Le 11 septembre 2001 au matin, Steve McCurry se réveille sous le ciel bleu new-yorkais dans son appartement qui lui sert de bureau, dans le quartier de Greenwich Village. La veille, il rentrait d’un long périple au Tibet, sans imaginer un instant qu’il allait vivre l’un des événements les plus marquants de ce début de XXIe siècle. À 9 h 10 du matin, son assistante lui dit de regarder par la fenêtre. Au loin, sans doute ébahi, il découvre l’une des tours du World Trade Center avec un panache de fumée s’échappant de la façade. Il monte rapidement sur le toit de son immeuble et commence inlassablement à photographier l’effondrement de la première tour jumelle, puis de la seconde.
Alors que tout le monde, raconte-t-il dans son livre (Phaidon). Sur place, le photographe est l’un des grands témoins de la tragédie.