![f060-01](https://article-imgs.scribdassets.com/9o2jsq67lsckuhe8/images/file28BDGV9R.jpg)
Elles sont chirurgiennes, anesthésistes, médecins légistes, urgentistes… Onze d’entre elles témoignent de leur quotidien
![f062-01](https://article-imgs.scribdassets.com/9o2jsq67lsckuhe8/images/file2XGTA2MF.jpg)
![f062-02](https://article-imgs.scribdassets.com/9o2jsq67lsckuhe8/images/file4E4AG5CY.jpg)
![f063-01](https://article-imgs.scribdassets.com/9o2jsq67lsckuhe8/images/file0S24A8AP.jpg)
Sur le terrain ou au bloc, elles ne comptent pas leurs heures
Le moment de la visite aux malades : écouter, observer, expliquer, c’est l’autre part du métier. Une blessure au genou, adolescente, a transformé le rêve d’enfant d’Élodie Nadau en vocation. Elle a choisi d’être chirurgienne en traumatologie et orthopédie, une spécialité jusqu’à présent très masculine. « Réparer fait appel à la géométrie et à la mécanique, explique-t-elle. Il faut remettre les morceaux d’os au bon endroit et dans le bon sens. Le corps devient un puzzle. » Il lui arrive de travailler jusqu’à trente-sept heures d’affilée, l’occasion, selon elle, de gagner en expérience et en autonomie. Celle qui n’a jamais le temps d’aller en boîte aime opérer en musique, sur du rock surtout, « l’idéal pour dynamiser les troupes ! ».
« Un chirurgien m’avait dit que la place des femmes était en cuisine. Six mois plus tard