Commençons cet article par un scoop : la gentille Mélissa Da Costa est en fait une sorcière. Du moins, c’est ce qu’elle croyait quand, à l’âge de 8 ou 9 ans, elle a découvert la saga Harry Potter. Elle ne pouvait raisonnablement pas être une « moldu » – ces gens appartenant au commun des mortels dans l’œuvre de J. K. Rowling. Elle guettait le courrier, espérant recevoir la lettre magique qui lui annoncerait son entrée à Poudlard, où elle aurait rejoint la maison Gryffondor, la meilleure, celle de Potter. En attendant, à Replonges où elle vivait chez ses parents (près de Mâcon), elle trouvait le temps long. Alors, elle a écrit un tome inédit de sa série favorite : Harry Potter et le Diamant rouge.
Vingt-cinq ans après, chez elle dans la vallée de Chevreuse, Mélissa Da Costa nous sort ce manuscrit collector, conservé dans son jus, à savoir un classeur Chipie, à la mode chez les petites filles de la fin des années 1990 : « Je lisais Les Malheurs de Sophie Harry Potter Le Diamant rouge
