En six mois, elle a manié le sabre laser pour Bruno Dumont (« L’empire »), incarné Maria Schneider face à la légende Matt Dillon dans « Maria » et sera la figure tragique du « Comte de Monte-Cristo », la magnifique Haydée, esclave amoureuse d’Edmond Dantès. Rien ne résiste au tourbillon Anamaria Vartolomei. À Berlin, nous l’avions rencontrée emmitouflée dans un grand manteau. À Cannes, nous l’avons retrouvée en haute couture dans une suite du Carlton. Tous les habits, tous les rôles lui siéent à merveille car dans ses grands yeux bleus réside un mystère que les cinéastes cherchent en vain à percer. Ne croyez pas que cela est inné. Anamaria est une bosseuse qui veut travailler dans toutes les langues pour pouvoir choisir les plus beaux projets.
Paris Match. Connaissiez-vous l’histoire de Maria Schneider avant d’interpréter le personnage ?
Je connaissais l’histoire liée au “Dernier tango à Paris” mais ce n’est qu’une bribe de sa vie. Le scénario en aborde vraiment toutes les facettes. L’innocence et la pudeur de l’adolescence. Puis, jeune femme, son désir de s’affirmer en tant qu’actrice, son incandescence, sa liberté, sa fougue. Et la partie
