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Le deuil d’un vivant
Le deuil d’un vivant
Le deuil d’un vivant
Livre électronique241 pages45 minutes

Le deuil d’un vivant

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À propos de ce livre électronique

"Le deuil d’un vivant" explore les émotions vécues après la perte d’un être cher. Il traite du désespoir, de l’attente, du rejet et de la douleur psychologique et physique ressentie à la suite de cette éprouvante expérience. Chaque poème offre un éclairage sur le processus de deuil et la complexité des sentiments qui l’accompagnent.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Hélia Sarasin a baigné dans l’écriture depuis sa plus tendre enfance. Cet exercice lui permet de donner une voix à ses sentiments et de surmonter la souffrance. Après de nombreux essais, elle décide de franchir le pas en réalisant "Le deuil d’un vivant", son premier recueil de poésie.
LangueFrançais
Date de sortie29 avr. 2024
ISBN9791042219086
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    Le deuil d’un vivant - Hélia Sarasin

    Hélia Sarasin

    Le deuil d’un vivant

    Recueil

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    © Lys Bleu Éditions – Hélia Sarasin

    ISBN : 979-10-422-1908-6

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Et tous mes moments sont soit associés à lui,

    soit à la guérison de sa perte.

    Il y a cent façons de dire que tu ne me veux plus.

    Et dix mille autres de dire que je ne cesserai jamais

    de me réveiller chaque matin en espérant que ça ait changé.

    J’étais une forêt en feu,

    tu as été l’averse qui l’a sauvée.

    Mais c’était moins joli,

    le rouge était ta couleur préférée.

    Tu pensais que partir me rendrait plus forte,

    plus moi.

    Mais je suis toujours au même endroit,

    et je suis juste sans toi.

    Chaque jour je me lève en espérant que tu ne vas pas me manquer.

    Et chaque jour tu te lèves en sachant que si jamais,

    je serai là où tu m’as laissée.

    Il n’y a rien de beau dans les bleus que tu m’as laissés.

    Mais je continue de les appeler amour,

    car je ne sais toujours pas ce que c’est.

    Je hais le temps car il est le seul à pouvoir guérir ce que tu as fait,

    et qu’il est loin d’avoir l’air pressé.

    Il joue encore à faire des rondes,

    à transformer les heures et les secondes.

    Mais lui a une éternité pour s’amuser,

    et moi je n’ai qu’une vie pour t’oublier.

    Et quand je dis que je veux rentrer à la maison,

    ça veut simplement dire que je veux retrouver tes bras.

    Mon âme sait parler des centaines de langages

    et elle trouve toujours un moyen d’épeler ton nom.

    Mais « quand on veut on peut » ne s’applique pas à tout le monde.

    Souviens-toi d’à quel point j’ai souhaité être heureux,

    et souviens-toi d’à quel point j’ai voulu ne plus compter chaque seconde.

    Je continue de confondre l’amour avec tous les objets tranchants.

    Je continue de m’y couper,

    et d’être surprise de voir du sang.

    On

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