![f0040-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/llalb8r9ccl8nk4/images/fileNQOSUM5B.jpg)
MIROIR D'EAU
![f0041-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/llalb8r9ccl8nk4/images/file1UFKEY8W.jpg)
![f0041-02.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/llalb8r9ccl8nk4/images/fileW2B5Z4ZE.jpg)
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![f0041-05.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/llalb8r9ccl8nk4/images/fileJG8LNB6P.jpg)
des empreintes se forment, des sillons se creusent… Comme les lignes de la main, ils semblent vouloir révéler quelque chose. Au fil de sa résidence au château Palmer, la photographe allemande a observé le quotidien et les gestes, explique-telle. Sur ses photos, aucun filtre ou retouche numérique, seulement des expérimentations avec les éléments qui constituent son nouvel environnement. Elle plonge certains tirages dans l'eau de la Gironde, en enfouit d'autres sous la terre, aux pieds des vignes, ou dans du compost… Le sort des images, comme celui du vin, est laissé entre les mains de la nature. Ces lignes de vignes marquent les clichés, comme les jeunes, transformés par leur apprentissage. Sur les photos, les effets de la boue sont étrangement limpides. Partout, la douceur prédomine. Ces manipulations ne permettent pas simplement de créer des effets visuels, elles sont aussi un moyen d'apporter du liant, entre les images et ce qui les habite. De même que la terre, l'eau est un fil conducteur. Après avoir été exposés à Paris, au Leica Store, les visages, gestes et empreintes laissées par ces jeunes au domaine viticole reviendront à leur source, dans le quartier bordelais du Grand Parc.