Non, la poésie n’est pas morte !
Par Emmanuel Ossomba
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Emmanuel Ossomba déjoue par l’écriture les contraintes de la vie quotidienne. Une vision qui transparaît dans son œuvre "Non, la poésie n'est pas morte".
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Aperçu du livre
Non, la poésie n’est pas morte ! - Emmanuel Ossomba
Infinitésimalité
C’est la bêtise à l’arrogance conjuguée
Qui concourt encore à cette exploitation
Suicidaire de la sphère condamnée
À nourrir le vide de notre prétention
Aveu de toutes nos angoisses cultivées
Relatives au besoin de consolation
De nous tous poussières d’étoiles exilées
Au milieu de ladite création
Interloquante par astres par trillions
Nous observant avec regards familiers
Qui font la complexité de l’équation
Universelle simple de solution
Si cet humain pouvait accepter les années
-Lumière mesurant sa condition
Siempre
Soyons doux et rêveurs exigeons le possible
Taxons donc le revenu du capital comme
Celui du travail et calculons la somme
Brute du sang pris aux intègres qu’on crible
Y rajouter le prix net de ce but qu’on cible
Effacer une dette volée à la gomme
Neutre de l’équité qui elle aussi se consomme
Au pays utopique de fin réversible
Dans un monde où tout est devenu convertible
En devises jusque même la vie de l’homme
Évaluée sur la balance du tangible
On obtiendra le résultat perceptible
De cet idéal réaliste qui assomme
Carrément tous les intérêts irréductibles
Crédo
Capitalisme trou noir de l’humanité
Aspirera tout le respect sans satiété
L’ignominieuse torche reste allumée
Brûlera tout jusque-là terre sacrifiée
On veut le déluge drôle de mentalité
Viol des continents pour tout y saccager
Vanne de la solidarité obstruée
La cupidité est la graine qu’il a semée
Survivant grâce aux bêtes noires inventées
Après communisme islam à détester
Pour mystifier chaque unité endettée
Libre entreprise exhibe son décolleté
Aux yeux écarquillés de tout nouveau-né
Mais oui bien sûr tu pourras consommer
Productivité
Floraison de l’être liée à la croissance
Économique qui ne laisse aucune chance
Devant surproductivité qui ne cesse
De pisser sur le terreau humain dans des caisses
Carrées manufacturées à vive cadence
Pour enfler statistique PNB l’offense
Avec tous les surstocks qui rassurent l’espèce
Insultée par consommation qui rabaisse
Le cours de l’âme insultée devenue pitance
De la mercatique aveugle qui manigance
Invitant l’esprit fiduciaire à la messe
Des dieux prix et taxe sous l’omnipotence
Des marchés curieux despotes qui caressent
L’illusion du progrès pour une pièce
La main visible
L’internationale division du travail
Assistée du progrès technologique induit
A fait trébucher la demande dans la faille
Du désœuvrement où le capital conduit
L’offre strangulée se retrouve dans les mailles
De la surproductivité le parapluie
Du bénéfice monumental que se taille
L’actionnaire par le dividende séduit
Sur le lit de la volatilité il baille
Et brûlera la totalité du produit
Voulu excédentaire dans un feu de paille
Qui ignorera l’indigence et on ripaille
Libéralement sans scrupules dans la nuit
D’un modèle qui valorise la canaille
Esprit compétitif
Conscience lourde bien trop corrompue
Ne sourit qu’engoncée dans le matériel
Larges fesses assises sur le malentendu
Consistant à vénérer l’artificiel
Feignant d’ignorer ce qui est sous-entendu
Par l’odeur de la sainteté mêlée de selles
Qu’exhale le commerçant ce sont des abus
Que tombent les bénéfices pas du ciel
De la vie à la mort on paie tout en argent
Content de la transaction de tout en somme
Paré à solder demain pour le gain présent
Impérialisme a aiguisé toutes ses dents
Très appliqué et précis comme un métronome
On aime bien calculer en occident
La bourse ou la vie
Alimenter madame consommation
Vendre la guerre voire de religion
Hobby pratique au grand mobile économique
Celui qui dope la croissance sadique
Concept dérisoire à la motivation
Symbolique d’une civilisation
Fragile posée sur du pétrole exotique
Surexploité par la société incivique
La règle gratifie la tricherie c’est bon
D’imposer sa croyance aux autres tous ces cons
À écraser comme de vulgaires moustiques
Dont on relie la vie aux fluctuations
D’humeurs très capricieuses à prétentions
Globales généralement cyclothymiques
Phallocratie
Résonnera toujours dans l’ostentation
Le bruit de fond de l’ego perpétuel
Qui s’oriente vers la démonstration
De symboles appartenant à l’irréel
La loi favorise l’accumulation
Au prix d’une misère affinée au scalpel
Du vil dessein visant à la destruction
Lucrative du monde pris dans le tunnel
Des soubresauts de la moderne Babylone
Où allègrement on astique les vitrines
De la voulue puissante et charnue hormone
Antagonisante jalouse elle détonne
Dans l’ordre naturel coulé par la maline
Des véhicules décadents qui se klaxonnent
Copyright
L’électricité précède l’invention
Du câble qu’on lui a découvert après
L’eau coule depuis plusieurs millions
