1 Les migraines ont une composante génétique
On sait aujourd’hui que la migraine est une maladie neurologique d’origine génétique (180 gènes ont été identifiés), ce qui explique son caractère souvent familial, qui se caractérise par « une excitabilité anormale du cerveau », précise l’association La Voix des migraineux. Ces prédispositions génétiques ont pour conséquence une sécrétion moindre de sérotonine, un neurotransmetteur qui agit comme un « calmant » (il joue ainsi un rôle sur le sommeil, l’anxiété) et une sécrétion plus importante de glutamate qui, au contraire de la sérotonine, agit comme un excitant. Ce qui explique (en partie tout du moins) que le cerveau des migraineux surréagit en déclenchant une crise douloureuse dans certaines situations (on parle de facteurs déclenchants).
2 Le Botox est une piste pour espacer les épisodes
C’est même plus qu’une piste, parce que le Botox (ou toxine botulique de type A) fait aujourd’hui partie des traitements de fond proposés dans la migraine chronique (c’est d’ailleurs sa seule indication, les résultats n’étant pas au rendez-vous en cas de céphalées de tension ou de migraine épisodique), en cas d’échec d’autres traitements. Si c’est le même produit que celui utilisé pour lisser les rides, n’en espérez toutefois rien sur [cf. pages suivantes, NDLR], note le Dr Christian Lucas, neurologue.