![f022-01](https://article-imgs.scribdassets.com/8gcqs7lptscnh6b9/images/fileBM5ZZIO6.jpg)
ls étaient deux jeunes gens de Versailles qui avaient envie d’inventer leur propre musique. Quand Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel décident, au milieu des années 1990, de travailler ensemble, c’était avant tout « pour que chacun ne soit pas dans son coin ». Ils ont des caractères opposés mais un goût commun pour les belles choses. « Nous étions surtout portés vers la musique anglo-saxonne. En France, nous avions assisté aux concerts d’Étienne Daho ou des Rita Mitsouko, mais nous aimions les premiers albums de Françoise Hardy, de Polnareff et tout Gainsbourg… Le reste