![f0054-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/3wjqwnkc3kcpeyns/images/fileLJEM649P.jpg)
La Chauve-souris de Johann Strauss.
Lille, Opéra, le 6 juin. A voir sur la plateforme Operavision à l’automne.
![f0055-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/3wjqwnkc3kcpeyns/images/fileR60XW4AD.jpg)
Comme la salle Favart il y a quelques années, l’Opéra de Lille fait le choix de présenter en français. Logique : le texte en allemand s’inspire d’une pièce concoctée par les très parisiens Henri Meilhac et Ludovic Halévy, librettistes de et des fantaisies les plus débridées mises en musique par Offenbach. Et c’est en remontant à cette source que Laurent Pelly a établi sa version, secondé par sa complice Agathe Mélinand qui a réécrit les dialogues parlés; les paroles des airs sont quant à elles empruntées à l’adaptation signée par un autre duo, Patrice Caurier et Moshe Leiser. L’action n’est donc plus délocalisée dans les environs de Vienne, mais retrouve le fin fond de notre bonne vieille province, à Pincornetles-Bœufs précisément. Et le charme du vaudeville original opère, d’autant que Pelly, comme à son habitude dans le registre de la comédie, a mitonné son spectacle aux petits oignons.