Nous sommes allés dans l’atelier de l’Essonne où ces peintures, épargnées par l’incendie, ont été restaurées
Pour refaire une beauté à ces géants de l’art sacré, il faut une précision chirurgicale
ous des mains expertes, le tableau a fait peau neuve. Une fois la toile consolidée au verso, une des étapes les plus délicates, la pellicule de papier qui protégeait la peinture est soigneusement retirée : c’est le « décartonnage ». Au préalable, les experts ont nettoyé à l’aide de solvants spéciaux la fine couche de poussière et de crasse déposée au fil des ans. Le retrait de l’ancien vernis permet ensuite de raviver les couleurs et les contrastes voulus par l’artiste. Reste à combler par des retouches les motifs manquants, et à revernir… Au total, ce sont près de 50 restaurateurs qui se sont mobilisés pendant deux