L'ÉVÉNEMENT
Le narrateur, trentenaire, raconte le destin de la génération LGBT+ en Russie qui connut l’époque, brève, de la explique Sergueï Shikalov qui, dans prend le parti d’utiliser ici le pronom indéfini « on » pour rendre compte de ce parcours collectif. La parenthèse ne fut que très modérément enchantée, car s’il était de bon ton dans les milieux progressistes d’avoir un ami gay, rappelle l’écrivain, qui s’est exilé en France en 2016. Dans l’ombre, skinheads et ultraorthodoxes « D’Elton John au groupe de pop russe des années 2000 à 2010 t.A.T.u (littéralement ), les nombreuses références culturelles des jeunes Moscovites d’alors ont beau saturer le texte, le style de l’auteur, teinté de mélancolie, montre une indéniable virtuosité.