Affaires à faire !
The Good Life vous guide un peu.
Pour le profane, la voiture ancienne attire autant qu’elle inquiète. Acquérir une auto vieille de quarante ou cinquante ans, dont les pièces sont difficiles à trouver et à des tarifs exorbitants, incite forcément à la prudence, plus encore lorsqu’on en est aveuglément amoureux. Pour se rassurer et faire le grand saut, il faut considérer que chaque modèle est vendu, en quelque sorte, avec une garantie : celle de voir sa cote monter, lentement ou par palier, ce qui permet de se prémunir des mauvaises surprises à l’entretien. Car c’est là l’important. Même si la belle que vous allez vous offrir n’est pas en aussi bonne forme que le vendeur a bien voulu le prétendre, la hausse de la cote de la quasi-totalité des anciennes permet de se refaire avec le temps. Certes, les fluctuations sont nombreuses, mais elles touchent surtout le très haut de gamme spéculatif, les stars à plusieurs centaines de milliers d’euros. D’ailleurs, si le marché de la voiture de collection semble obéir à des règles irrationnelles, celles-ci restent en réalité le plus souvent décryptables. La première d’entre elles consistant, évidemment, à acquérir un modèle qu’on aime d’amour avant de parler d’argent. Ensuite, observer l’évolution des autos comparables permet de se projeter dans le temps. Les anomalies sont certes nombreuses – c’est ce qui permet d’acheter au plus bas –, persistent parfois plusieurs décennies, mais finissent toujours par disparaître. Ainsi, il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer les sublimes Maserati des années 60, qui ont toujours vécu injustement dans l’ombre de Ferrari, puis de Lamborghini, exploser au grand jour à un moment ou à un autre. Et de quelle manière ! Une 3500 GT et une Sebring qui s’échangeaient à moins de 50 000 euros il y a cinq ans dépassent aujourd’hui les 300 000 euros. Dingue…
Place au bon sens !
Pour l’avenir, il est évident que les coupés quatre places et
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits