am Bankman-Fried déteste Shakespeare, ses personnages « irréalistes » et ses « dénouements » évidents. Il est horripilé par l’idée que l’on puisse considérer le dramaturge anglais comme le plus grand écrivain au monde. Pure logique mathématique. A son époque, « presque tous les Européens étaient occupés à cultiver la terre et très peu de gens allaient à l’université […]. Peu savaient lire et écrire, probablement moins de 10 millions, contre 1 milliard de personnes dans le monde occidental aujourd’hui. Quelles sont les chances que le plus grand écrivain soit né en 1564? » s’est-il un jour épanché sur un blog. L’anecdote est consignée par Michael Lewis dans un livre, , récemment traduit en France chez Talent éditions. Cette obsession pour les chiffres, les probabilités et les statistiques tourne parfois à l’irrationnel: « J’ai 60 % de chance de me
Michael Lewis: « Sam Bankman-Fried devient fou en prison »
Mar 06, 2024
5 minutes
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