C’est avec un sourire qu’il nous accueille! Oui, mesdames et messieurs, ladies and gentlemen… Mark Knopfler sourit! On l’entendra même rire à certains moments de l’entretien. Si, si, on vous jure ! Oh, certes, pas un rire aux éclats, mais suffisamment de quoi ruiner pour de bon une réputation de grincheux patenté ou tout du moins de mine renfrognée devant l’éternel. C’est au contraire avec une note d’humour singulière qu’il accompagnera certaines de ses remarques.
L’illustration qu’à l’approche des trois quarts de siècle (en août prochain), Mark Knopfler a réglé un éventuel problème avec sa réputation, l’image qu’il peut projeter? À cet égard, quelque chose nous dit que le processus a été enclenché – et achevé – depuis longtemps. Plus longtemps même que celui qui l’a amené à rester accaparé une demi-décennie par un nouvel album, One Deep River, le dixième d’un parcours discographique entamé il y a désormais vingt-huit ans. Certes, une certaine pandémie mondiale est passée par là, mais l’on doute fortement qu’il n’aurait rien précipité non plus si elle n’avait jamais existé.
Observer le temps qui passe, s’en nourrir au quotidien, à grand renfort de lectures le plus souvent, Knopfler a juste poussé le curseur un peu plus loin avec One Deep River dont le cours sillonne à travers douze chansons (plus neuf “bonus tracks” à distiller selon les différents formats de l’album). Et quitte à se délester par la même occasion de quelques compagnons (ou compagnonnes, en l’occurrence) ayant à leur tour rythmé son parcours artistique.
Pourquoi vous être séparé de quelque 120 guitares et amplis pour cette vente aux enchères chez Christie’s, en janvier dernier ? Quelle mouche
