Un enchevêtrement de câbles, de circuits imprimés, de transistors… et d’amas cellulaires grouillants ! Tels pourraient être les ordinateurs du futur : des machines où l’information transite par le réseau neuronal d’une structure composée de cellules bien vivantes. Les premiers prototypes de cet ordinateur 2.0 sont déjà là, notamment Brainoware, développé par les chercheurs de l’université de l’Indiana, à Bloomington (États-Unis), l’un des premiers du genre. Et selon les résultats publiés fin 2023 par l’équipe, non seulement cette machine organique fonctionne, mais, plus encore, elle se révèle performante.
Pourquoi chercher à mélanger l’informatique et le biologique ? D’abord, parce que cela paraît possible : leurs fonctionnements sont comparables. , décrit Guillaume Gines, chercheur CNRS à l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de Paris. Un objet avec