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Libérez la déesse en vous !: Pour rompre les répétitions de mère en fille
Libérez la déesse en vous !: Pour rompre les répétitions de mère en fille
Libérez la déesse en vous !: Pour rompre les répétitions de mère en fille
Livre électronique218 pages2 heures

Libérez la déesse en vous !: Pour rompre les répétitions de mère en fille

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À propos de ce livre électronique

Quelle femme n’a pas ressenti, un jour ou l’autre, un mal de vivre au creux des reins? Une douleur indescriptible, un frein à une vie amoureuse prometteuse, carrière éclatante sabotée, mais d’où provient ce mal à l’âme? Dans « Libérez la déesse en vous ! », son premier ouvrage brillant et unique en son genre, Chantale Belzile trace le parcours des femmes et remonte à nos ancêtres afin de nous amener à mieux comprendre que très souvent, nos blessures ne nous appartiennent pas. Nous les trainons inconsciemment, nous en payons le prix, et dans le pire des cas, nous les transmettons à nos filles.

Afin que les répétitions cessent pour nous libérer et ainsi éviter ce mal à l’âme aux générations à venir, il est important de comprendre le pouvoir que nous avons sur les douleurs engendrées avant notre naissance. Il est question ici d’une compréhension du mécanisme de fonctionnement, des subtilités de dons involontaires et, finalement, d’un éveil afin d’accéder au plein potentiel qui vit en chaque femme. L’épanouissement de notre féminité est synonyme d’une vie amoureuse assumée et réussie, d’une carrière fleurissante, mais avant tout, d’une vie familiale remplie d’amour et d’équilibre vécue en pleine conscience. Un hymne à la femme comme jamais il en a été écrit!
LangueFrançais
Date de sortie24 oct. 2017
ISBN9782923364889
Libérez la déesse en vous !: Pour rompre les répétitions de mère en fille
Auteur

Chantal Belzile

Diplômée d’études collégiales en administration, Chantale Belzile travaille durant sept ans dans le domaine de la comptabilité avant de se réorienter vers la phytohérapie et la réflexologie. Depuis 23 ans, elle dirige sa clinique privée, en plus d’avoir enseigné la phytohérapie pendant 15 ans. Maintenant conférencière et formatrice, Chantale Belzile anime des méditations de groupe en parallèle des consultations privées. Cet ouvrage permet d’ouvrir des portes pour découvrir la passion pour l’âme et l’équilibre émotionnel en chacun de nous.

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    Aperçu du livre

    Libérez la déesse en vous ! - Chantal Belzile

    PREMIÈRE PARTIE

    Les vérités

    Hommage aux femmes

    Un amour dénudé du je, me, moi. Un amour inconditionnel et illimité projeté sur le bonheur et la réussite des autres: voilà comment nous pouvons définir l’amour porté, exprimé et offert par nos pionnières, ces femmes confinées dans leur cuisine, vêtues d’un long tablier du lever au coucher et toujours présentes à leur poste beau temps mauvais temps. Dans ces temps où les femmes se sentaient dans l’obligation de remplir leurs fonctions, seules une maladie grave ou une contraction soudaine semblaient assez puissantes pour venir les déloger de leurs fonctions d’épouse, de mère et de gouvernante.

    Devant cette vérité, nous aurions tort de nous imaginer que le port du tablier soulignait un accessoire de mode. Pour l’avoir déjà entendu lors des consultations, je peux dire que le tablier avait pour utilité de dissimuler les rondeurs d’une autre bedaine en pleine expansion. Bien évidemment, tant qu’à le porter, aussi bien se servir des coins inférieurs pour essuyer la sueur de fatigue coulant sur son front, exprimant un sentiment caché de découragement. La preuve, c’est qu’au fil du temps, la mode des tabliers s’atténua en même temps que le nombre de grossesses diminua, bizarre…

    C’est merveilleux, la force d’amour déployée par ces femmes, transmise par le don de soi. Par contre, je ne suis pas certaine qu’elles étaient conscientes de ce don d’amour inconditionnel qu’elles possédaient et qu’elles mettaient à profit pour tout un chacun dans la maisonnée. Je ne sais même pas si elles avaient le temps de penser, alors aussi bien dire qu’elles façonnaient le tout avec leur intuition, leur débrouillardise à être autodidactes et leur détermination à vouloir que tout soit parfait selon le plan divin.

    Pouvons-nous, un court instant, imaginer le nombre de tâches que ces femmes exerçaient dans une journée? Après toutes mes observations, voici comment je décris ces femmes restées dans l’ombre sous leur tablier. Elles étaient à la fois enseignantes, dirigeantes, psychologues, infirmières, cuisinières, couturières, coiffeuses, comptables, chanteuses, conteuses d’histoires, concierges, chefs de buanderie, organisatrices d’événements, horticultrices, fermières, planificatrices, gestionnaires…

    Wow! Fortes, puissantes et déterminées dans chacun de ces rôles, ces femmes avaient toutes les qualités requises pour être de vraies entrepreneures. De plus, par leurs expériences et par la multitude d’exemples déployés, elles se montraient des enseignantes douées de l’école de la vie. Époustouflant de constater les connaissances de ces femmes dans la diversité et la facilité à gérer la maisonnée. Le travail qu’elles accomplissaient, 24 heures sur 24, est invraisemblable. Debout très tôt, couchées très tard, et infirmières en pleine nuit: cela demandait toute une énergie et un don de soi.

    Tous ces titres professionnels dont elles assumaient les fonctions à tout moment de la journée étaient déployés avec amour inconditionnel. Et malheureusement, tout se faisait dans la normalité parce qu’une mère devait remplir ses tâches pour le bonheur des enfants et du conjoint. Pour ma part, je pense que l’entreprise familiale des femmes est basée sur du bénévolat pur et simple. À mes yeux, ces femmes étaient de vraies professionnelles n’ayant jamais vu un chèque de paie à leur nom. Qui accepterait↓♥ d’accomplir tout cela sans recevoir la moindre compensation monétaire? Je peux comprendre le niveau élevé de frustration ressenti par ces femmes alors que tout leur temps était consacré à oublier qu’elles existaient dans leur essence féminine en plus de demeurer, pour nombre d’entre elles, dans la pauvreté financière.

    Je propose de rendre hommage à ces femmes dans une énergie de fête, de joie et d’amour pur dans le but de libérer cette énergie négative lourdement enracinée dans nos cœurs♥. Offrons à ces déesses le party qu’elles n’ont jamais connu et que toutes méritaient de recevoir avant de quitter cette terre. Avec l’oubli de cette reconnaissance amplement méritée, pas surprenant de voir que nous sommes encore aujourd’hui porteuses de ce don de soi, bien malgré nous. Il est urgent de passer à une énergie positive en vue de se départir de cette tristesse féminine léguée d’une génération à l’autre. Pour le faire, arrêtons cette insouciance et honorons nos mères ainsi que toutes celles ayant peuplé cette terre, et leur travail effectué dans l’oubli total de leur bien-être intérieur.

    Acceptons↓♥ le titre d’entrepreneure familiale légué de mère en fille et reconnaissons nos capacités d’accéder à nos rôles de femmes professionnelles dans nos choix ciblés. Voyons le positif à travers ce parcours et retenons ce qu’elles nous ont enseigné. Souvent surnommées «reines au foyer», aujourd’hui, nous sommes en mesure de convenir qu’elles ont été des leaders bien avant les hommes. Ici, l’idée n’est pas d’emprunter la voie du féminisme combatif, mais de voir les avantages perçus par les hommes en lien avec le soutien familial de leur conjointe.

    Ces femmes ont permis aux hommes de faire carrière tout en s’épanouissant professionnellement, financièrement et personnellement. Par contre, rappelez-vous tous les postes et toutes les fonctions occupés par ces grandes dames dans leur maison. Quelle gloire! Dommage que leurs accomplissements faisaient abstraction d’éloge, de respect, de reconnaissance, de promotions et de salaire.

    Ces femmes nous ont légué la force d’être entrepreneures et enseignantes dans l’Âme. Par contre, nous devons l’admettre, on retrouve, parfois à notre insu, des germes de colère, d’impatience et de frustration dans nos pensées et dans nos comportements. Dans ces instants, l’expression de peurs inconscientes et d’émotions refoulées fait naître un manque de confiance en soi souvent accompagné de révolte et du sentiment d’injustice.

    Ces inconforts intérieurs laissent souvent place à un manque de courtoisie et de politesse verbale dénotant, inévitablement, une peur de prendre sa place. Malgré tous ces inconforts exprimés par un manque d’estime de soi, il n’en demeure pas moins que la femme est venue vivre et transmettre ses enseignements d’amour. Tant et aussi longtemps que la femme résistera à exprimer librement et fièrement son amour, les familles en souffriront.

    Le véritable amour prend place en appliquant les principes de base du je, me, moi. JE m’aime, je ME réalise et MOI (votre nom), je vis, intérieurement, l’amour de l’Âme que je suis et je prends la responsabilité de le manifester tout autour de moi. Puisque la femme est une enseignante d’amour, elle prendra sa place en usant de fermeté afin que ses messages d’amour, imprégnés de douceur, soient entendus et surtout écoutés. Au fur et à mesure que les résultats se multiplieront, un sentiment d’appréciation et de valorisation s’installera et la fierté d’être admirée accroîtra sa valeur personnelle ainsi que la valeur du mot «amour».

    Si chaque femme ose être et rayonner l’énergie de pureté et de féminité qu’elle possède, nous assisterons rapidement à une transformation positive sur le plan terrestre. Nous serons les témoins d’une explosion d’amour infini alimenté par une grande douceur où la paix d’être simplement se lira sur les visages détendus et épanouis du monde féminin. Nous serons ainsi en mesure de ressentir toute la sérénité provenant d’un calme remarquable qui permet d’utiliser avec succès la totalité des qualités féminines que nous sommes appelées à développer dans le but d’attirer et de rencontrer l’abondance la plus complète que toutes les femmes désirent, et ce, à tous les niveaux.

    Pour être témoins de cette explosion de cœurs♥ légers et joyeux, ces changements d’amour doivent d’abord s’opérer à l’intérieur de nous, individuellement, dans le but de se multiplier collectivement par la suite. À ce moment seulement, nous verrons le véritable équilibre s’installer dans nos vies personnelles, familiales, professionnelles et sociales. Aujourd’hui notre mandat de l’expression de l’amour passe par notre obligation de rendre hommage aux Âmes de ces femmes nous ayant passé le flambeau. Saurons-nous leur faire honneur en leur démontrant notre capacité à devenir de véritables déesses dans l’Âme et dans nos vies?

    Sommes-nous assez fières de notre essence féminine pour rayonner de toute notre splendeur, de notre gloire et de nos vérités dans l’intérêt de nos filles, de nos petites-filles et de toutes les femmes à venir dans ce monde? Pouvons-nous nous unir, entre femmes, en nous entraidant pour devenir de véritables femmes de cœur♥ de génération en génération?

    L’oubli de leur féminité

    Pour moi, féminité vibre avec cœur♥, amour et sensibilité extrême. Trois mots qui, selon moi, ne font pas partie du dictionnaire de nos arrière-grands-mères, de nos grands-mères, et je peux même ajouter de nos mères, bref de nous toutes. Ici, je ne cherche qu’à détecter les vérités. Je les exprime afin de pouvoir apporter les correctifs positifs pour changer définitivement les situations en vue d’accéder au mieux-être avec rapidité.

    En fait, cœur♥, amour et sensibilité se sont mis à s’exprimer à travers le mental au lieu de vibrer dans le cœur♥ des femmes et de trouver place librement et naturellement à travers les tâches de leur quotidien. Avec ce lot de corvées, le cœur♥ des femmes est devenu insensible à l’amour. La peur d’aimer et d’être aimée a fait en sorte d’imprégner ce cœur♥ si pur et si aimant de multiples cicatrices encore très présentes aujourd’hui en chacune de nous, même à notre insu.

    Par leur incapacité à dire NON et à se faire respecter, la plupart des femmes sont devenues frigides, frustrées, distantes et parfois même intolérantes. De là sont nés les comportements conscients, et parfois inconscients, adoptés par celles-ci dans le but de se protéger d’une éventuelle grossesse. Sans vouloir choquer, il est humain, en tant que femme, de vouloir oublier sa féminité en sachant que sa douceur, sa gentillesse et le fait de vouloir se blottir tout confortablement dans les bras de son amoureux se termineront par une possible grossesse.

    À force de répétitions, elles en sont venues à oublier ce que voulait dire materner. Trop, c’était trop et il faut les comprendre. Rien dans leur vie de femme n’avait le temps d’être savouré. Elles créaient chaque instant, mais ne trouvaient ni force, ni temps, ni patience pour contempler le tout. Combien de fois ai-je entendu que les femmes, derrière leur tablier, oubliaient qu’elles étaient enceintes? Pendant les neuf mois où ce petit être prenait place, elles faisaient tout pour oublier et ne pas sentir cette présence d’amour vibrant en elles. Seules les contractions les ramenaient à la réalité en leur rappelant que le temps était venu d’accoucher. Dure réalité exprimant très bien la peur d’aimer et d’être aimée. Cette émotion, venue s’inscrire comme une autre cicatrice sur ce cœur♥ maternel, est aussi appelée à être transférée dans notre propre cœur♥ en ayant un impact important dans nos cellules de femmes.

    Comme notre mandat consiste à nous libérer des cicatrices imposées à notre cœur♥ par les générations précédentes, il est normal de posséder une vision et une pensée différentes de bien des gens. Dans ces circonstances, il nous arrive souvent de porter l’étiquette de dérangeante ou de celle qui ne fait jamais comme les autres. Notre détermination à entreprendre nos vies différemment nous caractérise, trop souvent, de révoltées et même de rebelles aux yeux de nos proches. Ne paniquons pas devant ces qualificatifs que je considère comme très positifs. Si nous développons cette force de caractère dès notre jeune âge, c’est justement pour accéder à ces changements espérés de nos ancêtres.

    Cela tombe comme une excellente nouvelle puisque cela implique que nous sommes venues prêter main-forte à nos mères et à nos sœurs de cœur♥. Notre implication dans ce rôle à retrouver notre vibration d’amour pur nous invite à épauler notre mère dans sa quête de la reconnexion à sa féminité. Cette tâche complexe dans sa simplicité enclenche automatiquement un processus de libération envers les Âmes de celles qui nous ont chéries, parties se reposer dans l’autre dimension. C’est une tâche exigeante que j’ai moi-même expérimentée dès mon jeune âge. Afin de vous aider à vous reconnaître, voici comment j’ai tenté d’apporter mon aide à ma mère afin de la libérer de ce lourd fardeau porté depuis des générations.

    Je me souviens, vers l’âge de neuf ans – je revois la scène comme si c’était hier –, je jouais à l’école avec mes élèves imaginaires. Je déposais des cahiers d’écriture sur mon lit et comme si c’était mes élèves, je traçais les lignes des lettres ABC… Par la suite, je ramassais les cahiers pour en faire la correction. Je rêvais d’être enseignante afin de permettre aux enfants d’utiliser le meilleur d’eux-mêmes. Ma patience était exemplaire. Mon intérêt à devenir meilleure et à vouloir voir les autres atteindre cet état d’être était palpable. Après la correction, je prenais le temps d’expliquer à chacun ce qu’il devait améliorer en vue d’obtenir un meilleur résultat dans un prochain exercice. Ma grande sensibilité a fait en sorte de me permettre d’appliquer cette technique très tôt dans ma vie.

    Pourquoi attendre de faire des études et de les terminer pour devenir enseignante? Quelle perte de temps! De plus, je sentais très fortement, à l’intérieur de moi, que je n’avais pas de temps à perdre. Éveillée et lucide, j’ai compris que l’école de la vie était à ma disposition et que mon rôle d’enseignante, des principes de l’amour, pouvait débuter dès maintenant. Voilà, probablement, la raison pour laquelle j’ai laissé tomber, au fil du temps, le besoin de faire des études en enseignement. Au fond, je sentais très bien que j’avais tout en moi pour remplir ma mission à ma manière.

    Incroyable, mais vrai: ma première élève fut ma mère. Quelle tâche me suis-je donnée? Eh oui, TRÈS TÔT je me suis mise à l’observer dans ses rôles de femme, d’épouse, de mère et d’amie. TRÈS TÔT, j’ai vu des erreurs dans son livre et TRÈS TÔT, j’ai voulu lui transmettre les correctifs à apporter afin d’améliorer sa vie. Ouf! Tout un contrat! Je dois admettre que ma crédibilité semblait échapper à la réalité. Entêtée, je ne l’ai pas lâchée. Pas question de laisser ma mère souffrir dans l’oubli de sa grande féminité!

    Je revois des scènes où, avec ma douceur d’enfant, je tentais de lui dire et de lui faire prendre conscience qu’elle devait s’ouvrir et s’épanouir. Combien de fois je l’observais, puis, dans mon cœur♥, je ne comprenais pas

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