dieu…). Dans ce parcours, les sciences demeurent présentes, notamment dans la réflexion autour du commencement de l’univers, du big-bang. Des voix se font entendre. Elles témoignent de conversions bouleversantes, de pardons héroïques. L’art n’est pas oublié : des chefs-d’œuvre de la peinture ou de la musique introduisent à la contemplation, jusqu’à porter au silence de la prière. C’est là qu’on peut accueillir humblement Celui qui s’offre à nous, et découvrir un amour passionné jusqu’à l’extrême : « Lui, qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême. » (Jn 13,1).

    Il devient alors possible d’aborder plus sereinement et lucidement les débats qui agitent et ébranlent notre société à la lumière de cet amour partagé au plus haut point dans le pardon et l’Eucharistie. Que faire alors, si ce n’est rendre amour pour amour ? Notre réponse très concrète s’exprimera dans le service du prochain et du pauvre, au cœur duquel Dieu est caché : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! » (Mt 25,40) C’est ainsi que la vie éternelle peut se révéler comme déjà commencée, jusqu’à ce qu’elle s’épanouisse un jour en un infini de bonheur.

    Au fond, Pierre Loiret nous entraîne dans un voyage qui part du cœur pour revenir au cœur. Partir d’un point pour y revenir… Un tel voyage ne serait-il pas inutile ? Reconnaissons que ces pages conduisent à une profonde action de grâces et c’est précieux : « L’amour du Seigneur, sans fin je le chante. » (Ps 88,1) Madeleine Delbrel ouvre une autre perspective pour un tel voyage et offre une clé de lecture de l’ouvrage : « Si tu vas au bout du monde, tu trouves les traces de Dieu ; si tu vas au fond de toi-même, tu trouves Dieu lui-même⁷. »

    Merci donc à l’auteur de ces pages de nous avoir servi de guide.

    Au terme du voyage, il ne restera plus que Dieu et l’homme en un face-à-face appelé à s’épanouir pleinement dans l’éternité. Autant dire que celui qui commencera ces lignes n’en sortira pas indemne pour sa perte ou pour sa gloire, confronté qu’il sera à la question inéluctable, celle que Dieu a posée il y a très longtemps au premier homme et qu’il continue de poser à chacun d’entre nous : « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9), « Homme, où es-tu ? »

    + Fr Jean Pateau

    Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

    Le 18 février 2024


    1 Peter A.Bucky & Allen G. Weakland The Private Albert Einstein, Andrews McMeel Publ, 1993. Cité par son biographe Lincoln Barnett in Einstein et l’univers, Gallimard 1951, p.164.

    2 Cf. Père Paissac (op), « Dieu est », en Initiation théologique, t. 2, 1957, p. 58-60 ; Id., « Les preuves de Dieu », en Attendre Dieu, Cerf, 2001, p. 89-115.

    3 Lettre manuscrite d’Einstein à Eric Gutking.

    4 Cf. l’étude très éclairante de H. Michon, « Les raisons du cœur », RSPT 2009, 1, p. 47-58 (en part. p. 52).

    5 Blaise Pascal, Pensées (ou Apologie), fragment : Brunschvicg 277, Lafuma 423, Sellier 690.

    6 Il faut souligner que le cœur pour Pascal n’est pas purement affectif, il a aussi une dimension intellective : c’est une faculté d’intuition, qui va immédiatement à l’être universel ; il sent les premiers principes dans l’instant, de manière synthétique et non discursive comme la raison ; en même temps il aime le bien, et surtout est identique en tous ; cf. H. Michon, « Les raisons du cœur », passim.

    7 Madeleine Delbrel, Alcide, Guide simple pour simples chrétiens, Éditions du Seuil 1968, p.60.

    Avant-propos

    À quoi cela peut-il bien servir de croire dans un au-delà ? Nous avons suffisamment à faire sur la terre, sans avoir besoin de songer à ce qui pourrait nous arriver au terme de notre existence. Libre à nous d’explorer le monde qui nous entoure avec curiosité et découvrir les domaines qui nous passionneront et nous feront vivre à la conquête du bonheur et de la réussite. Certes, chaque existence a son lot de peines et de joies, raison de plus pour profiter de la vie, nous aurons bien l’occasion de songer à la mort lorsqu’il sera temps.

    Ce discours rejoint celui d’Épicure (342-270 av. J.-C.), ce philosophe grec qui écrivait dans la Lettre à Ménécée⁸ :

    Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité.

    Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable. On prononce donc de vaines paroles quand on soutient que la mort est à craindre, non pas parce qu’elle sera douloureuse étant réalisée, mais parce qu’il est douloureux de l’attendre. Ce serait en effet une crainte vaine et sans objet que celle qui serait produite par l’attente d’une chose qui ne cause aucun trouble par sa présence.

    Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous

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