Anne Hidalgo savait ce qu’elle faisait quand, pour dénoncer le parfum de défaitisme qui plane depuis plusieurs mois sur « ses » Jeux, , voire ), de ce qui fit aussitôt le tour des gazettes. Gageons qu’elle aura voulu mettre les rieurs de son côté en convoquant un mot fleuri comme celui-là, aussi bas de ceinture que haut en couleur. Ce que sœur Anne n’avait sans doute pas prévu, c’est que, ledit mot ne figurant ni chez Larousse ni chez Robert (lesquels, vexation supplémentaire, venaient tout juste de dégainer leurs crus 2025), les rédactions de la presse hexagonale se sont trouvées plongées dans le désarroi à l’heure d’évoquer au pluriel ces olympicosceptiques (un futur pensionnaire pour les susnommés ?). « -à-jouir » l’a largement emporté, au moins dans un premier temps – celui qui compte, hélas ! dans cet univers de l’instantané. Insulte patente à la logique syntaxique, étant visiblement moins, ici, le substantif que le verbe (on est un peine-à-jouir quand on… peine à jouir), réputé invariable quand il entre dans la formation d’un nom composé. Un nouveau camouflet pour les réformateurs de l’orthographe, qui, à l’évidence, et en dépit de leurs simplifications à tout-va, ne sont toujours pas parvenus à sécuriser le secteur !
Peine-à-jouir
Jun 27, 2024
1 minute
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