À propos de ce livre électronique
Représentée pour la première fois à Versailles le 18 août 1674, «Iphigénie» est une tragédie où les passions se déchainent en un torrent d'orgueil, de jalousie, et de désir de gloire. Un classique, «Iphigénie» rappelle que seuls les hommes sont responsables de leurs actes.
Jean Racine
Jean Racine, né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon et mort le 21 avril 1699 à Paris, est un dramaturge et poète français. "Britannicus" est une tragédie en cinq actes et en vers, représentée pour la première fois le 13 décembre 1669 à Paris, à l'Hôtel de Bourgogne.
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Avis sur Iphigénie
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Aperçu du livre
Iphigénie - Jean Racine
Iphigénie
Image de couverture : Shutterstock
Copyright © 1674, 2021 SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN: 9788726791587
1ère edition ebook
Format: EPUB 3.0
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Cet ouvrage est republié en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.
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Iphigenie en aul ide,
Tragédie. — 1669.
Préface.
Il n’y a rien de plus célèbre dans les poëtes que le sacrifice d’Iphigénie; mais ils ne s’accordent pas tous ensemble sur les plus importantes particularités de ce sacrifice. Les uns, comme Eschyle dans Agamemnon, Sophocle dans Électre, et, après eux, Lucrèce, Horace, et beaucoup d’autres, veulent qu’on ait en effet répandu le sang d’Iphigénie, fille d’Agamemnon, et qu’elle soit morte en Aulide. Il ne faut que lire Lucrèce, au commencement de son premier livre:
«Aulide quo pacto Triviaï virginis aram
« Iphianassaï turparunt sanguine fœde
« Ductores Danaum, etc. ¹ »
Et Clytemnestre dit, dans Eschyle, qu’Agamemnon, son mari, qui vient d’expirer, rencontrera dans les enfers Iphigénie, sa fille, qu’il a autrefois immolée.
D’autres ont feint que Diane, ayant eu pitié de cette jeune princesse, l’avait enlevée et portée dans la Tauride, au moment qu’on l’allait sacrifier, et que la déesse avait fait trouver en sa place ou une biche, ou une autre victime de cette nature. Euripide a suivi cette fable, et Ovide l’a mise au nombre des Métamorphoses.
Il y a une troisième opinion, qui n’est pas moins ancienne que les deux autres, sur Iphigénie. Plusieurs auteurs, et entre autres Stésichorus, un des plus fameux et des plus anciens poëtes lyriques, ont écrit qu’il était bien vrai qu’une princesse de ce nom avait été sacrifiée, mais que cette Iphigénie était une fille qu’Hélène avait eue de Thésée. Hélène, disent ces auteurs, ne l’avait osé avouer pour sa fille, parce qu’elle n’osait déclarer à Ménélas qu’elle eût été mariée en secret avec Thésée. Pausanias (Corinth. p. 125) rapporte et le témoignage et les noms des poëtes qui ont été de ce sentiment; et il ajoute que c’était la créance commune de tout le pays d’Argos.
Homère enfin, le père des poëtes, a si peu prétendu qu’Iphigénie, fille d’Agamemnon, eût été ou sacrifiée en Aulide, ou transportée dans la Scythie, que dans le neuvième livre de l’Iliade, c’est-à-dire près de dix ans depuis l’arrivée des Grecs devant Troie, Agamemnon fait offrir en mariage à Achille sa fille Iphigénie, qu’il a, dit-il, laissée à Mycène, dans sa maison.
J’ai rapporté tous ces avis si différents, et surtout le passage de Pausanias, parce que c’est à cet auteur que je dois l’heureux personnage d’Ériphile, sans lequel je n’aurais jamais osé entreprendre cette tragédie. Quelle apparence que j’eusse souillé la scène par le meurtre horrible d’une personne aussi vertueuse et aussi aimable qu’il fallait représenter Iphigénie? Et quelle apparence encore de dénouer ma tragédie par le secours d’une déesse et d’une machine, et par une métamorphose, qui pouvait bien trouver quelque créance du temps d’Euripide, mais qui serait trop absurde et trop incroyable parmi nous?
Je puis dire donc que j’ai été très-heureux de trouver dans les anciens cette autre Iphigénie, que j’ai pu représenter telle qu’il m’a plu, et qui, tombant dans le malheur où cette amante jalouse voulait précipiter sa rivale, mérite en quelque façon d’être punie, sans être pourtant tout à fait indigne de compassion. Ainsi le dénouement de la pièce est tiré du fond même de la pièce; et il ne faut que l’avoir vu représenter pour comprendre quel plaisir j’ai fait au spectateur, et en sauvant à la fin une princesse vertueuse pour qui il s’est si fort intéressé dans le cours de la tragédie, et en la sauvant par une autre voie que par un miracle qu’il n’aurait pu souffrir, parce qu’il ne le saurait jamais croire.
Le voyage d’Achille à Lesbos, dont ce héros se rend maître, et d’où il enlève Ériphile avant que de venir en Aulide, n’est pas non plus sans fondement. Euphorion de Chalcide, poëte très-connu parmi les anciens, et dont Virgile (Eclog. X) et Quintilien (Instit. lib. X) font une mention honorable, parlait de ce voyage de Lesbos. Il disait dans un de ses poëmes, au rapport de Parthénius, qu’Achille avait fait la conquête de cette île avant que de joindre l’armée des Grecs, et qu’il y avait même trouvé une princesse qui s’était éprise d’amour pour lui.
Voilà les principales choses en quoi je me suis un peu éloigné de l’économie et de la fable d’Euripide. Pour ce qui regarde les passions, je me suis attaché à le suivre plus exactement. J’avoue que je lui dois un bon nombre des endroits qui ont été le plus approuvés dans ma tragédie; et je
