BULLES EN IMAGES
C’est le cas de Ruinart, fondée en 1729 à Reims, et qui, depuis l’audacieuse affiche commandée à Alphonse Mucha en 1896, n’a cessé de solliciter les talents les plus singuliers de la création siècle. De vignobles en crayères, la jeune femme a parcouru le terroir champenois, découvrant un univers lumineux et estival, alors qu’elle l’imaginait froid et pluvieux. Utilisant des procédés expérimentaux, comme les rayogrammes, l’artiste a produit des images à double détente. Leur esthétique rafraîchissante évoque les arômes fruités du champagne rosé, tandis que l’altération de la lumière soulève la question du changement climatique, qui modifie le lien entre l’homme et la nature. , explique-t-elle. Diplômée de l’École nationale de la photographie d’Arles en 2015, Elsa Leydier vit à Rio de Janeiro, où elle s’attache à revisiter les clichés relatifs à l’Amérique latine. Poursuivant dans le nord du Brésil un travail sur l’écoféminisme, elle a aussi participé à l’exposition en ligne « Cell Signals » sur le site de SF Camerawork. Certaines de ses œuvres seront bientôt exposées dans les stations de métro parisiennes, avec la RATP et le festival Paris Experience Photo. Enfin, elle participera au festival japonais Kyotographie avec Ruinart en septembre prochain. L’occasion d’y montrer sa série «Heatwave», réalisée pendant les vendanges champenoises l’an dernier.
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