À l’occasion de la fête de Saka Dawa, Simon et Stéphane Allix, auteur du best-seller « La mort n’existe pas », sont retournés au Tibet, sur les traces de leur frère disparu
Pour atteindre le mont Kailash, les pèlerins marchent plus de 50 kilomètres dans le vent et le froid
Notre frère est là, tout simplement présent. Comme s’il continuait de vivre, de s’émerveiller, d’apprendre
Chaque mouvement de mon corps est une épreuve, maintenir mon équilibre sur la glace demande un effort surhumain. Le souffle court, je regarde l’écran de mon altimètre, qui affiche 5 562 mètres. Je sens un début de panique, je ne parviens plus à respirer. Je reste immobile, tentant de me calmer en augmentant l’amplitude de mes inspirations, un voile devant les yeux et l’arrière du crâne pris dans un étau.
Je lève les yeux vers le col, notre objectif. Il n’est plus qu’à une centaine de mètres mais se dérobe encore à notre regard. Je lis dans les yeux de mon jeune frère Simon le même épuisement que celui que
