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Sur une dizaine de jours, on va du rap à la country, en passant par le rock, le metal et, bien sûr, les jeunes talents québécois : la programmation est encore une fois très très riche! Comment a été décidée la ligne de cette nouvelle édition ?
Nous revenons d’une édition 2023 extrêmement réussie, où nous avions une programmation qui était propulsée principalement par le rock de Green Day et des Foo Fighters. On ne voulait donc pas tourner le dos au rock, mais on avait le sentiment de devoir intensifier notre présence du côté de la pop. J’inclusde multiples salles combles à Montréal, Toronto et Vancouver, entre autres. C’était le moment de l’inviter chez nous; il ne fera que deux spectacles au Canada. Pour Post Malone, ce sera son seul arrêt dans le pays! On a complété le tout en se tournant à nouveau vers la pop, d’abord les Jonas Brothers et Alan Walker du côté électronique, mais aussi une tentative audacieuse pour nous du côté du latin avec J Balvin et la sensation de 19 ans, Ivan Cornejo, dans deux styles très différents, reggaeton et regional mexican, qui devraient faire courir une foule importante avec qui nous avons peu d’historique. Ce ne serait jamais complet sans que nous puissions mettre en lumière le talent d’ici sur la scène principale des plaines d’Abraham. Le plus grand et beau risque de cette programmation est sans doute d’inviter la pianiste néoclassique Alexandra Stréliski à prendre la scène d’assaut, dans un concert en format carte blanche qui promet énormément. Elle a un niveau de succès incomparable au Québec en ce moment et je crois que le public, assurément nombreux, sera soufflé par ce qu’elle nous prépare… L’autre carte blanche a été accordée à Karkwa, légendaire groupe indie rock francophone qui s’est réuni à nouveau cette année après des années d’absence et de projets solos. Ils ont créé avec nous la programmation de cette soirée et nous réservent bien des surprises.