l est parfois bon de faire preuve de rigidité. Bernard Cazeneuve a toujours rejeté les alliances avec l’extrême gauche et il n’était pas question pour ces législatives inédites de faire une exception. Il a donc dit non, haut et fort, au Nouveau Front populaire, incarnant, un peu seul, une gauche républicaine refusant de fermer les yeux sur les outrances, l’antisémitisme et les discours communautaristes d’une partie de La France insoumise, notamment. Son intransigeance, l’ancien Premier ministre ne s’en défait pas non plus quand il s’agit d’examiner les comportements de nos responsables politiques, tous bords confondus. Selon lui, c’est à eux seuls que revient la responsabilité du malaise éprouvé par certains citoyens à l’encontre de nos institutions. Cazeneuve n’oublie personne, pas même nos présidents : « Lorsque les présidents de la République deviennent ministres de tout et de ce fait, ne sont plus président de rien, c’est leur comportement, leur relâchement qui sont critiquables et non les institutions qui furent jadis capables d’engendrer, à leur tête, d’autres comportements. » Un scepticisme qui, au fond,
Bernard Cazeneuve : « Ce n’est pas la Ve République qui est en cause »
Jun 26, 2024
6 minutes
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