Troyes (Aube), le 29 mars
“J’ai toujours été une élève très, et peut-être trop, studieuse. Je me mettais une pression folle pour viser l’excellence. Au milieu de la troisième, j’ai sombré”, nous explique la jeune femme. En février 2019, elle commence par s’absenter pendant quelques jours, puis finit par rester totalement chez elle. “C’était devenu impossible pour moi de franchir la porte d’une classe. Les angoisses étaient trop fortes.” Elle prend contact avec un psychologue et suit une scolarité aménagée pendant un an et demi. “Des professeurs me donnaient des cours dans mon établissement en dehors des heures de classe, en français et en mathématiques.” Au début de la première, Lily-Rose parvient à reprendre le