ent soixante-dix ans après la diffusion des théories racistes du Français Arthur de Gobineau dans son , les progrès de la génomique pourraient-ils servir de support à la stigmatisation de certains groupes humains ? Certains le craignent au. accuse Maya Wang, de l’ONG Human Right Watch. Faut-il y voir le signe d’une réhabilitation du concept de race ? Certes, relève Thierry Letellier, chercheur en biologie évolutive, . Pour autant, le terme “race” ne convient pas à l’espèce humaine souligne Évelyne Heyer dans (éd. Flammarion). Professeure en anthropologie génétique au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris, membre de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, la chercheuse s’interroge : Pour autant, tout le monde ne semble pas égal devant l’étude de l’ADN. Ainsi, sur le million de personnes dont le génome a été séquencé depuis dix ans, moins de 2 % sont originaires du continent africain. Alors que l’Afrique rassemble l’essentiel de notre diversité biologique, elle apparaît encore comme le continent noir de la génétique.
Faut-il craindre un retour des “races” ?
Apr 03, 2024
1 minute
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits