![f026-03](https://article-imgs.scribdassets.com/2828a90tkwcluetw/images/fileKUPNM04D.jpg)
![f026-01](https://article-imgs.scribdassets.com/2828a90tkwcluetw/images/fileKFASZWAX.jpg)
![f026-02](https://article-imgs.scribdassets.com/2828a90tkwcluetw/images/file0YG1R8QU.jpg)
L’Histoire retiendra que c’est BMW qui, le premier, eut l’idée du SUV coupé avec le X6, lancé en 2008. A l’époque, la marque munichoise faisait un saut dans l’inconnu et ignorait totalement comment la clientèle allait accueillir cette proposition inédite. A tel point qu’à ses débuts, le X6 était dépourvu d’une cinquième place, BMW craignant que cette nouveauté ne vienne cannibaliser les ventes de son cousin, le X5 ! La firme sera vite rassurée par l’exceptionnel succès de ce modèle, qui suscitera pas mal d’émules : Mercedes sortira son GLE Coupé en 2015, Audi ses Q5 Sportback et Q8 en 2018. Renault sera le premier à démocratiser le genre avec son Arkana (2020), suivi par Volkswagen avec le Taigo. Pour autant, il n’existe pas de véritable définition du SUV coupé. On désigne sous cette appellation des crossovers dotés d’une ligne de pavillon plus fuyante que la moyenne, qui les apparente (vaguement) aux “vrais” coupés, lesquels sont, eux, en voie de disparition.
Opération juteuse
Pour les constructeurs, ils sont surtout l’occasion de dégager des marges plus juteuses, ces modèles dérivés à moindre coût de SUV existants étant vendus sensiblement plus cher, avec des motorisations plus haut de gamme et des finitions plus richement dotées. Et pour la clientèle, ces SUV coupés sont une manière de se et 35 rangs des meilleures ventes en France.