Il règne un calme olympien dans les coulisses du Zénith de Rouen, où Grand Corps Malade chante, ce 8 février. Dans la salle, 5 000 personnes l’attendent patiemment. Un public de plus en plus nombreux depuis l’immense succès de « Mesdames », son précédent disque, fait de duos avec des femmes. Comme tous les soirs de show, Fabien Marsaud dîne avec son équipe technique. Pas de pression avant de monter sur scène, pas de course contre la montre. Depuis ses débuts, en 2003, Grand Corps Malade a tout connu : les bars, les scènes minuscules, l’Olympia puis les Zénith. Il est devenu une valeur sûre de la scène française, bienveillant mais capable de balancer quelques vérités à la face de la société, comme le prouve « Reflets », son huitième album studio, sorti en octobre. Mais, entre l’enregistrement de ce dernier et les premières dates de sa tournée, il a eu le temps de tourner son troisième film en tant que réalisateur, « Monsieur Aznavour », un biopic consacré à Charles Aznavour, l’homme qui l’adouba dans le métier. Et c’est un Grand Corps Malade bien en verve que l’on retrouve quelques jours plus tard dans son bureau parisien. Prêt à se raconter.
Paris Match. “Mesdames”, votre précédent disque, a été le plus gros succès de