ans notre récent dossier sur les extraordinaires capacités de perception des animaux, nous évoquions les exploits des oiseaux, qui utilisent la et des diamants mandarins pour tester la capacité tactile de leur plumage. Résultat ? Le pourtour du bec, des parties de la face et l’avant des ailes se sont avérés d’une sensibilité remarquable chez les colibris : des stimuli ultralégers et des souffles ténus envoyés sur les plumes y activaient la région cérébrale du toucher. Et cette sensibilité était d’une incroyable précision : les zones déclenchant l’activation de neurones différents occupaient une surface de 0,015 cm² seulement chez le colibri, trois fois moindre que chez les diamants mandarins. Pour les chercheurs, le résultat est clair : les colibris d’Anna sont capables de détecter les variations délicates des champs de pression de l’air lorsqu’ils volent autour d’objets, ce qui leur permet d’augmenter la précision de leurs trajectoires. Bref, ils volent aussi au toucher.
LES COLIBRIS “TOUCHENT” QUAND ILS VOLENT !
Jun 21, 2024
1 minute
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