uand la peau est lésée, car sectionnée ou brûlée profondément, elle réagit. C’est la phase inflammatoire, qui peut durer des semaines en fonction de l’étendue de la plaie. Cette phase est souvent délicate, car le risque si plus de 20 % de la surface de la peau est touchée. indique Anne-Sophie Moussault, directrice du pôle médical des thermes de Saint-Gervais, spécialisés dans les soins de peau. L’urgence est dans tous les cas est de réduire l’inflammation pour accélérer la cicatrisation, qui ne s’achève qu’une fois que la phase inflammatoire est terminée. C’est in fine ce qui déterminera aussi l’esthétique de la cicatrice (plus ou moins fine, plus ou moins boursouflée…). Parallèlement, l’enjeu est d’atténuer les démangeaisons explique notre spécialiste. Les soins (pansements, crèmes, désinfectants…) doivent impérativement être encadrés en début de cicatrisation (encore plus pendant la phase inflammatoire).
