« Plus vite, plus haut, plus fort… Ensemble ! » Ces mots ont été prononcés non pas par la désormais célèbre ministre des Sports, Amélie Oudéa- Castéra, mais par Marie-Anne Barbat- Layani, présidente de l’Autorité des marchés financiers. Si elle reprend à son compte la devise chère à Pierre de Coubertin, c’est pour défendre une loi sur l’attractivité financière de la France, attendue au printemps. L’objectif : renforcer le rayonnement de Paris comme place financière de premier rang. Un statut récent qu’elle doit au Brexit.
Trois années après le divorce du Royaume-Uni et des Vingt-Sept, Paris a remplacé Londres comme première place financière de l’UE. Son attractivité a fortement progressé ces dernières années, même au-delà de l’Europe, au point que le classement place financière de la planète selon ce critère. Derrière New York, Chicago, Londres et Tokyo, certes, mais devant les poids lourds que sont Francfort, Zurich, Singapour ou Hongkong.