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On ne baptise pas sans raison ses mémoires du nom d’un café. Michel Braudeau se tient dans son livre comme à la terrasse de l’un de ses établissements favoris : C’est qu’il faut toujours. Et que distingue-t-on au milieu de la brume ? Des chats, d’abord, beaucoup de chats. Ceux de l’auteur, avec lesquels il partage le don de voir les fantômes. Un autre, plus célèbre, mascotte du Select dont le décès attrista . Des disparus, ensuite, beaucoup de disparus, depuis l’ami le plus cher jusqu’à . Des femmes aussi, beaucoup de femmes. La première s’appelait Nicole, rencontrée passage Saint-Michel, la dernière sera Joaquina, à laquelle sont dédiés ces souvenirs en désordre. Et la vérité d’un homme pour finir : Un trouble persiste après avoir refermé celui d’avoir ressenti la vie même palpiter dans ses pages.