Comment Paris en profite déjà
Trois ans après le référendum sur le Brexit, c’est de loin la plus belle prise de guerre bancaire de la place de Paris sur la City. Mi-novembre, Bank of America Merrill (dite BofA) inaugurait des bureaux dernier cri rue La Boétie à Paris en présence du Premier ministre, Édouard Philippe. Le géant américain y a installé 400 banquiers, dont 300 arrivent de Londres et de New York. Sanaz Zaimi, aux commandes des activités françaises de la, se souvient un participant parmi les « revenants » de Londres. Merci Boris John-son !? Chassés depuis des mois, ces grands fauves anglophones vont-ils faire de la capitale le leader européen de la finance, devant Francfort, Dublin et Luxembourg ? La perte certaine, d’ici à la fin de l’année, du passeport européen, qui permet aux acteurs mondiaux de la finance de vendre leurs services partout dans l’Union européenne depuis la City, accélère désormais les transferts d’équipes vers les pays les mieux-disants.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits