La Simca Aronde doit vivre avec un paradoxe : collectionnée depuis les années 80, elle entre dans la période trouble où de moins en moins de mortels l’ont connue à son époque de gloire. Elle a fêté en effet ses 70 ans voici déjà trois ans et, si elle a connu une belle carrière en occasion, c’est une époque que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître… C’est sans doute ce qui explique que ses prix en annonces restent très accessibles, l’effet « madeleine de Proust » se dissipant peu , elle a mis en œuvre les recettes chères au patron de la marque, Henri Pigozzi : un renouvellement régulier des gammes et une multiplication des versions qui tranchait résolument avec les usages de Renault, Peugeot et Citroën. C’est ce qui fait le sel du modèle, mais aussi la difficulté d’achat et de rénovation pour le collectionneur : entre les premières 1200 à calandre podium, les P60 d’après 1959, les Montlhéry, les coupés aux multiples appellations et autres Étoile 6, le choix est large et les annonces encore relativement nombreuses pour un modèle de cette époque. En revanche, les prix restent étonnamment proches et raisonnables, sauf pour quelques versions particulièrement rares, étant entendu que nous n’évoquons pas ici les Océane et Plein Ciel à carrosseries spécifiques. De quoi se focaliser sur des modèles en bon état.
Simca Aronde 1951-1963
Jun 14, 2024
3 minutes
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