TOYOTA LAND CRUISER : J’ASSUME
En ces temps de “pasteurisation” de l’automobile, le nouveau Land Cruiser ne fait pas semblant. C’est un 4x4, un vrai, habillé en fonction.
Calandre verticale, long capot plat, pare-brise point trop incliné, pavillon rectiligne, poupe droite coupée net dudit pavillon au bouclier : cet habit tout en angles vifs et en arêtes fait le 4x4. La forme suit la fonction, en d’autres termes, et c’est avec ce sain principe que le nouveau Land Cruiser renoue. La rupture avec les précédentes moutures, qui tentaient de masquer leur vraie nature en arrondissant les fameux angles, est claire et nette. De manière plus générale, la référence à la seconde génération de ce tout-terrain devenu culte (la Série 40 des années 70, alias BJ pour les intimes) est explicite, sans sombrer dans la nostalgie néo-rétro. Le Land Cruiser est un véhicule de son temps, ce qui se vérifie à son bord. Les deux écrans sont de rigueur, en témoins. Les commandes physiques, pour autant, sont servies à profusion, le signe qui ne trompe pas s’agissant d’un 4x4 de la plus pure espèce.
Outre le châssis échelle tiré d’une plateforme inédite dite “GA-F”, tout est là. La transmission intégrale permanente, le blocage du différentiel central, la gamme de vitesses courte : nous n’allons pas toutes les faire, en ajoutant dans le