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Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles: Volumes II et III
Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles: Volumes II et III
Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles: Volumes II et III
Livre électronique996 pages12 heures

Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles: Volumes II et III

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À propos de ce livre électronique

Au milieu des années 1970 était publié Un cours en miracles, un ouvrage autodidactique conçu pour vous aider à éliminer vos croyances conscientes et inconscientes dans le but de retrouver votre État naturel d’Amour, de Paix et de Joie Sans Limites. Le Cours est devenu depuis un Livre saint pour plus d’un million de personnes dans le monde qui ont pu vivre, grâce à lui, une transformation remplie d’amour vers une vie plus sereine. Or, même si le Cours a été rédigé dans une langue magnifique, il demeure un texte dense et métaphorique qui est parfois difficile à comprendre.
LangueFrançais
Date de sortie22 avr. 2015
ISBN9782897525187
Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles: Volumes II et III

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    Aperçu du livre

    Mettre en pratique un cours en miracles / La méthodologie d’un cours en miracles - Elizabeth A. Cronkhite

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    L’auteure de ce livre ne dispense aucun avis médical ni ne prescrit l’usage d’aucune technique en guise de traitement médical. Le seul but de l’auteure est d’offrir une information générale afin de vous guider dans votre quête de bien-être émotionnel et spirituel. L’auteure et l’éditeur ne doivent être tenus responsables d’aucune manière que ce soit de tout usage personnel des informations contenues dans ce livre.

    Copyright © 2009 Elizabeth A. Cronkhite

    Titre original anglais : Practicing A Course in Miracles / The Way of A Course in Miracles

    Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec John Hunt Publishing Ltd.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Miville Boudeault

    Révision linguistique : Féminin pluriel

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Audrey Faulkner

    Conception de la couverture : Matthieu Fortin

    Photo de la couverture : © Thinkstock

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89752-516-3

    ISBN PDF numérique 978-2-89752-517-0

    ISBN ePub 978-2-89752-518-7

    Première impression : 2015

    Dépôt légal : 2015

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    43599.png

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Cronkhite, Elizabeth A.

    [Practicing A course in Miracles. Français]

    Mettre en pratique Un cours en miracles : une vulgarisation en langage clair du cahier d’exercices, accompagnée des notes de men-torat ; La méthodologie d’Un cours en miracles : une vulgarisation en langage clair du guide d’enseignement, accompagnée des notes de mentorat

    (Un cours en miracles ; 2, 3)

    Traduction de : Practicing A course in Miracles, et de, The Way of A course in Miracles.

    ISBN 978-2-89752-516-3

    1. Course in Miracles. 2. Vie spirituelle - Nouvel Âge (Mouvement). I. Cronkhite, Elizabeth A. Way of A course in Miracles. Français. II. Titre. III. Titre : La méthodologie d’Un cours en miracles. IV. Titre : Practicing A course in Miracles. Français.

    BP605.C68C76214 2015 299’.93 C2014-942787-5

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    Volumes II et III 

    II

    Mettre en pratique Un cours en miracles

    Une vulgarisation en langage clair du cahier d’exercices, accompagnée des notes de mentorat

    III

    La méthodologie d’Un cours en miracles

    Une vulgarisation en langage clair du guide d’enseignement, accompagnée des notes de mentorat

    Préface

    Un cours en miracles comprend trois livres : le texte, le cahier d’exercices et le guide d’enseignement. Le texte expose les concepts théoriques du Cours, le cahier d’exercices vous montre comment appliquer le Cours, et le guide d’enseignement vous présente la voie à suivre pour l’étude du Cours. Ces trois livres sont importants, mais alors que le texte est complet en soi, le cahier d’exercices et le guide d’enseignement ont besoin du Texte pour être mis en contexte. Après avoir terminé Le message d’Un cours en miracles : Une vulgarisation du texte en langage clair, j’ai constaté que les vulgarisations du cahier d’exercices et du guide d’enseignement devaient être réunies en un seul volume pour accompagner le MCM. C’est ce livre que vous tenez entre vos mains.

    Les « enseignants » dont il est question dans le guide d’enseignement sont les « enseignants de Dieu », une expression que le Cours utilise pour désigner tous ceux qui vivent une expérience consciente de Dieu. Comme l’objectif du cahier d’exercices est de vous ouvrir afin que vous puissiez vivre une relation directe avec Dieu à travers le miracle ou la Révélation, les « enseignants de Dieu » désignent les étudiants du Cours qui ont terminé le cahier d’exercices.

    Un mentor est une personne qui met son expérience au service des autres dans un domaine donné. Comme j’étudie le Cours depuis 1984, j’ai offert mes services comme mentor à d’autres enseignants de Dieu. C’est pour cette raison que j’ai inclus mes notes de mentorat autant dans le MPCM que dans le MéCM.

    Que la paix vous accompagne, vous qui étudierez ce livre pour approfondir votre compréhension et votre acceptation de votre Unité avec Dieu.

    Liz Cronkhite

    Las Vegas, 2010

    À propos de la vulgarisation

    Vous ne faites qu’Un avec Dieu

    Comment cette phrase peut-elle être plus qu’une idée séduisante quand votre esprit est rempli d’un monde qui est en tout point à l’opposé de Dieu ? Dans votre perception que vous êtes séparé de Dieu, votre esprit est brouillon et raisonne de manière artificielle. C’est grâce à un effort conscient de reprogrammation que l’idée que vous ne faites qu’Un avec Dieu cesse d’être un concept intellectuel pour se transformer en expérience consciente. Mettre en pratique Un cours en miracles met votre esprit sur la bonne voie afin que vous puissiez retrouver votre état naturel d’Amour, de Paix et de Joie illimités en Dieu.

    Le MPCM est une vulgarisation en langage clair du cahier d’exercices d’Un cours en miracles qui accompagne le livre Le message d’Un cours en miracles : Une vulgarisation du texte en langage clair. Cependant, le MPCM est plus qu’un cahier d’exercices dont le vocabulaire et le style s’apparentent à ceux utilisés dans la vulgarisation du Texte. Comme le MCM, il propose également une interprétation du cahier d’exercices à travers le thème central du Cours et les propres expériences d’Unité avec Dieu vécues par la vulgarisatrice. Il aide à mieux comprendre le message qui est au cœur du Cours, vous permettant ainsi d’intégrer les idées avec une rapidité et une profondeur plus grandes que vous ne pourriez le faire avec le texte original. Les notes de mentorat ont été ajoutées pour apporter un éclairage supplémentaire sur certaines leçons.

    Là où le Texte présente un fondement théorique du Cours, ce cahier d’exercices vous offre le moyen de le concrétiser d’une manière permettant une réelle transformation. Ses leçons, qui s’échelonnent sur une année, proposent des pensées quotidiennes simples qui visent à éliminer le système de pensée de l’esprit individuel, à harmoniser vos pensées conscientes avec Dieu et à vous enseigner comment ouvrir votre esprit à Dieu.

    Ces exercices se font dans le cadre de votre vie de tous les jours à l’intérieur de votre perception d’être dans un monde, car c’est par le contact avec ce monde que vous débusquerez les pensées qui vous retiennent dans votre réalité. En soi, comme le monde est neutre, vous pouvez choisir de le percevoir autrement, et c’est précisément cela que ces leçons vous proposent. Cette nouvelle Perception, qui provient du Christ Esprit qui est en vous, devient une passerelle qui est le reflet de l’Amour de Dieu et qui vous rappelle que vous ne faites qu’Un avec Dieu. Quand vous aurez pardonné aux perceptions qui semblent « prouver » que vous êtes séparé de Dieu, ou que vous les aurez libérées, le monde disparaîtra de votre esprit et vous serez Dieu de nouveau.

    Pour y arriver, il vous suffit de faire une fois chaque leçon. Après avoir terminé ces leçons, vous serez prêt à vous tourner vers le Saint-Esprit pour continuer à former votre esprit. Ce cahier d’exercices s’adresse aux nouveaux étudiants qui s’identifient encore fortement à un Moi individuel, car appliquer les leçons à répétition peut bloquer le passage vers un nouvel état d’esprit. C’est pour cette raison que beaucoup d’étudiants, après avoir complété une année de leçons, choisissent d’étudier le cahier d’exercices comme s’il s’agissait du Texte, car il est rempli d’idées pratiques qui explicitent davantage le contenu du Texte.

    Ce cahier d’exercices est basé sur la première édition du cahier d’exercices d’Un cours en miracles, ouvrage qui appartient au domaine public. Ses paragraphes ont été numérotés pour faciliter la comparaison avec les éditions subséquentes.

    Introduction

    1. Le Texte d’Un cours en miracles offre un cadre théorique en appui à son objectif qui est de vous aider à vous remémorer votre Unité avec Dieu. Mais ce sont les activités du cahier d’exercices qui rendront cet objectif atteignable pour vous, car votre esprit ne peut y arriver sans entraînement. Le but de ce cahier d’exercices est donc de former votre esprit à intégrer les concepts du Texte.

    2. Votre période de formation dure une année, et les leçons sont numérotées de 1 à 365. Vous avez une leçon à faire par jour et vous ne devriez pas dépasser ce nombre. Les exercices sont très simples. Ils ne deman-dent pas beaucoup de temps, peuvent se faire n’importe où et n’exigent pas de préparation particulière.

    3. Le cahier d’exercices est divisé en deux sections : la première traite de votre perception de séparation d’avec Dieu tandis que la seconde porte sur l’acquisition d’une Perception réelle, qui est un moyen de percevoir qui reflète une conscience de votre Unité avec Dieu. Les exercices à faire chaque jour sont structurés autour d’une idée centrale (à l’exception des périodes de révision qui proposent plusieurs idées pour une même journée). L’idée est énoncée en premier, suivie d’une description des étapes à suivre pour la mettre en application.

    4. Ce cahier d’exercices a pour but de former systématiquement votre esprit afin qu’il acquière une perception différente de tout ce que contient le monde que vous percevez. Les exercices sont planifiés de manière à ce que vous puissiez généraliser la leçon en constatant que celle-ci s’applique autant aux personnes qu’aux choses.

    5. Votre Perception réelle est différente de la perception de l’esprit individuel en ce sens que lorsque vous l’atteignez, en lien avec une personne ou une situation, elle se transfère automatiquement à toute personne et à toute chose. Si vous soustrayez une personne ou une chose à votre Perception réelle, vous ne pouvez l’atteindre et, par conséquent, elle ne se transfère pas.

    6. Les seules règles que vous devez suivre pour mettre en pratique les leçons sont, premièrement, de faire les exercices en suivant fidèlement les indications. Cela vous aidera à appliquer les idées présentées dans la leçon à chaque situation que vous vivez ainsi qu’à chaque personne et à chaque chose qui s’y trouvent. Deuxièmement, ce n’est pas à vous de déterminer s’il y a des personnes, des choses ou des situations qui échappent à l’application de ces idées. Cela empêchera le transfert de la leçon. L’essence même de la Perception réelle est son caractère infini. C’est à l’opposé de la manière dont vous percevez présentement.

    7. Ces exercices ont pour but d’accroître votre aptitude à étendre les idées présentées dans chaque leçon pour y inclure tout ce qui existe. Cela ne requiert aucun effort de votre part, puisque les exercices sont intrinsèquement transférables à toute chose.

    8. Certaines idées présentées dans ce cahier d’exercices vous sembleront difficiles à croire ou déconcertantes. Cela n’a pas d’importance. Vous devez uniquement appliquer ces idées de la manière prescrite. Vous n’avez pas à les juger ; vous devez uniquement les utiliser. C’est en les utilisant qu’elles prendront tout leur sens pour vous et qu’elles vous prouveront leur véracité.

    9. Rappelez-vous ceci : vous n’avez pas besoin de croire aux idées présentées dans ce cahier d’exercices, vous n’avez pas besoin de les accepter, vous n’avez même pas besoin de les accueillir. Vous pouvez même résister activement à certaines d’entre elles. Tout cela n’a pas d’importance et ne peut en aucun cas diminuer leur efficacité. Refusez de faire des exceptions dans leur mise en application et quelle que soit votre réaction quant à ces idées, utilisez-les. C’est tout ce qui vous est demandé.

    Première partie

    Leçon 1

    Rien de ce que je vois dans cette pièce (ou dans cette rue, de cette fenêtre, à cet endroit) n’a un sens qui lui est propre.

    1. Répétez en silence l’idée suivante, puis regardez lentement autour de vous et appliquez systématiquement cette idée à tout ce que vous voyez. Par exemple :

    « Cette table n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Cette chaise n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Cette main n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Ce pied n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Ce crayon n’a pas de sens qui lui est propre. »

    2. Regardez au-delà de votre environnement immédiat pour appliquer l’idée à une série d’objets plus éloignés de vous. Par exemple :

    « Cette porte n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Ce corps n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Cette lampe n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Cet écriteau n’a pas de sens qui lui est propre. »

    « Cette ombre n’a pas de sens qui lui est propre. »

    3. Vous remarquerez que ces affirmations sont présentées sans ordre précis et qu’elles peuvent s’appliquer à une foule de choses ; c’est le but de cet exercice. Appliquez-le au hasard à tout ce qui croise votre regard, mais sans l’appliquer nécessairement à tout ce que vous voyez. Ces exercices ne devraient pas devenir un rituel. Assurez-vous seulement de ne rien exclure délibérément. Aux fins de cette leçon, toutes les choses se valent.

    4. Appliquez cette leçon une fois le matin et une fois le soir. Vous devriez le faire pendant une minute environ, à moins que vous ne ressentiez un stress. Agissez comme si c’était une tâche agréable.

    Notes de mentorat

    Cette leçon vous enseigne que le monde physique que vous percevez est neutre ; il n’a pas de sens qui lui est propre.

    Leçon 2

    J’ai donné à tout ce que je vois dans cette pièce (ou dans cette rue, de cette fenêtre, à cet endroit) le sens que cela revêt pour moi.

    1. Faites avec cette idée ce que vous avez fait avec la première activité : répétez la leçon, puis appliquez-la spécifiquement aux objets qui sont près de vous ; ce sur quoi vos yeux se posent. Promenez ensuite votre regard autour de vous. Tournez la tête à gauche et à droite, et si possible faites un tour complet pour voir ce qui se trouve derrière vous. Assurez-vous de choisir au hasard ce à quoi vous appliquerez l’idée, sans vous concentrer sur quelque chose en particulier, ni essayer d’inclure tout ce qui se trouve dans une zone donnée. Autrement, vous ressentirez de la fatigue.

    2. Jetez des coups d’œil rapides autour de vous en essayant de ne pas sélectionner des objets en fonction de la taille, de la luminosité, de la couleur, des matériaux ou de l’importance que l’objet a pour vous. Considérez simplement chaque chose qui croise votre regard. Appliquez l’idée autant à un corps qu’à un bouton, à une mouche qu’à un plancher, à un bras qu’à une pomme. Concentrez-vous uniquement sur les objets qui croisent votre regard. Assurez-vous de ne rien choisir en particulier et de ne rien exclure de manière délibérée.

    3. Appliquez cette leçon une fois le matin et une fois le soir. Vous devriez le faire pendant une minute environ, à moins que vous ne ressentiez un stress. Agissez comme si c’était une tâche agréable.

    Notes de mentorat

    Cette activité est une suite logique à la première leçon. Comme le monde physique n’a pas de sens en soi, tout le sens qu’il revêt pour vous est projeté vers lui par votre propre esprit.

    Leçon 3

    Je ne comprends rien de ce que je vois dans cette pièce (dans cette rue, de cette fenêtre, dans cet endroit).

    1. Appliquez cette idée comme les deux précédentes : répétez l’idée, puis appliquez-la de manière spécifique. Assurez-vous de ne rien discriminer dans les choses que vous choisissez de regarder. Vous n’avez pas à vous poser de questions sur la pertinence de ce que vous voyez, car tout se prête à cette idée. Il ne s’agit pas d’un exercice de jugement. Certaines choses que vous voyez peuvent être chargées pour vous sur le plan émotionnel. Mettez vos sentiments de côté et utilisez simplement ces choses comme vous le feriez pour n’importe quoi d’autre.

    2. Le but de ces exercices est de vous aider à chasser de votre esprit les associations que vous aviez l’habitude de faire lorsque vous regardiez quelque chose de manière à ce que vous puissiez comprendre que cette chose est neutre et que vous la connaissez à peine. Il est essentiel que vous gardiez un esprit ouvert et dénué de tout jugement de valeur quant aux choses auxquelles vous appliquerez l’idée du jour. À cette fin, aucune chose n’est plus appropriée ou utile qu’une autre.

    3. Appliquez cette leçon une fois le matin et une fois le soir. Vous devriez le faire pendant une minute environ, à moins que vous ne ressentiez un stress. Agissez comme si c’était une tâche agréable.

    Notes de mentorat

    Quand vous projetez un sens vers quelque chose, vous ne pouvez voir qu’il ne possède aucun sens en soi. Par conséquent, vous ne comprenez pas ce qu’il est.

    Leçon 4

    Mes pensées avec l’esprit individuel sont aussi dénuées de sens que les choses que je vois dans cette pièce (dans cette rue, de cette fenêtre, dans cet endroit, etc.).

    1. L’exercice aujourd’hui ne débute pas avec l’idée ci-dessus. Notez plutôt les pensées qui traversent votre esprit pendant environ une minute, puis appliquez cette idée à ces pensées. Si vous êtes déjà conscient des pensées de tristesse, utilisez-les avec cette idée, mais ne choisissez pas uniquement les pensées que vous jugez « néfastes ». Lorsque vous vous entraînez à examiner vos pensées, vous découvrirez que chacune représente un tel mélange en soi que vous ne pouvez distinguer les « bonnes » des « mauvaises ». C’est pour cette raison qu’elles n’ont aucun sens.

    2. Soyez précis dans le choix de vos pensées pour l’idée du jour. N’ayez pas peur d’utiliser autant les pensées que vous jugez « bonnes » que celles que vous jugez « mauvaises ». Aucune de ces pensées ne représente vos Pensées réelles, puisqu’elles les recouvrent. Les pensées que vous considérez comme « bonnes » ne sont que l’ombre de ce qui se trouve derrière, et les ombres gênent votre Perception réelle. Les pensées que vous jugez « mauvaises » sont celles qui bloquent votre Perception réelle et vous empêchent de voir la Vérité. Vous ne voulez ni de l’une ni de l’autre.

    3. Voici un exercice important qui sera repris dans d’autres leçons sous des formes différentes. L’objectif est de vous préparer aux premières étapes où vous séparerez dans votre esprit ce qui n’a aucun sens d’avec ce qui a un sens. Cette leçon est le premier pas vers le but à plus long terme de votre apprentissage, c’est-à-dire voir que ce qui n’a pas de sens ne fait pas vraiment partie de vous et que ce qui a du sens en fait partie. C’est aussi le début de l’entraînement de votre esprit afin qu’il distingue ce qui est semblable malgré les différences apparentes de ce qui est différent.

    4. En appliquant vos pensées à la leçon d’aujourd’hui, identifiez chaque pensée en fonction d’un personnage ou d’un événement central. Par exemple :

    « Cette pensée au sujet de (…) n’a pas plus de sens que toutes les choses que je vois dans cette pièce (dans cette rue, etc.). »

    5. Vous pouvez également utiliser cette idée pour une pensée en particulier qui vous est pénible. Malgré son utilité, cet exercice ne doit pas se substituer à l’application de cette leçon de manière aléatoire. N’y consacrez tout au plus qu’une minute, environ. Vous êtes encore trop inexpérimenté pour ne pas tomber dans le piège de vous soucier de choses sans importance.

    6. Il est également possible que vous ayez de la difficulté à ne pas porter de jugement sur vos pensées. Faites ces exercices trois ou quatre fois aujourd’hui. Vous y reviendrez par la suite.

    Notes de mentorat

    Avec cette leçon, vous commencez à apprendre que ce qui semble être vos pensées privées et un monde en apparence extérieur à vous sont une seule et même chose, car c’est votre esprit qui les pense et les perçoit. Elle commence également à vous enseigner qu’en dépit des différences apparentes entre les formes de vos pensées, elles sont les mêmes, parce que leur contenu est identique. Ni le monde physique ni vos pensées personnelles ne viennent de Dieu, donc ni l’un ni l’autre n’a de sens.

    Leçon 5

    La cause de ma colère n’est jamais celle que je crois.

    1. Vous pouvez appliquer cette idée à toute personne, chose ou situation que vous considérez comme étant la cause de votre souffrance. Plus spécifiquement, appliquez-la à tout ce qui vous semble être l’objet de votre colère en utilisant le terme qui décrit exactement la forme de colère que vous ressentez. Par exemple : peur, inquiétude, dépression, anxiété, colère, haine, jalousie, etc. Dans votre perception, toutes ces formes de colère sont différentes l’une de l’autre, ce qui est faux, mais jusqu’à ce que vous compreniez que seul le contenu, et non la forme, compte, chaque forme peut s’appliquer à l’idée abordée aujourd’hui. Appliquer la même idée séparément à chaque forme de colère est la première étape qui vous mènera ultimement à reconnaître qu’elles sont toutes identiques.

    2. Quand vous êtes en colère, appliquez l’idée du jour autant à la forme de cette colère qu’à son objet tel que vous le percevez. Par exemple :

    « La cause de ma colère envers (…) n’est pas celle que je crois. »

    « La cause de ma peur envers (…) n’est pas celle que je crois. »

    3. Cet exercice ne remplace pas les séances où vous vous exercez à trouver dans votre esprit les « sources » présumées de votre colère ou les formes de colère qui en découlent.

    4. Pendant ces exercices, et plus encore lorsque vous vous mettez spontanément en colère, vous pourriez avoir de la difficulté à choisir au hasard des moments d’animosité, et accorder plus d’importance à certains épisodes de colère qu’à d’autres. Dans un tel cas, vous pourriez trouver utile d’utiliser la phrase suivante avant de faire l’exercice :

    « Il n’y a pas de petites colères, parce que toutes les colères perturbent la quiétude de mon esprit. »

    5. Cherchez ensuite dans votre esprit ce qui peut vous perturber, peu importe si cette cause semble majeure ou mineure.

    6. Vous pouvez également être moins enclin à appliquer l’idée du jour à certaines sources de colère plutôt qu’à d’autres. Si cela se produit, dites-vous ceci :

    « Je ne peux conserver une forme de colère et me débarrasser des autres, car j’éprouverai alors toujours du ressentiment. C’est pour cette raison que toutes les colères se ressemblent et que je dois renoncer à chacune d’entre elles. »

    7. Sondez ensuite votre esprit pendant environ une minute au maximum. Essayez d’identifier différentes formes de colère, peu importe si elles vous semblent importantes ou non. N’oubliez pas d’identifier à la fois la source perçue de cette colère et l’émotion particulière que vous ressentez. En voici quelques exemples :

    « La cause de mon inquiétude envers (…) n’est pas celle que je crois. »

    « La cause de ma dépression envers (…) n’est pas celle que je crois. »

    Mettez en pratique cette idée trois ou quatre fois pendant la journée.

    Notes de mentorat

    Cette leçon ouvre votre esprit à l’idée qu’il s’y passe beaucoup plus de choses que les apparences ne le laissent supposer. Vous êtes en colère et vous croyez savoir pourquoi, mais vous vous trompez. La leçon suivante explique pourquoi vous n’êtes jamais en colère pour la raison que vous croyez.

    Cette leçon renforce également l’idée que les différences perçues sur le plan de la forme sont insignifiantes, car la colère n’a d’autre contenu que la perturbation de votre quiétude d’esprit.

    Leçon 6

    Ce qui me met en colère n’existe pas vraiment.

    1. Encore une fois, ces exercices vous demandent de nommer avec précision la forme de votre colère (fureur, peur, anxiété, dépression, etc.) et l’objet de cette colère. Par exemple :

    « Je suis en furie contre (…) parce que je vois quelque chose en eux qui n’existe pas. »

    « Je suis anxieux à cause de (…) parce que je vois quelque chose qui n’existe pas. »

    2. Vous pouvez appliquer l’idée du jour, à trois ou quatre reprises, à tout ce qui semble vous mettre en colère. Chaque fois, sondez au préalable votre esprit pendant environ une minute. Appliquez l’idée à chaque pensée dérangeante que vous trouvez.

    3. Encore une fois, si l’application de l’idée du jour à certaines pensées dérangeantes vous rebute, rappelez-vous ceci :

    « Il n’y a pas de petites colères, parce que toutes les colères perturbent la quiétude de mon esprit. »

    Et :

    « Je ne peux conserver une forme de colère et me débarrasser des autres, car j’éprouverai alors toujours du ressentiment. C’est pour cette raison que toutes les colères se ressemblent et que je dois renoncer à chacune d’entre elles. »

    Notes de mentorat

    Cette leçon ouvre votre esprit à l’idée que vous projetez vers le monde quelque chose qui est neutre, et que c’est cette projection qui vous met en colère. La leçon suivante explique ce que vous voyez vraiment.

    Leçon 7

    Je perçois uniquement un passé individuel.

    1. Cette idée peut vous sembler difficile à croire de prime abord, mais c’est la raison qui explique toutes les leçons précédentes.

    2. C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que tout ce que vous voyez n’a pas de sens qui lui soit propre.

    C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que tout ce que vous voyez n’a que le sens que vous lui donnez.

    C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que vous ne comprenez pas ce que vous voyez.

    C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que vos pensées sont dénuées de sens et qu’elles ressemblent aux choses que vous voyez.

    C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que la cause de votre colère n’est jamais celle que vous croyez.

    C’est parce que vous percevez uniquement un passé individuel que vous êtes en colère contre quelque chose qui n’existe pas.

    3. Il est très difficile pour vous de changer vos croyances à propos du temps, parce que tout ce en quoi vous croyez présentement est enraciné dans ce dernier. Vous avez besoin de nouvelles croyances à propos du temps parce que votre système de croyances actuel repose sur celui-ci. Cette première leçon à propos du temps n’est pas aussi étrange qu’il y paraît de prime abord.

    4. Par exemple, regardez une tasse. Voyez-vous réellement la tasse, ou plutôt vos expériences avec une tasse tirées de votre passé individuel ? Avoir soif, l’utiliser pour boire, sentir le bord contre vos lèvres, l’utiliser pour le petit déjeuner, etc. Vous savez même que la matière dont elle est faite se brisera si vous l’échappez en raison de ce que vous avez appris dans le passé individuel. Puisque vous n’avez aucune idée de ce qu’est la tasse sauf ce que vous avez appris dans un passé individuel, vous ne la voyez pas vraiment.

    5. Regardez autour de vous. L’idée du jour s’applique à tout ce que vous voyez. Reconnaissez-le en l’appliquant au hasard à tout ce qui accroche votre regard. Par exemple :

    « Je perçois uniquement un passé individuel dans ce crayon. »

    « Je perçois uniquement un passé individuel dans cette chaussure. »

    « Je perçois uniquement un passé individuel dans cette main. »

    « Je perçois uniquement un passé individuel dans ce corps. »

    « Je perçois uniquement un passé individuel dans ce visage. »

    6. Ne vous attardez à rien en particulier, et n’omettez rien de manière délibérée. Observez brièvement chaque objet, puis passez à l’objet suivant. Faites cet exercice à trois ou quatre reprises aujourd’hui, chaque fois pendant environ une minute.

    Notes de mentorat

    Vous croyez être un Moi individuel à l’intérieur d’un corps dans un monde, et vous avez une histoire pour ce « Moi », c’est-à-dire son passé. Vous regardez tout ce qui existe dans le monde que vous percevez à travers cette lentille. Ce n’est ni « mauvais » ni une « erreur », mais simplement une indication sur votre mode de pensée quand vous vous identifiez à un Moi individuel. Cette première leçon vous amène à reconnaître ce que vous pensez réellement avec un esprit individuel, passage obligé afin que vous puissiez apprendre, avec le temps, à distinguer les pensées de l’esprit individuel de celles de votre Christ Esprit, qui est votre Esprit réel. C’est alors que vous pourrez choisir entre les deux.

    Leçon 8

    Mon esprit est préoccupé par des pensées provenant d’un passé individuel.

    1. Cette idée explique pourquoi vous pouvez uniquement voir un passé individuel. Quand vous vous identifiez à un Moi individuel, vous ne voyez rien, à part vos propres pensées projetées vers l’extérieur. L’esprit individuel se préoccupe du passé parce qu’il comprend mal ce temps qui nuit à votre perception. Avec un esprit individuel, il vous est impossible de vivre le présent qui est le seul temps qui compte. Par conséquent, vous ne comprenez ni le temps, ni quoi que ce soit d’autre.

    2. La seule pensée entièrement vraie que vous pouvez entretenir à propos du passé est son absence. Quand vous pensez au passé, vous pensez à une illusion. Votre esprit est vide quand vous pensez au passé parce qu’en fait, vous ne pensez à rien du tout.

    3. Les exercices du jour ont pour but de commencer à former votre esprit à reconnaître les moments où il ne pense à rien du tout. Quand vous êtes préoccupé par des pensées illusoires, la Vérité ne peut accéder à votre esprit. Reconnaître que votre esprit est réellement vide, plutôt que croire qu’il est rempli d’idées réelles, est la première étape pour ouvrir votre esprit à votre Perception réelle.

    4. Vous devriez faire les exercices du jour les yeux fermés. Ce que vous semblez voir avec les yeux du corps n’est en réalité que la représentation d’une idée dans votre esprit, et il est plus facile de le reconnaître en fermant les yeux, car peu importe avec quelle netteté vous vous représentez cette idée, il n’y a rien à voir. Pendant la séance habituelle d’une durée d’une minute environ, et avec le moins d’efforts possible, notez les idées qui meublent votre esprit. Identifiez chacune en fonction de l’objet ou du thème principal, puis passez à la pensée suivante. Répétez à voix basse la phrase suivante :

    « J’ai l’impression de penser à (…) »

    Nommez chacune de vos pensées de manière précise.

    « J’ai l’impression de penser à (nom d’une personne), à (nom d’un objet), à (nom d’une émotion), etc. »

    Concluez cette recherche dans votre esprit avec la phrase suivante :

    « Mais mon esprit est préoccupé par des pensées provenant d’un passé individuel. »

    5. Faites ces exercices à quatre ou cinq reprises pendant la journée, à moins que vous ne ressentiez de l’irritation. Si l’inconfort est trop grand, trois ou quatre séances suffiront. Vous pourriez cependant trouver utile d’inclure votre irritation, ou toute autre émotion que l’idée du jour pourrait faire naître en vous, dans cet exercice.

    Notes de mentorat

    Dans ce cours, le mot « percevoir » est employé à la fois pour désigner ce que vous percevez et comment vous le percevez. Les leçons précédentes traitaient du comment en insistant sur le fait qu’à travers l’esprit individuel, vous percevez un passé individuel que vous projetez vers le présent. Le paragraphe 4 introduit le concept que ce que vous percevez se trouve également dans votre esprit. L’objet de votre perception (le monde physique) est neutre, car il n’a aucun sens qui lui soit propre ; c’est le comment qui lui donne le sens qu’il revêt pour vous. Le cours s’intéresse à comment vous percevez parce que vos perceptions indiquent si vous percevez à partir d’un esprit individuel ou de votre Christ Esprit.

    Une question se pose inévitablement : si le monde que je perçois se trouve dans mon esprit, comment expliquer qu’un autre voit le même monde que moi ? La réponse est qu’il n’y a qu’un seul esprit qui se perçoit faussement comme séparé de Dieu. Il continue à se fragmenter et à se séparer en semblant se diviser entre plusieurs esprits individuels, chacun possédant son propre passé ou sa propre histoire. Même si les esprits individuels peuvent revêtir d’innombrables formes, leur contenu reste le même, car chacun est une version en miniature de la séparation qui a eu lieu dans l’esprit dont ils font partie. S’il vous est possible de vous entendre avec les autres Moi individuels sur ce que vous percevez, c’est parce que vous faites tous partie d’un esprit qui a créé le monde. Cependant, deux Moi individuels ne peuvent s’entendre parfaitement sur la façon de percevoir quelque chose, car leur passé individuel leur donne supposément un point de vue unique sur le monde. Par exemple, vous pourriez vous entendre avec un autre pour affirmer que le ciel est bleu tout en étant en désaccord sur la nuance de bleu dont il s’agit ! La diversité des formes est la grande illusion de votre perception de séparation d’avec Dieu. Sur le plan du contenu, tous les esprits sont identiques, et votre esprit est l’esprit qui perçoit la séparation d’avec Dieu. Comme le rappel de votre Unité avec Dieu est une quête intérieure, il suffit que vous acceptiez pour vous-même la correction de votre perception de séparation d’avec Dieu. Quand vous acceptez la correction pour vous-même, vous le faites avec votre esprit tout entier qui est l’esprit qui semble divisé entre Dieu et ce qui n’est pas Dieu.

    Leçon 9

    Je ne perçois rien comme je pourrais le percevoir maintenant.

    1. Cette idée est la suite logique des deux dernières leçons. Même si vous êtes en mesure d’accepter cette idée sur le plan intellectuel, elle n’a encore aucun sens pour vous. Cependant, votre compréhension n’est pas nécessaire à cette étape. En fait, reconnaître que vous ne comprenez pas est indispensable pour éliminer vos idées fausses. Ces exercices ont pour but de mettre cette idée en pratique, et non de la comprendre, parce que vous n’avez pas besoin de vous exercer à faire quelque chose que vous comprenez déjà. Il est illogique de chercher à comprendre quelque chose que vous avez déjà.

    2. Dans votre identification avec un Moi individuel, vous avez probablement de la difficulté à croire que ce que vous semblez voir n’est pas là. Vous pouvez juger cette idée perturbante et prendre divers moyens pour y résister, ce qui n’exclut pas que vous la mettiez en pratique. Tout ce que vous avez à faire avec ces exercices, c’est de les appliquer. Chaque petite étape lèvera peu à peu le voile qui obscurcit votre esprit, et la compréhension viendra tôt ou tard l’éclairer complètement.

    3. Trois ou quatre séances suffisent pour les exercices du jour. Regardez autour de vous et appliquez l’idée du jour au hasard à tout ce que vous voyez, mais sans rien exclure délibérément. Par exemple :

    « Je ne perçois pas cet ordinateur comme je pourrais le percevoir maintenant. »

    « Je ne perçois pas ce téléphone comme je pourrais le percevoir maintenant. »

    « Je ne perçois pas ce bras comme je pourrais le percevoir maintenant. »

    4. Commencez avec les choses qui sont près de vous, puis étendez l’idée au-delà.

    « Je ne perçois pas ce portemanteau comme je pourrais le percevoir maintenant. »

    « Je ne perçois pas cette porte comme je pourrais la percevoir maintenant. »

    « Je ne perçois pas ce visage comme je pourrais le percevoir maintenant. »

    5. N’oubliez pas qu’il n’est pas nécessaire de tout inclure, même s’il ne faut rien exclure d’emblée. Faites preuve d’honnêteté envers vous-même quand vous faites cette distinction, parce que vous pourriez être tenté de l’embrouiller.

    Notes de mentorat

    Si l’esprit individuel voit uniquement le passé et vous montre la « preuve » de votre séparation d’avec Dieu, votre Perception réelle vous montrera la preuve que votre Unité avec Dieu est là dès maintenant. Votre Perception réelle voit tout avec Amour, car tout provient de l’Amour qui est en vous.

    Ne permettez pas à l’esprit individuel de vous distraire en accordant trop d’importance à ce que vous inclurez ou à ce que vous pourriez exclure avec ces exercices. Si c’est le cas, poursuivez l’exercice en prenant les choses plus à la légère. On ne vous demande pas d’être parfait, et cela n’est pas un test. On vous demande de faire de votre mieux pour votre propre bien. La culpabilité en lien avec ces exercices est inappropriée.

    Leçon 10

    Mes pensées individuelles n’ont aucun sens.

    1. Cette idée est applicable à toutes les pensées dont vous prenez conscience pendant les séances d’exercices. Vous pouvez agir ainsi parce qu’il ne s’agit pas de vos Pensées réelles. Cette distinction a déjà été faite dans ce cahier d’exercices et elle sera répétée plus tard. Vous ne disposez pas encore d’un point de comparaison entre les pensées de l’esprit individuel et vos Pensées réelles. Quand ce sera le cas, vous saurez que les pensées de l’esprit individuel que vous considériez autrefois comme étant vôtres ne portaient sur rien de réel.

    2. Voici la deuxième leçon qui aborde une idée de ce type. La forme utilisée aujourd’hui diffère légèrement de celle de la leçon 4 qui commençait par les mots « Mes pensées avec l’esprit individuel (…) » au lieu des mots « Mes pensées individuelles (…) ». L’idée du jour sera donc en lien avec les choses que vous voyez autour de vous. Cette leçon met l’accent sur le manque de réalité de ce que vous pensez avec un esprit individuel.

    3. Ce processus de correction a commencé avec l’idée que les pensées individuelles dont vous êtes conscients sont insignifiantes et ne font pas partie de vous en Vérité. C’est pourquoi l’importance était accordée à leur passé plutôt qu’à leur présent. Dorénavant, vous insisterez sur le fait que la présence de ces pensées signifie que vous ne réfléchissez pas du tout. C’est un autre moyen de consolider l’idée selon laquelle votre esprit est réellement vide lorsque vous pensez avec un esprit individuel. En reconnaissant ceci, vous reconnaîtrez que l’esprit individuel n’est rien. C’est le passage obligé pour l’acception de votre Perception réelle.

    4. Pour ces exercices, fermez les yeux et commencez en répétant lentement et en silence l’idée du jour. Ajoutez ensuite :

    « Cette idée m’aidera à me libérer de toutes mes croyances actuelles. »

    Examinez les pensées qui traversent votre esprit sans les trier ou les juger. Évitez de leur associer un qualificatif (bien ou mal, bonnes ou mauvaises, significatives ou insignifiantes, etc.). En fait, si cela peut vous aider, visualisez vos pensées comme s’il s’agissait d’une procession d’objets disparates qui défilait devant vous. Chaque fois qu’une pensée vous traverse l’esprit, dites la phrase suivante :

    « Mes pensées individuelles à propos de (…) n’ont aucun sens. »

    5. Cette pensée peut vous servir pour toutes les pensées qui vous déconcertent à un moment ou à un autre de la journée, en plus des cinq séances d’exercices que vous avez prévues à cette fin. Les séances ne devraient durer qu’environ une minute, tout au plus. Réduisez leur durée à 30 secondes si vous ressentez un inconfort. Souvenez-vous de répéter l’idée du jour lentement avant de l’appliquer spécifiquement à quelque chose, puis ajoutez :

    « Cette idée m’aidera à me libérer de tout ce que je crois maintenant. »

    Leçon 11

    Les pensées individuelles qui ne signifient rien me présentent un monde qui ne signifie rien.

    1. Voici la première idée liée à une étape majeure de votre processus de correction : l’inversion de votre façon de concevoir le monde. Vous croyez que le monde détermine ce que vous percevez : l’idée du jour introduit le concept que ce sont vos pensées qui déterminent le monde que vous voyez. Réjouissez-vous de mettre cette idée en pratique aujourd’hui, car elle assure votre libération de la souffrance de l’esprit individuel. La clé du pardon véritable réside dans l’idée du jour.

    2. Les séances d’exercices du jour seront un peu différentes de celles des leçons précédentes. Commencez en fermant les yeux et répétez l’idée du jour lentement et en silence. Ouvrez ensuite les yeux et regardez autour de vous ; près de vous et au loin, en haut et en bas, un peu partout. Travaillez ainsi pendant environ une minute en répétant l’idée du jour. Faites-le lentement et calmement, sans vous presser, sans faire d’effort et sans sentiment d’urgence.

    3. Pour un bénéfice maximal, vos yeux devraient passer rapidement d’un objet à l’autre, puisqu’ils ne doivent s’attarder sur rien en particulier. Répétez doucement les mots. L’apprivoisement de cette idée devait être fait de manière décontractée, car celle-ci jette les fondements de la paix, de la détente et de la libération face à l’anxiété que vous essayez d’atteindre. Une fois l’exercice terminé, fermez les yeux et répétez l’idée lentement et en silence.

    4. Trois séances suffisent pour aujourd’hui. Si vous vous sentez suffisamment confiant pour en faire davantage, vous pouvez vous rendre jusqu’à cinq séances, mais sans aller au-delà.

    Notes de mentorat

    Le monde et les pensées individuelles n’ont pas de sens, car elles ne viennent pas de Dieu. Si le monde est neutre et peut être perçu à travers un esprit individuel ou à travers votre Christ Esprit, les pensées individuelles ne le sont pas, car elles mènent à la perception individuelle. La perception individuelle ne peut pas voir de sens réel, car elle ne vient pas de Dieu.

    Leçon 12

    Je suis en colère parce que je perçois un monde sans signification.

    1. L’idée du jour est importante parce qu’elle permet de corriger une déformation majeure de votre esprit sur le plan de la perception. Vous croyez que la cause de votre colère est un monde terrifiant, un monde triste, un monde violent, ou un monde insensé. Mais ce ne sont que des attributs que vous projetez vers le monde. Le monde n’a pas de sens en soi.

    2. Faites les exercices du jour en gardant les yeux ouverts. Regardez lentement autour de vous. Regardez les objets l’un après l’autre en conservant un rythme régulier. Ce que vous regardez n’a pas d’importance, et c’est cela que vous vous enseignez quand vous accordez une attention et un temps égaux aux choses que vous regardez. C’est la première étape pour apprendre à accorder une valeur égale à tout ce que vous voyez.

    3. Pendant que vous jetez un regard autour de vous, dites-vous la phrase suivante :

    « Je crois voir un monde affreux, un monde dangereux, un monde hostile, un monde malheureux, un monde méchant, un monde fou, etc. »

    Utilisez les termes descriptifs qui vous viennent à l’esprit. S’il s’agit de mots qui semblent positifs, utilisez-les également. Par exemple, les expressions « un monde bon », ou « un monde satisfaisant », peuvent vous venir à l’esprit. Cet exercice accepte également les adjectifs « agréables », car le monde n’a pas de sens qui lui soit propre, et une perception « positive » du monde est une perception au même titre qu’une perception négative. Tous les termes qui vous traversent l’esprit sont appropriés pour l’exercice d’aujourd’hui.

    4. Assurez-vous de conserver le même rythme lorsque vous passez d’un terme « positif » à un terme « négatif », car il n’y a pas de différence entre les deux. À la fin de la séance, ajoutez :

    « Mais je suis en colère parce que je perçois un monde sans signification. »

    5. Comme ce qui n’a pas de sens n’est ni bon ni mauvais, le monde ne devrait susciter en vous aucune colère. Si vous pouvez accepter que le monde n’a pas de sens, et que vous laissez le Saint-Esprit écrire la Vérité à son sujet pour vous, cela vous rendra incroyablement heureux. Toutefois, en l’absence du Saint-Esprit dans votre conscience, vous n’avez d’autre choix que de projeter à partir d’un esprit individuel, et ce sont ces projections que vous avez vues. Ce que l’esprit individuel projette est dénué de tout sens véritable. Pourtant, derrière cette perception se trouve votre Perception réelle, qui reflète l’Amour de Dieu. Voir un monde sans signification peut faire monter la colère en vous, mais une fois que vous aurez éliminé les projections de l’esprit individuel, vous verrez avec votre Perception réelle. C’est le but ultime de ces exercices.

    6. Répétez cet exercice à trois ou quatre reprises aujourd’hui, pendant une durée maximale d’une minute chacun. Si cela vous semble trop long, arrêtez dès les premiers signes de fatigue.

    Notes de mentorat

    L’Esprit de Dieu ne fait qu’Un ; la dualité est un concept de l’esprit individuel. Les jugements du type « bien ou mal », « bon ou mauvais », « significatif ou insignifiant » sont utilisés par l’esprit individuel pour donner l’impression que le monde a un sens qui lui est propre ; pour le rendre réel à vos yeux. Le Saint-Esprit regarde le monde et voit qu’il vous est utile en vous aidant à vous rappeler votre Unité avec Dieu tout en ignorant le reste. Ce qui est utile peut être qualifié de « bon », de « bien » ou de « significatif ». Tant que vous croyez en ces dualités, le Saint-Esprit les utilisera pour la Vérité.

    Le paragraphe 5 de la présente leçon vous présente le but des premières leçons qui est de vous enseigner à reconnaître le mode de pensée de l’esprit individuel, mais sans rien vous proposer pour le remplacer. Les leçons qui vous mèneront à votre Perception véritable seront présentées plus loin dans ce livre.

    Leçon 13

    Un monde qui n’a pas de sens me fait peur.

    1. L’idée du jour est une variante de l’idée précédente, sauf qu’elle mentionne spécifiquement l’émotion qu’un monde sans signification éveille en vous. (En fait, un monde qui n’a pas de sens est une impossibilité, car ce qui n’a pas de sens ne peut exister. Il vous est toutefois possible de percevoir quelque chose qui n’existe pas et n’a pas de sens, et c’est précisément cela que vous êtes en train de faire.)

    2. Dans votre identification avec un Moi individuel, reconnaître que le monde n’a pas de sens en soi provoque en vous une intense anxiété, car cela semble « vous » mettre en opposition avec Dieu afin de déterminer le sens qui sera dévolu au monde. L’esprit individuel a pris les devants pour imposer ses propres idées, car il craint que le monde soit utilisé par le Saint-Esprit pour démontrer l’impuissance et l’irréalité du monde individuel. Il a raison de penser ainsi.

    3. Par conséquent, il est essentiel que vous appreniez à reconnaître que le monde n’a pas de sens en soi, et à l’accepter sans que cela vous fasse peur. Si vous avez peur, vous projetterez votre crainte vers le monde. Vous percevrez ce monde à travers des attributs qu’il ne possède pas et vous l’emplirez d’images qui n’existent pas. Pour l’esprit individuel, les illusions sont des soupapes de sécurité qui jouent le même rôle pour vous quand vous vous identifiez à un Moi individuel.

    4. Faites les exercices du jour à trois ou quatre reprises pendant une durée maximale d’une minute à la fois. Les yeux fermés, répétez l’idée du jour en silence. Ouvrez ensuite les yeux, regardez lentement autour de vous, et dites :

    « Je vois un monde qui n’a pas de sens. »

    Répétez cette phrase en silence pendant que vous regardez autour de vous. Fermez ensuite les yeux et concluez avec la phrase suivante :

    « Un monde qui n’a pas de sens me fait peur, parce que je crois être en concurrence avec Dieu. »

    5. Il est possible que vous opposiez une quelconque résistance à cette dernière phrase, mais reconnaissez que vous avez réellement peur de cette phrase parce que vous croyez que Dieu vous punira de L’avoir confronté. Vous n’êtes pas encore obligé de croire en cette phrase et vous pouvez la rejeter en la jugeant grotesque. Notez soigneusement chaque signe conscient ou inconscient de peur que cela peut faire naître en vous.

    6. C’est la première leçon qui établit un lien de causalité que vous n’avez pu reconnaître en raison de votre inexpérience. Ne vous attardez pas à la dernière phrase et essayez de ne pas y penser à l’extérieur des séances d’exercices.

    Leçon 14

    Dieu n’a pas créé un monde qui n’a pas de sens.

    1. L’idée du jour explique pourquoi un monde qui n’a pas de sens est une impossibilité. Ce que Dieu n’a pas créé n’existe pas, et tout ce que Dieu a créé existe comme Dieu L’a créé. Le monde que vous percevez n’a rien à voir avec la Réalité. C’est vous qui l’avez créé, mais il n’existe pas dans la Réalité.

    2. Gardez les yeux fermés pendant toute la durée de cet exercice. Limitez le temps consacré à chercher dans votre esprit à une minute maximum. Pour aujourd’hui, trois séances suffisent, à moins que vous vous sentiez à l’aise en les faisant. Si c’est le cas, c’est parce que vous comprenez réellement le but qu’elles visent.

    3. L’idée du jour est une autre étape dans votre apprentissage qui vous mènera à renoncer à ce que vous avez projeté vers le monde à partir de l’esprit individuel afin que vous puissiez étendre à la place votre Perception réelle. Les premières étapes de ce processus pourraient s’avérer difficiles et douloureuses. Certaines pourraient même vous effrayer. Mais vous ne resterez pas dans cet état de peur ; vous irez au-delà de la peur vers votre Objectif, qui est la Protection parfaite et la Paix parfaite.

    4. Les yeux fermés, pensez à toutes les horreurs du monde qui traversent votre esprit. Nommez chacune au fur et à mesure, puis niez leur réalité. Dites :

    « Dieu n’a pas créé ceci (guerre, écrasement d’avion, ouragan, etc.), et donc cela n’est pas réel. »

    5. Incluez toutes les choses que vous craignez qui pourrait vous arriver ou arriver à un autre. Dans chaque cas, identifiez le « désastre » de manière précise ; n’utilisez pas de termes généraux. Par exemple, dites : « Dieu n’a pas créé le cancer » au lieu de « Dieu n’a pas créé la maladie ».

    6. Vous passerez en revue votre collection personnelle d’horreurs. Elles font partie du monde que vous voyez. Certaines sont des illusions que vous semblez partager avec d’autres, et certaines appartiennent exclusivement à votre enfer personnel. Tout cela n’a aucune importance. Ce que Dieu n’a pas créé peut uniquement être dans votre esprit qui est séparé de Dieu, et donc cela n’a aucun sens. En reconnaissance de ce fait, terminez les séances d’exercices du jour en répétant l’idée du jour :

    « Dieu n’a pas créé un monde qui n’a pas de sens. »

    7. Bien entendu, appliquez cette idée à tout ce qui vous perturbe pendant la journée à l’extérieur de vos séances d’exercices. Soyez très précis en ce sens. Par exemple :

    « Dieu n’a pas créé un monde qui n’a pas de sens. Dieu n’a pas créé (la situation qui vous perturbe), et donc cela n’est pas réel. »

    Notes de mentorat

    Cette leçon est très importante, car elle vous permet de faire une distinction importante entre ce que Dieu a créé et ce que Dieu n’a pas créé. Vous commencerez ainsi à différencier la Vérité de l’illusion, ce qui vous permettra souvent de neutraliser vos croyances actuelles. L’esprit individuel vous enseigne que Dieu a créé le monde, mais que le monde n’a pas de sens, et donc qu’il ne peut provenir de Dieu.

    Leçon 15

    J’ai créé les images que je vois avec mes propres pensées.

    1. C’est parce que les pensées que vous créez avec un esprit qui semble séparé de Dieu vous apparaissent comme des images que vous n’arrivez pas à reconnaître qu’elles ne représentent rien. Vous croyez les avoir créées, et c’est pourquoi vous croyez les voir. C’est ainsi que l’esprit divisé construit la « vision » et c’est la fonction qu’il confie aux yeux du corps. La création d’images n’est pas votre Perception réelle. Elle prend la place de votre Perception réelle en utilisant des illusions pour s’y substituer.

    2. Cette introduction à votre processus de création d’images ne vous dira probablement pas grand-chose à cette étape. Vous commencerez à la comprendre lorsque vous verrez le mince contour de lumière qui entoure les objets qui vous sont familiers. Ce sera le début de votre Perception réelle. Lorsque cela se produit, la Perception réelle se manifestera rapidement.

    3. Pendant votre cheminement, vous vivrez de nombreux épisodes de « lumière ». Elle peut prendre des formes diverses, et parfois inattendues, mais ne les craignez pas, car ce sont les signes que vous êtes en train d’ouvrir votre esprit à la Vérité. Ces signes sont éphémères, car ils ne sont que des symboles de votre Perception réelle et ils ne viennent pas de Dieu. Ces exercices ne vous révéleront pas Dieu, mais ils vous prépareront à retrouver votre pleine conscience de Dieu.

    4. Pour l’exercice du jour, répétez en silence la leçon d’aujourd’hui et appliquez-la à tout ce que vous voyez autour de vous. Utilisez le nom de ce que vous voyez et, tout en continuant de le regarder, dites la phrase suivante :

    « Ce ou cette (…) est une image que j’ai créée. »

    Il n’est pas nécessaire d’appliquer l’idée du jour à un grand nombre d’éléments. Il est nécessaire cependant de ne jamais cesser de les regarder pendant que vous répétez l’idée en silence. Répétez-la chaque fois lentement.

    5. Même si vous ne pourrez pas appliquer l’idée du jour à beaucoup de choses pendant chaque séance d’exercices d’une minute, essayez le plus possible de choisir les objets au hasard. Si vous ressentez un inconfort, réduisez la durée de la séance à moins d’une minute. Trois séances d’exercices seront suffisantes, à moins que vous vous sentiez parfaitement à l’aise. Même dans ce cas, limitez-vous à quatre séances. Vous pouvez également appliquer l’idée du jour au besoin tout au long de la journée.

    Notes de mentorat

    Dans le paragraphe 1, l’expression « esprit divisé » désigne l’esprit qui crée le monde à travers des images que des esprits individuels en apparence séparés peuvent percevoir, ou interpréter. En tant que Moi individuel, vous semblez être dans un monde dont vous n’êtes pas le créateur, sauf que tout ce que vous percevez est dans votre esprit entier parce que vous êtes l’esprit à l’intérieur duquel ce monde existe. Il vous est impossible de le comprendre dans votre identification avec un Moi individuel, parce que l’identification avec un Moi individuel sert à nier que tout ce que vous percevez est votre esprit entier. Vous le comprendrez en réclamant votre Perception réelle, et en changeant ainsi votre esprit, vous verrez que ce que vous percevez change également.

    Leçon 16

    Je n’ai pas de pensées neutres.

    1. La leçon du jour est la première étape pour éliminer l’idée que vos pensées n’ont aucun effet. Tout ce que vous voyez est le résultat de vos pensées, et il n’y a aucune exception à cette règle. Les pensées ne sont ni grandes ni petites, ni puissantes ni faibles ; elles sont vraies ou fausses. Celles qui sont vraies s’étendent d’elles-mêmes éternellement et infiniment ; celles qui sont fausses créent des images fausses et limitées.

    2. Aucune pensée ne contredit davantage le Pouvoir de votre pensée que le concept de « pensées inutiles ». Un esprit capable de créer un monde complet peut difficilement être qualifié d’inutile. Chaque pensée que vous avez étend la Vérité dans votre esprit ou multiplie les illusions. Vous pouvez multiplier les illusions, mais vous ne pouvez jamais les rendre réelles.

    3. En plus du fait que vous devez reconnaître que vos pensées ne sont jamais inutiles, votre salut requiert que vous reconnaissiez que chacune de vos pensées vous apporte le conflit ou la Paix ; la peur ou l’Amour. Une pensée ne peut produire un résultat neutre, parce que vos pensées ne peuvent pas être neutres. Vous pourriez être tenté de balayer du revers de la main les pensées craintives sous prétexte qu’elles sont sans importance, dérisoires et dénuées d’intérêt, sauf que vous devez également reconnaître qu’elles détruisent votre Paix et qu’elles sont irréelles. Vous mettrez cette idée en pratique de différentes manières avant de la comprendre réellement.

    4. Pour l’exercice du jour, sondez votre esprit pendant environ une minute en fermant les yeux. Assurez-vous de ne négliger aucune « petite » pensée. Cela pourrait s’avérer difficile au début, mais vous y arriverez avec un peu de pratique. Il vous sera difficile d’éviter de faire des distinctions artificielles entre vos pensées. Chaque pensée que vous avez, peu importe ses qualités apparentes, est applicable à l’idée du jour.

    5. Pendant les séances d’exercices, commencez par répéter en silence l’idée du jour. Puis, au fur et à mesure que d’autres pensées traversent votre esprit, gardez-les dans votre conscience tout en répétant en silence :

    « Cette pensée au sujet de (…) n’est pas une pensée neutre. »

    Comme d’habitude, utilisez l’idée du jour chaque fois que vous prenez conscience d’une pensée qui vous rend mal à l’aise. Dites :

    « Cette pensée à propos de (…) n’est pas une pensée neutre parce que je n’ai pas de pensées neutres. »

    6. Si cet exercice ne vous demande aucun effort, vous pouvez faire quatre ou cinq séances pendant la journée. Si vous ressentez de la fatigue, trois périodes suffiront. Réduisez la durée de la séance si vous ressentez un inconfort.

    Notes de mentorat

    S’il vous est impossible de croire l’idée que ce sont vos pensées qui créent le monde entier que vous percevez, c’est parce que vous êtes habitué à voir votre esprit comme étant limité à un esprit individuel. Or, en fait, votre esprit est partout. Ce point sera explicité davantage dans les prochaines leçons.

    Leçon 17

    Je ne peux percevoir de choses neutres.

    1. Voici une autre étape dans l’identification d’un lien de causalité dans votre perception d’être dans un monde. Vous ne voyez rien qui soit neutre, parce que vos pensées ne sont pas neutres. Une pensée précède toujours votre perception, malgré l’apparence du contraire. Même si l’esprit individuel vous enseigne le contraire, vous devez apprendre que c’est ainsi que vous pensez. Sinon, votre perception n’aurait pas de cause et serait la Réalité. Il ne peut en être ainsi, parce que la perception n’est pas cohérente.

    2. Pour l’exercice du jour, gardez les yeux ouverts pendant que vous dites en silence :

    « Je ne peux percevoir des choses neutres, parce que je n’ai pas de pensées neutres. »

    Regardez ensuite autour de vous en regardant chaque chose assez longtemps pour dire :

    « Je ne perçois pas un (…) neutre, parce que mes pensées au sujet des (…) ne sont pas neutres. »

    Par exemple, vous pourriez dire :

    « Je ne perçois pas un mur neutre, parce que mes pensées au sujet des murs ne sont pas neutres. »

    « Je ne perçois pas un corps neutre, parce que mes pensées au sujet des corps ne sont pas neutres. »

    3. Ne faites pas de distinction entre ce que vous considérez comme étant vivant ou inanimé, agréable ou désagréable. Peu importe ce que vous pouvez croire, vous ne percevez rien qui soit réellement vivant ou réellement joyeux. Il en est ainsi parce que vous n’êtes pas encore conscient de vos Pensées réelles et heureuses.

    4. Trois ou quatre séances sont recommandées pour aujourd’hui. Effectuez au moins trois séances, même si vous ressentez une résistance. Toutefois, si vous ressentez de la résistance, vous pouvez réduire la durée de chaque séance à moins d’une minute.

    Leçon 18

    Je ne suis pas le seul à ressentir les effets de ma perception.

    1. Encore une fois, l’idée du jour vous fait prendre davantage conscience que les pensées qui donnent lieu à ce que vous voyez ne sont jamais neutres ou insignifiantes. Elle vous montre également que l’esprit individuel n’est pas

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