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LE PORTRAIT
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Beny Steinmetz a tous les traits d’un James Bond et sa vie ressemble à un film d’espionnage. Grand, musculeux, des yeux d’un bleu perçant, il dégage une autorité naturelle. Malgré ses 68 ans, le milliardaire peine à rester en place plus de dix minutes et jongle en permanence avec ses deux téléphones : quand il n’est pas en ligne avec un ministre israélien, il est occupé à négocier des concessions minières en Afrique… Beny Steinmetz est partout et nulle part à la fois, mais dirige son empire d’une main de maître. Son carnet d’adresses, infini, s’étend de la France à l’Angola et transite par l’Ukraine en faisant des détours par la Sicile et l’Amérique latine.
Présidents, ministres, acteurs hollywoodiens, les « amis » de Beny sont légion. Ses ennemis aussi. Car Beny Steinmetz, septième fortune d’Israël, diamantaire devenu magnat du gaz et des minerais, figure majeure de la philanthropie dans son pays, est un homme en guerre. Une guerre longue, éprouvante et coûteuse, dont les batailles se jouent dans les tribunaux. Cette guerre lui a coûté des milliards ; elle vampirise son énergie, fragilise ses proches et ses Caractère bien trempé, Beny ne marche que , une volonté qu’il cultive depuis sa jeunesse, quand il était le « prince des diamants ».