L’intelligence artificielle (IA) n’a pas fini de fasciner. Les modèles d’apprentissage automatique les plus récents, comme ChatGPT ou Dall-E, impressionnent particulièrement. Ces outils parviennent à répondre de manière détaillée à des questions complexes, à créer des images, des musiques, voire des vidéos. Ils semblent, en apparence au moins, se rapprocher de plus en plus de l’intelligence humaine. Les investissements dans le domaine sont conséquents et de nombreux chercheurs comptent encore améliorer ces outils.
Une équipe internationale emmenée par des scientifiques de l’université américaine Johns Hopkins (JHU), qui a publié récemment une étude dans la revue , propose une méthode révolutionnaire : « l’intelligence organoïde » (IO). Derrière ce terme méconnu se cache un champ de recherche de l’informatique biologique visant à créer des ordinateurs vivants, composés