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Non, la poésie n’est pas morte !
Non, la poésie n’est pas morte !
Non, la poésie n’est pas morte !
Livre électronique156 pages47 minutes

Non, la poésie n’est pas morte !

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À propos de ce livre électronique

L’ouverture est une nécessité de l’esprit. Aussi, "Non, la poésie n’est pas morte", associant discours intime et social, remet en question les fondements d’une société obsédée par l’argent en explorant les méandres du monde.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Emmanuel Ossomba déjoue par l’écriture les contraintes de la vie quotidienne. Une vision qui transparaît dans son œuvre "Non, la poésie n'est pas morte".
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie6 juin 2024
ISBN9791042231163
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    Aperçu du livre

    Non, la poésie n’est pas morte ! - Emmanuel Ossomba

    Infinitésimalité

    C’est la bêtise à l’arrogance conjuguée

    Qui concourt encore à cette exploitation

    Suicidaire de la sphère condamnée

    À nourrir le vide de notre prétention

    Aveu de toutes nos angoisses cultivées

    Relatives au besoin de consolation

    De nous tous poussières d’étoiles exilées

    Au milieu de ladite création

    Interloquante par astres par trillions

    Nous observant avec regards familiers

    Qui font la complexité de l’équation

    Universelle simple de solution

    Si cet humain pouvait accepter les années

    -Lumière mesurant sa condition

    Siempre

    Soyons doux et rêveurs exigeons le possible

    Taxons donc le revenu du capital comme

    Celui du travail et calculons la somme

    Brute du sang pris aux intègres qu’on crible

    Y rajouter le prix net de ce but qu’on cible

    Effacer une dette volée à la gomme

    Neutre de l’équité qui elle aussi se consomme

    Au pays utopique de fin réversible

    Dans un monde où tout est devenu convertible

    En devises jusque même la vie de l’homme

    Évaluée sur la balance du tangible

    On obtiendra le résultat perceptible

    De cet idéal réaliste qui assomme

    Carrément tous les intérêts irréductibles

    Crédo

    Capitalisme trou noir de l’humanité

    Aspirera tout le respect sans satiété

    L’ignominieuse torche reste allumée

    Brûlera tout jusque-là terre sacrifiée

    On veut le déluge drôle de mentalité

    Viol des continents pour tout y saccager

    Vanne de la solidarité obstruée

    La cupidité est la graine qu’il a semée

    Survivant grâce aux bêtes noires inventées

    Après communisme islam à détester

    Pour mystifier chaque unité endettée

    Libre entreprise exhibe son décolleté

    Aux yeux écarquillés de tout nouveau-né

    Mais oui bien sûr tu pourras consommer

    Productivité

    Floraison de l’être liée à la croissance

    Économique qui ne laisse aucune chance

    Devant surproductivité qui ne cesse

    De pisser sur le terreau humain dans des caisses

    Carrées manufacturées à vive cadence

    Pour enfler statistique PNB l’offense

    Avec tous les surstocks qui rassurent l’espèce

    Insultée par consommation qui rabaisse

    Le cours de l’âme insultée devenue pitance

    De la mercatique aveugle qui manigance

    Invitant l’esprit fiduciaire à la messe

    Des dieux prix et taxe sous l’omnipotence

    Des marchés curieux despotes qui caressent

    L’illusion du progrès pour une pièce

    La main visible

    L’internationale division du travail

    Assistée du progrès technologique induit

    A fait trébucher la demande dans la faille

    Du désœuvrement où le capital conduit

    L’offre strangulée se retrouve dans les mailles

    De la surproductivité le parapluie

    Du bénéfice monumental que se taille

    L’actionnaire par le dividende séduit

    Sur le lit de la volatilité il baille

    Et brûlera la totalité du produit

    Voulu excédentaire dans un feu de paille

    Qui ignorera l’indigence et on ripaille

    Libéralement sans scrupules dans la nuit

    D’un modèle qui valorise la canaille

    Esprit compétitif

    Conscience lourde bien trop corrompue

    Ne sourit qu’engoncée dans le matériel

    Larges fesses assises sur le malentendu

    Consistant à vénérer l’artificiel

    Feignant d’ignorer ce qui est sous-entendu

    Par l’odeur de la sainteté mêlée de selles

    Qu’exhale le commerçant ce sont des abus

    Que tombent les bénéfices pas du ciel

    De la vie à la mort on paie tout en argent

    Content de la transaction de tout en somme

    Paré à solder demain pour le gain présent

    Impérialisme a aiguisé toutes ses dents

    Très appliqué et précis comme un métronome

    On aime bien calculer en occident

    La bourse ou la vie

    Alimenter madame consommation

    Vendre la guerre voire de religion

    Hobby pratique au grand mobile économique

    Celui qui dope la croissance sadique

    Concept dérisoire à la motivation

    Symbolique d’une civilisation

    Fragile posée sur du pétrole exotique

    Surexploité par la société incivique

    La règle gratifie la tricherie c’est bon

    D’imposer sa croyance aux autres tous ces cons

    À écraser comme de vulgaires moustiques

    Dont on relie la vie aux fluctuations

    D’humeurs très capricieuses à prétentions

    Globales généralement cyclothymiques

    Phallocratie

    Résonnera toujours dans l’ostentation

    Le bruit de fond de l’ego perpétuel

    Qui s’oriente vers la démonstration

    De symboles appartenant à l’irréel

    La loi favorise l’accumulation

    Au prix d’une misère affinée au scalpel

    Du vil dessein visant à la destruction

    Lucrative du monde pris dans le tunnel

    Des soubresauts de la moderne Babylone

    Où allègrement on astique les vitrines

    De la voulue puissante et charnue hormone

    Antagonisante jalouse elle détonne

    Dans l’ordre naturel coulé par la maline

    Des véhicules décadents qui se klaxonnent

    Copyright

    L’électricité précède l’invention

    Du câble qu’on lui a découvert après

    L’eau coule depuis plusieurs millions

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