Les voyages du changement de siècle
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À propos de ce livre électronique
Cinq récits racontés avec beaucoup d’humour et d’ironie. Cinq chroniques d’un temps où les voyageurs ne transportaient pas d’appareil photo numérique avec mémoire pour des milliers de photos, ni un téléphone portable avec une infinité de fonctions capable de résoudre tout imprévu. Le lecteur plongera dans un voyage initiatique dans des passages d’aventure pure et se souviendra d’un fait historique sans précédent survenu en même temps que l’un de ces périples. Tous ces épisodes se sont produits lors que nous laissions derrière le XXe siècle et que nous commencions à vivre un changement radical vers une utilisation de la technologie si extrême que cela a changé la façon de voyager. En arrivant à ce point, nous continuions à regarder sur une carte, nous n’utilisions pas le GPS et nous cherchions une cabine pour appeler chez nous. Ose revivre toutes ces sensations avec ces récits, après tout “voyager est l’argent le mieux investi” n’est-ce pas?
Mario Garrido Espinosa
Nascido em Madri em 1972, ele é um engenheiro técnico de sistemas de computadores da Universidade Politécnica de Madri. No campo trabalhista, ele participou de vários projetos de informática para diferentes empresas e o Ministério da Defesa. Apesar de seu treinamento e atividade no campo técnico, sua paixão é literatura, escrevendo várias histórias ("Feliz Natal ... ou não") e histórias de viagens ("As jornadas da virada do século"). Nas redes sociais, ele conseguiu ecoar graças à sua história "O amor de um consultor de computadores" (publicado na revista literária Almiar em 18/08/2016) e a série "Nostalgias Preteris". Seus trabalhos mais ambiciosos, até agora, são o romance de aventura "O Reino dos Malditos e o romance contemporâneo sobre o mundo da ciência da computação" As Sinergias de Marcio.
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Aperçu du livre
Les voyages du changement de siècle - Mario Garrido Espinosa
Dédicace:
À mes parents et à mon frère
À tous ceux qui ont partagé et partageront des voyages et des aventures avec moi.
––––––––
PRÉFACE
Voyager est l’argent le mieux investi
. Cette maxime est l’une des grandes vérités de ce monde qui n’admet pas de réplique. Au cours de ma vie, dès que j’en ai eu l’occasion, j’ai investi de l’argent dans cette discipline et, pour le moment, je peux dire que j’ai été dans plus de vingt pays: Portugal, France, Andorre, Italie, Égypte, Autriche, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Suisse, Russie, Canada, Mexique, Costa Rica, Malte, Lituanie, Estonie, Hongrie, Slovaquie...
Dans le processus de m’en souvenir pour les énumérer, tu te rends compte de la dimension du vécu; surtout quand tu es conscient que la liste n’est pas complète, que tu oublies un pays. J’espère dans tous les cas, pouvoir doubler ou tripler ce chiffre tant que le corps tient. Mais pour l’instant, le cumul d’expérience me remplit de joie à chaque fois que j’y pense: je suis être dans la chambre funéraire de la pyramide de Mykérinos en Égypte; j’ai traversé le plus grand lac d’Europe, le Ladoga, sautant des vagues de plus de deux mètres embarqué sur un bateau soviétique; j’ai vu une ville Maya à moitié mangée par la forêt mexicaine, perché au sommet d’une pyramide récemment découverte; j’ai marché sur la langue du glacier Pasterze au milieu des Alpes; je me suis jeté par une tyrolienne de plus d’un kilomètre au -dessus de la forêt nuageuse au Costa Rica; j’ai vu le Mont Saint-Michel dans la brume comme si c’était un château d’un conte; j’ai marché dans le cadre magique du Cervin en Suisse; j’ai vu Toronto entier
depuis les 446 mètres d’altitude de la CN Tower et j’ai senti le vertige de se promener sur son sol transparent; j’ai vu la fenêtre bleue
de l’île de Gozo à Malte avant qu’elle ne disparaisse pour toujours; j’ai traversé l’Eurotunnel sur le trajet de Bruxelles à Londres; j’ai été à l’intérieur d’un sous-marin de la deuxième guerre Mondiale en Estonie; je suis monté au dernier étage de la Tour Eiffel; je me suis baigné dans la célèbre piscine entourée de colonnes de la station thermale Gellert à Budapest; dans le nord du Canada j’ai vu comment une baleine remontait à la surface et à seulement cinq mètres, elle m’a regardé pendant quelques secondes...
Je suis conscient qu’il me reste encore beaucoup à faire, à voir et à vivre, mais parfois, avant de commencer de nouveaux projets, il faut se pencher sur les origines et c’est précisément de cela que traite ce livre : des premiers voyages qui ont donné naissance à tous les autres, qui ont posé cette vocation inlassable, qui m’ont fait désirer de continuer à voyager; je veux parler des voyages sur l’île de Majorque, au Portugal, dans les Pyrénées, en Italie et, enfin, dans le lieu le plus surprenant de tous ceux que j’ai visités :l’Egypte.
Il est vrai que je ne suis pas Rustichello de Pise, ni celui-ci est un exemplaire de Les voyages de Marco Polo
, mais je suis sûr que de ce livre, c’est son humilité qu’on aimera, tous ceux qui aiment voyager ou désirent le faire; et qui sait, peut-être certains oseront raconter aussi par écrit leurs expériences...
voyage dans les pyrénnées
1 – le cadeau d’ Érica Raquel
SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2001
Les trois passagers ont réussi à faire rentrer tous leurs bagages dans le coffre de la Volkswagen Passat à 5H30 du matin. La voiture a commencé son pèlerinage de 4000 kilomètres avec la paresse associée à l’heure, d’autant plus que c’était samedi et entraîner la fatigue du travail fait pendant toute la semaine. Peut-être la voiture, comme être inanimé, ne ressentait pas ces choses mais ses occupants oui, qui étaient l’âme de cette aventure. Pourtant l’excitation du voyage apaisait toute pensée de paresse ou de léthargie.
Peu à peu le soleil s’est levé sur la route nationale N-II. Pepe sur le siège arrière, parlait peu; il ne fredonnait pas non plus les chansons du CD de L’oreille de Van-Gogh
qu’ils écouteraient infiniment pendant le périple, bien qu’ils les connaissent par cœur. Il restait étrangement inerte – Je n’étais pas endormie
- Je n’ai eu qu’un petit moment les yeux fermés- il a déclaré lorsque le premier rayon de soleil aragonais l’a surprise
théoriquement réveillé" et ses deux compagnons de voyage, les frères Luisito et Mario gâchaient sa bonne disposition vers les disciplines de Morphée.
Avec une ponctualité spartiate sur l’horaire prévu —8:30—, ils sont entrés dans la capitale de l’Ébre, quoique pas par un chemin connu.
— Nous sommes dans la zone industrielle de Saragosse... —a informé Mario.
— Dans quelle direction? — a demandé le conducteur.
— À droite...tu ne vois pas là-bas les stalagmites
— dit Pepe, en utilisant le synonyme de glaçon. Pour faire référence aux tours de la Basilique du Pilar.
En effet, à droite on voyait les parties les plus hautes du Pilar ou peut-être celles de Seo. Faisant confiance à cette référence unique, la voiture a traversé un pont sur une rivière impétueuse.
— Mais...ce pont ressemble à un pont piétonnier- — a dit Mario mécontent en voyant les visages coléreux qu’avaient certains passants matinaux.
— Peu importe, nous sommes déjà au milieu et nous devons continuer- a dit Luisito. Le problème est, que la seule chose qui les guidait c’était les stalagmites et pour pouvoir arriver à eux les rues piétonnes n’importaient pas, ni la direction des route, interdite ou pas. Telle était l’audace de nos trois voyageurs dans leur début à Saragosse.
Au bout d’un moment après avoir pris le pont, ils sont arrivés sans problèmes à l’entrée du stationnement, qui se situe en dessous de la Place du Pilar.
Pepe a ouvert la porte de la voiture et il a trouvé par terre une petite house de la taille d’un carnet. Dedans il y avait une carte d’identité d’une sympathique jeune fille nommée Érica Raquel et quatre billets très bien pliés de deux mille pesetas. La joie fût immense et les voyageurs prononçaient de grandes louanges dédiées à leur bienfaitrice improvisée. Mario, en tant qu’administrateur et trésorier official de l’expédition, a phagocyté la somme pour le bien commun.
—Vous voulez du jus d’orange? Peut-on nous le permettre aujourd’hui? — Luisito a dit quand il demandait le petit déjeuner, essayant de piller le capital qui leur était tombé du ciel. Et le pire, c’est qu’il a obtenu.
Avec trois jus de fruits sur une table de la cafétéria Santiago, la vue donnant sur la Basilique du Pilar, les expéditionnaires ont mangé quelques churros
et un café copieux mais peu solennelle. Erica Raquel les a invités avec cette saine gentillesse des filles de Saragosse, mais sans vouloir faire acte de présence, toujours si humbles.
Malgré leur comportement peu civique, les repas matinaux ont été la gloire pour eux. Le ventre plein ils sont entrés dans la Basilique. Il faisait assez frais. Comme toujours –ce n’était pas la première fois pour aucun de trois- ils ont profité du bâtiment gigantesque, essayant de deviner parmi tout ce mélange de styles, à quel courant architectural appartient le temple.
—C’est du baroque aragonais — a dit Mario avec sa voix de connoisseur.
— Et à quoi ça se voit?- a demandé Luisito.
— Eh...bien...aucune idée. C’est qu’il le mette sur la pancarte, à l’entrée, à côté des obus de la Guerre de Sécession- reconnut son frère, brisant le charme.
Pepe pendant ce temps il fouinait dans une brochure des Laudes. Des enfants – pauvres, un samedi et à cette heure là- en face de l’image du Pilar, chantaient d’un voie forcée des chants appartenant à des siècles plus sombres, mais que en ce jour du début du XXIe siècle, avaient encore leur public.
—Les enfants se cassent le cul— a dit Pepe en voyant l’attitude des enfants déguisés en enfants de chœur.
— C’est qu’en 2001, cela fait rire- a déclaré Mario, toujours critique, inflexible et fatiguant avec les médiévalismes de l’Église de la Sainte Mère.
—o—
Pepe a déposé la carte d’identité d’Érica Raquel dans une boîte aux lettres près de l’entrée du parking, laissant la responsabilité au facteur de la livraison à son propriétaire. Avant, il l’a sorti du portemonnaie avec précaution et l’a soigneusement nettoyé avec un mouchoir.
—Au cas où, les empreintes digitales... —il a dit avec précaution.
Après cet acte civique envers l’unique bienfaitrice ont on se souvient dans cette expédition, les trois aventuriers se sont dirigés vers la Seo, en passant par l’imposant bâtiment du siège d’Ibercaja, à côté de la mairie.
—Alors nous la verrons une autre année... — a déclaré Luisito quand ils ont vu qu’elle n’ouvrirait pas ses portes avant 10 heures du matin.
Ils ont contourné le bâtiment pour trouver une autre porte mais ça a été impossible d’y entrer.
À 9 H30 ils ont quitté Saragosse en chemin vers le nord indompté.
—o—
—Pour tout dire, Huesca est une merde —a dit Pepe, sur un ton qui ne laissait pas de doute, malgré le manque d’élégance de cette phrase.
Les trois aventuriers avaient parcouru quelques kilomètres autour de la ville de Huesca. Là-bas, la ville montrait d’une manière injuste une certaine laideur et simplicité. Même le mot « ville » devenait trop grand pour les quelques bâtiment que l’on pouvait apercevoir.
—Il n’y a qu’une grande église et un réservoir d’eau — compléta-t-il, en essayant de justifier sa réflexion précédente.
—Et au milieu du désert —a ajouté Mario, donnant plus de dramatisme à l’affaire.
La Volkswagen Passat, laissant derrière peu à peu la plaine continua à avancer sur la route déserte de Barbastro.
-Regardez- dit Luisito, - on voit déjà les premiers.
En effet, au loin on apercevait les montagnes pyrénéennes de couleur bleue.
Soudain, apparut sur la droite le Monastère de Pueyo, perché sur une haute colline. Il figurait comme arrêt obligé sur le Livre de l’Expédition.
