’EST UN SUCCÈS D’ÉDITION inattendu : un premier ouvrage paru en février dernier, , vendu depuis à près de 10 000 exemplaires (Edistat). Mais c’est aussi un succès tout court. Asma Mhalla, fraîchement docteure en études politiques, n’était pas destinée à emprunter le chemin, volontiers arpenté par les geeks ou des hommes, de l’analyse des Big Tech, ces géants technologiques que l’on appelle aussi Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). D’origine turque et tunisienne, arrivée en France après le baccalauréat pour fuir une situation personnelle difficile, Asma Mhalla a travaillé d’arrache-pied, connu la misère puis l’univers de la banque d’affaires, avant de se reconvertir dans la recherche. L’objectif de cette politologue, chercheuse au laboratoire d’anthropologie politique de l’EHESS, c’est de comprendre les relations de pouvoir qui nous lient aux Big Tech, et d’imaginer les moyens d’en sortir. Ce faisant, elle ramène la
Asma Mhalla : « Les Gafam ne sont plus des entreprises privées, mais des acteurs politiques »
Apr 10, 2024
5 minutes
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