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Jean-Patrick Capdevielle avait lourdement tort. Une chose est sûre, George Miller n’a jamais eu vent de la prose de notre grand prophète des sables parisiens. Dans les déserts du géniteur de la franchise qu’il entretient avec autant de minutie que de gourmandise, se poser trop de questions est la meilleure façon de ne plus avoir à s’en poser du tout, car votre ennemi du moment aura promptement profité de ce moment d’inattention pour vous faire la peau. Dans les déserts de George Miller, impensable aussi d’avoir les yeux bandés. Ce sont même des regards appuyés, comme les avant qu’elle ne devienne l’un des personnages clés de sous les traits de Charlize Theron, il a encore réussi son coup. Alors certes, il s’en trouvera à coup sûr certains pour mégoter sur la faible épaisseur du scénario, ânonner que la vengeance n’est ici que prétexte, que rien de nouveau n’est vraiment apporté au chapitre de la saga, et ils n’auront pas forcément tort, sinon à passer à côté d’un sous-texte, d’une souslecture d’un nihilisme porté à son paroxysme, dans un univers qui ne s’appelle pas Wasteland (ou la Désolation de par chez nous) pour la beauté du geste.