Ne vous y trompez pas : derrière cette force évidente qui impressionne quand on rencontre Pauline Déroulède pour la première fois, se cachent aussi des fragilités qui ne la rendent que plus inspirante. Moins de six ans après l’accident dans lequel elle a perdu sa jambe gauche, la triple championne de France de tennis fauteuil se prépare pour les Jeux paralympiques de Paris. À 33 ans, la jeune femme semble inarrêtable. Athlète de haut niveau, militante pour la sécurité routière, égérie de la maison Dior et maman, elle cumule les costumes et les combats, toujours avec la même fougue. « Pas l’time », se plaît-elle à rappeler sous ses posts instagram, comme un mantra qui illustre sa volonté de profiter pleinement de chaque seconde.
Quand on dresse votre portrait, on parle systématiquement de cet accident de la route en 2018 dans lequel vous avez perdu votre jambe gauche. Est-ce difficile pour vous de ressasser ce jour ?
Je viens du monde des médias, j’ai été longtemps derrière la caméra, je. Mais parfois j’ai l’impression qu’à force de relater toujours la même histoire, je vais finir par saouler tout le monde.
