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A peine trois jours. C’est le temps qu’aura mis la Chine pour placer sur le gril le nouveau président taïwanais, Lai Ching-te, dont le mandat commence sous des auspices inquiétants, tant sur le plan extérieur qu’intérieur. A 7 h 45, jeudi 23 mai, l’Armée populaire de libération (APL) lançait dans un déluge de menaces l’opération Joint Sword- 2024A : des exercices militaires qui ont simulé pendant deux jours un encerclement de l’île. L’objectif est de vérifier la « capacité [de Pékin] à prendre le pouvoir, mener des frappes conjointes et contrôler des territoires clés », a tambouriné l’armée chinoise, à grand renfort d’images montrant des avions de chasse décoller, des soldats déployer des lance-missiles et des officiers de marine observer aux jumelles des bateaux taïwanais.
La Chine, qui considère Taïwan comme partie intégrante de