Ala tête du pays depuis une décennie, Narendra Modi brigue un troisième mandat de cinq ans à l’occasion des élections législatives, qui se tiendront du 19 avril au 1er juin. Le dirigeant nationaliste hindou a de bonnes chances d’être reconduit comme Premier ministre, malgré de nombreuses zones d’ombre : proximité avec les magnats locaux, dérive théocratique et, récemment, scandale autour du financement de son parti, le BJP. D’un point de vue économique, néanmoins, Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement de la société de gestion suisse Pictet AM, juge son bilan plutôt positif. L’Inde est devenue incontournable pour les investisseurs internationaux. Mais les défis demeurent à la mesure du pays : gigantesques.
Sur le plan économique, comment s’est traduite l’action de Narendra Modi ces dix dernières années ?
Dans l’ensemble, les mesures prises