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éjà en 1900, le monde du sport s'était donné rendez-vous dans la Ville lumière dans le cadre de l'Exposition universelle. Les JO alors connus sous le nom à rallonge de nouvelles infrastructures, forcément plus coûteuse et plus énergivore. Exemple illustre: le vélodrome Jacques-Anquetil, niché dans le bois de Vincennes. Un temple du cyclisme, qui servit longtemps d'arrivée au Tour de France et fut témoin – entre autres – des exploits d'Eddy Merckx. Soigneusement rénové, avec sa mythique piste en béton armé, il s'inscrira cette fois dans le parcours du contrela-montre et des courses en ligne. Un parfum de légende baigne aussi la piscine Georges-Vallerey, au cœur du 20 arrondissement. C'est en effet dans ses longueurs que l'Américain Johnny Weissmuller – qui n'était pas encore le plus célèbre Tarzan du cinéma – remporta trois médailles d'or en natation lors des JO de 1924. Un site entièrement modernisé (réfection du toit, réaménagement des espaces d'accueil…) pour permettre cet été l'entraînement des athlètes amenés à s'affronter dans les épreuves de natation, de nage en eau libre et de triathlon.