6 h 35. Réveil du portable de mon amoureuse, lequel a chargé la nuit entière pour être sûr de tenir le coup jusqu’au soir.
6 h 40. Pipi en descendant toute nue, qu’importe puisque tout le monde dort, hormis le chat Lulu qui marche dans ses jambes, prêt à la faire trébucher. Aux toilettes, Lulu monte sur ses genoux pour recevoir ses premières caresses.
6 h 45. Maude enfile ses habits et ses boucles d’oreilles, préparés la veille au soir pour ne pas perdre de temps.
6 h 50. Toilette de chat, coiffage et immense dose de déodorant.
6 h 55. Ma femme descend, elle nettoie la litière de Lulu qui lui chope les avant-bras prenant cela pour un jeu. (Comme tous les chats, Lulu a deux neurones.)
7 heures. Elle va dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner des enfants. Elle se branche sur France Inter, en direct sur son téléphone. Deux tranches de brioche grillées avec de la pâte à tartiner sans huile de palme (leur père y tient) et un verre de jus de pomme pour Pierre, 11 ans (car le chocolat chaud, maintenant, cela lui donne mal au ventre). Un bol de céréales fourrées au chocolat avec du lait (à cette occasion, Lulu a droit à sa petite écuelle) et un fond de jus de pomme pour Marius, alors qu’il n’aime pas ça (mais Marius ne supporte pas que son frère ait un truc que lui n’a pas, y compris du jus de pomme).
Le petit, Marius, donc, ressemble à du champagne. C’est un feu d’artifice permanent. L’aîné, curieux de tout, est bouleversant dans sa façon de se comporter en adulte miniature. Parfois, un voile de mélancolie traverse son regard et ce voile me fait chavirer complètement. Enfin, pour le repas du matin, ce sera deux tartines de pain de la veille avec du beurre salé pour ma douce et un bol de lait chocolaté (que boivent normalement les enfants, mais pas les siens).
7 h 15. Mise à feu, on monte réveiller les gosses, Lulu nous accompagne. Maude commence par ouvrir la porte de la chambre de Marius. Elle éteint ses deux guirlandes car si elles restent allumées toute la journée, les piles ne tiendront pas jusqu’au soir